CHAPITRE 10

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Partie 10

Je te revois assis sur le sedari, regardent la tv, embrassent t'as petite fille Inaya, j'te vois jouer au carte avec Yassine, te disputer avec Ismaël à cause du foot, je revois tes yeux noir briller quand sur yemma ils se posent, remercient Dieu d'avoir liée vos chemins. Je r'entends les rires d'Ines du à tes blagues. Je nous revois entrain de jouer au foot au bled avec toutes la familia, comme t'étais heureux.

Wah zeubi j'suis anéanti, j'ai même pas les mots pour expliquer se putain de sentiments, cette putaine d'absence. Ines elle parle plus, ses yeux sont rouge matin et soir. J'passe mes soirées a la rassuré. Si tu la verrais, wallah que sa te briserais, ouais papa t'as fille a mal, t'as fille souffre, elle s'est perdu dans la douleur, ses noyer dans la tristesse. Toi qui haïssais l'image d'Ines en larmes, regarde, regarde ta fille recouverte de larmes, regarde les cernes sous ses yeux, le manque d'un père sa détruit c'est clair.

Yemma ? elle vie mais sans vraiment vivre. A l'intérieur elle est morte sa crève les yeux, wallah papa elle est partie en même temps que toi. Elle s'pose devant la fenêtre et passe ses soirées a regarder les gens passé. Son visage n'exprime plus rien, j'vois plus d'sourire habillé ses lèvres. Ah papa ses larmes m'aveuglent wallah papa c'est horrible de se sentir impuissant a se point, de ne rien pouvoir faire pour apaiser la douleur de sa famille. Sa m'rends fou, Yassine purge en taule seul face a ses tourments, Ismaël forcé de rester au bled n'aillent pas vue son père une dernière fois en vie,le hmar il est en cavale et n'est même pas présent pour prendre mama dans ses bras.

J'ai vue ma vie défilé a toute vitesse, un appel, une seconde et wallah que le ciel m'est tombé dessus,la vie ma arraché le peux de joie que j'avais en moi,wallah la vie ma arracher mes tripes. se jour la j'ai réellement senti tout mon être se déchiré. Wesh comment continué quand c'est ton paternelle que t'as perdu. L'instant d'une seconde,j'ai revécue, j'me suis remémoré mon enfance avec a mes côtés mon père.

J'ferme plus les yeux, j'me réveille, j'fais des tours, j'fume non-stop, j'suis défoncé 24h sur 24. Ouais, aujourd'hui j'essaye d'oublier ton départ. Papa j'arrive plus à remonter, sortir la tête de l'eau, ouais tous les soirs je maudis mon sors, j'maudis ma vie. J'en veux au temps d'être passé aussi vite, j'ai pas profité d'mon père. J'ai l'coeur glacé depuis ton départ. Je m'balade dans une tristesse infinie, j'suis tomber au fond du gouffre. Des larmes verser, mes yeux qui transpirent, car ouais papa même le rajel le plus fort du monde est impuissant et si faible face à la perte de son paternelle.

Des femmes de la cité viennent souvent prendre des nouvelles de mama, elles se posent sur le sedari avec un thé à la main. Elles parlent, comme les femmes ont pour habitude de faire. J'observe mama, et wallah je la sens ailleur. Ca doit être dur pour une femme de perdre son mari, son soutiens, la seul personne qui l'épaule qu'importe l'instant. Son protecteur, le père de ses mômes.

J'passe devant la chambre d'Ines, à genoux sur son tapis de prière. Comme elle est belle recouverte de la tête au pieds. Faisant les gestes les plus beaux qu'un être humains puisse faire, citent des phrases apaisante. L'image d'une soeur invoquent son Créateur. Je la fixe, derrière moi une petite poupée me bouscule et se précipite vers Ines, je l'attrape par le bras et l'arrêtes.

- Attends hbiba, Ines elle est occuper !
Inaya - Ineeeeees
- Inaya je t'ai attends !

Ines replis sont tapis de prière, retire le voile qui couvre ses longs cheveux bouclé. Sèches ses larmes, elle se retourne me regarde d'un air épuisé, puis baisse les yeux vers Inaya et lui fait un petit sourire en coins.

Inaya - Ines l'est ou apa ?
Ines - Au près d'Allah ma chérie
Inaya - C'est vrai il est à côté d'Allah ? Il va venir ?
Ines - Je sais pas hbiba ....

Ines tourne son regard vers moi. Je sais se qu'il se passe par ta petite tête soeurette, je sais que t'as aucune idée de comment expliquer à ta petite soeur de cinq ans que plus jamais elle ne reverra son père. T'as pas l'courage ? Moi non plus frangine.

Les deux femmes de ma vie devant mes yeux, l'une se demandent quand reviendra son père, l'autre connaissent la réponse. Non, j'pourrais pas remplacer papa, j'pourrais pas jouer le rôle de père mais j'ferais du mieux que je peux mon rôle de grand frère. Je vous protégerais. Wallah Lahdim j'vous donnerais tout se dont vous aurais besoins.

J'arrête l'école, je trouve un job, pas de quoi acheter une voiture mais hamdoulilah assez pour aider mama. Les journées sont aussi morte les unes que les autres. J'ai plus le temps de tenir les murs, j'me doit d'être présent à la maison. J'fumes cent fois plusse,ronger par le stress c'est ma jeunesse qui a finis en fumé. La maison est vide,la chaleur n'est plus présente. Tout est fané depuis ton départ. Je passes mes soirées à cogiter.

SOLDAT DU BITUMEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant