Chapitre 3 : La Vérité

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PDV : Reid


Je vois Derek s'éloigner de moi pour parler avec James, ils font quelque passe avec le ballon puis Derek se rapproche de James pour parler de Carl, je n'entends pas tout mais j'entends quelque parole de Derek comme :


« une sacré pression toujours essayer de pas le décevoir, l'impressionner … pêcher dans le …,camper, faire des choses que tu aurais aimé faire avec ton vrai père … » « j'ai été à ta place »


Je suis tellement mal pour Derek et James que j'ai des nausées mais je veux vraiment savoir ce que Carl Beford a fait, Derek s'est rapproché de James alors je ne l'entend plus, je m'avance vers Derek sans faire de bruit.


Morgan : La première fois, t'as pas vraiment compris ce qui se passé, il s'est frotté contre toi, t'as pensé que c'était un accident, ensuite à la cabane il t'a fait asseoir et t'as fait boire t'as trouver ça plutôt cool, t'avais l'impression d'être grand, il t'a donner un verre de vin peut-être même quelque chose de plus fort. Ensuite vous êtes aller nager, seulement il t'a demandé de plonger sans ton maillot de bain. Il t'a fait des choses que tu as pas envis de dire, il me l'est faite aussi. Tu te crois obligé de céder, tu ferais n'importe quoi pour lui parce qu'il est ce qui ressemble le plus à un père pour toi. Mais ce qu'il te fait c'est mal et tu dois pas le laisser continuer.


James : Si il le faut.

Morgan : Non, il ne faut pas.

James : Mon grand frère, il est en taule, ma sœur, elle est paralysé c'est une gosse elle a 8 ans ma mère, elle a que moi, je dois nous sortir de là. Carl va me faire aller à l'université et je pourrais enfin devenir quelqu'un.

Morgan : James tu es déjà quelqu'un, tu l'es aujourd’hui et tu le sauras demain sans Carl Beford, tout se que tu as à faire sait y croire, Carl est pas là avec toi, regarde toi, tu t’entraîne comme un fou dans le noir ça c'est toi. Ça n'a rien avoir avec Carl. C'est ce que tu es à l’intérieur de toi, c'est ça qui te sortira de la rue.

James : Mais vous vous ne l'avez dit à personne.

Morgan : Personne, jusqu'à aujourd’hui.

James : Damien m'avait dit de vous le dire.

Morgan : Quoi ? Damien était au courant ?

James : Je pensais que vous ne me croiriez pas.

Morgan : James, tu peux compter sur moi je serai toujours là.


Il y a quelques minutes interminables où ils se regardent dans les yeux avant qu'ils se prennent dans les bras. Je suis tellement mal, mes nausées sont revenues, Carl est un violeur, un tueur et un manipulateur. Puis James me remarque enfin.


James : C'est qui lui ?

Morgan : me regarde C'est mon ami, le docteur Spencer Reid. Je me rapproche.

James : Et il est au courant.

Morgan : Oui, ne t'inquiète pas tu peux lui faire confiance.

James : OK, je peux te poser une question.

Morgan : Bien sûr.

James : Comment on fait pour tomber amoureux ou juste faire l'amour après ça ?

Morgan : C'est très dur mais on y arrive, ne t'inquiète pas et puis les filles ne pensent pas autant que les garçons au cul, avec un petit sourire.

James : Ça je sais, je veux dire avec un garçon, après peut-être que tu ne peux pas répondre.

Morgan : Si je peux te répondre, ne t'inquiète pas même avec un garçon, avec la bonne personne tout est simple.

Reid : James, je ne peux pas savoir se que c'est de vivre se que tu as vécu mais je peux te dire que beaucoup de femmes sont violées et elles ressortent avec des hommes qui sont des fois même pire que ceux qui leur ont fait du mal mais elles réessayent toujours parce qu'elles sont forte, je ne te connaît pas bien mais je pense que tu es fort.

James : Merci.


J'accompagne Derek à la maison des jeunes, sur le chemin nous avons appelé Gordinski pour qu'il arrête Carl Beford, Derek me demande encore de rester caché le temps qu'il parle avec Carl et je l'écoute, il dit qu'il a eu peur pendant longtemps et qu'il s'en veut parce que d'autres garçons on subit ce qu'il a subi. Un fois que Gordinski a arrêté Beford, je fonce dans la pièce pour voir Derek, lorsque je le vois je le prend dans mes bras, il avait l'air perdu, coupable et tellement d'autres émotions que je ne peux pas dire.


Reid : Tu es fort, je lui chuchote

Pas si impossible Où les histoires vivent. Découvrez maintenant