Chapitre 6 - Une soi-disant confession

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En entendant cela, toute la salle fut choquée. Cependant, l'empereur semblait de bonne humeur. Souriant, il fit un geste de la main vers Xian Fu. Ce dernier comprit aussitôt et constitua une table de thé et de rafraîchissements rapidement.

Pourtant, le jeune chef eunuque ne pouvait s'empêcher de sentir que quelque chose n'allait pas. L'empereur et le prince n'étaient-ils pas ici pour rendre visite au ministre adjoint Zhuo à cause de sa maladie ? Pourquoi semblaient-ils être venus au théâtre pour regarder une pièce à la place ?

Décidant de se concentrer sur ses devoirs, Xian Fu est revenu se tenir à sa place derrière l'empereur Qing. De toute façon, ce n'était pas à lui de s'en soucier.

« Entrez » L'empereur Qing a légèrement battu deux fois dans ses mains, et les gardes à la porte sont entrés au bon moment pour présenter deux boîtes. L'une contenait un ginseng centenaire niché dans du satin rouge, et l'autre était pleine de toutes sortes de collations que Zhuo Fan adorait.

« Ce ginseng fait partie du tribut du royaume de Gaobang, et il n'y en a que deux parmi les offrandes. Voici également vos collations préférées, que la cuisine impériale a préparées ce matin sur une commande spéciale de notre part. Ça nous fait mal au cœur de vous voir si mince. Venez, essayez-en et voyez si elles sont à votre goût ? »

Zhuo Fan a raidi son cou et a tourné la tête de côté. « La bienveillance de Votre Majesté terrifie cet humble sujet, qui craint de ne pas pouvoir supporter une telle gentillesse... »

Naturellement, Xiao Han savait que Zhuo Fan allait tout rejeter. Avant même que l'homme n'ait pu terminer sa phrase, Xiao Han la coupa avec un ordre joyeux à Xianfu : « Reprenez le ginseng et laissez-nous les collations ici. »

Zhuo Fan : « ... »

Avec un visage plein d'admiration et d'adoration, Xian Fu hocha la tête. Quel empereur économe ! S'il s'agissait d'un autre noble, ils l'auraient plutôt jeté à terre que de le reprendre !

Peut-être parce que ses genoux lui faisaient mal, Zhuo Fan n'a pas réussi à maintenir sa position agenouillée. Il a basculé et est tombé sur le côté. Xiao Han, longtemps préparé pour ce moment, s'est précipité en avant et a attrapé l'homme dans ses bras. Passant son bras autour des épaules frêles de Zhuo Fan, Xiao Han regarda « tendrement » l'homme qu'il tenait dans son étreinte. « Le sol est si froid et le temps est glacial. Comment peux-tu tourmenter ton corps de la sorte alors que tu ne te sens toujours pas bien ? »

Sans attendre la réponse de Zhuo Fan, Xiao Han fronça les sourcils et marmonna en plus : "Regarde, tu n'as même pas de porte à ta chambre !"

En entendant cela, le sous-ministre - toujours en train de se débattre dans les bras de l'empereur - eut l'impression qu'il était sur le point de perdre la tête. « ... la porte a été retirée sur ordre de Votre Majesté, si je me souviens bien ! »

Choisissant d'ignorer l'explosion, Xiao Han poursuivit affectueusement : « Nous avons eu tort hier soir de t'avoir abandonné. Reviens avec nous au palais et nous nous rattraperons. »

Se rappelant les paroles douloureuses de la veille, Zhuo Fan rassembla ses forces et repoussa l'empereur. « Pardonnez l'impertinence de ce sujet, Votre Majesté. Même vos chiens et vos chats ont des tempéraments qui leur sont propres - pourquoi en attendriez-vous moins de moi, alors je suis un homme ? Ce sujet a parfaitement compris vos paroles d'hier et ne se perdra plus jamais dans des illusions stupides! Ma modeste demeure offre peu de confort dans ce froid glacial. Votre Majesté doit retourner au palais le plus tôt possible, de peur que l'Impératrice ne réprimande à nouveau ce sujet pour avoir ensorcelé Votre Majesté et porté malheur au pays. Ce sujet ne peut pas se permettre d'être responsable de crimes aussi odieux ! »

Ce n'est pas le script originel ! -  The script is not like this (complété)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant