Chapitre 3 : Indices

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Les mois passants, la collection  d'automne sera présentée dans quelques jours et le stress est à son comble. Je ne cesse de courir à droite ou à gauche pour les ajustements, les conseils, les rappels et surtout les contrôles pour le défilé. Je cours dans tout les sens pour vérifier que tout sera prêt pour le jour J. 

Tout à coup, alors que j'expliquais à une couturière qu'il fallait refaire l'ourlet d'un des pantalons, une violente envie de vomir me pris et je dû courir aux toilettes pour me vider de mes trippe. 
En quittant les lieux je croisais Nathalie qui me donnait encore quelques consignes et me demandait d'aller faire un rapport à Adrien sur la situation pendant qu'elle continuait d'organiser la sécurité de l'évènement.
Je pris donc note de ses instructions et filait vers le bureau d'Adrien. Comme toujours je toquais avant d'entrer. 

- Adrien ? excuse moi de te déranger mais... 

Alors que j'entrais dans le bureau sans attendre la permission d'enter, je me rendis compte qu'il n'y avait personne. 

- Adrien ?

Je remarquais alors que l'ordinateur tournait seul sur la chaîne d'information nationale.
Vive comme l'éclair je me précipitais devant et découvrit que Chat Noir combattait un monstre visqueux vert peu ragoutant. Réagissant au quart de tour je déposais le dossier à la va vite et courus aux toilettes me transformer.

Courant sur les toits de Paris je rejoignit rapidement mon coéquipier couvert d'une substance verte dégoulinante provenant surement du monstre. 

- Alors chaton tu traine dans les égout ? Je te savais chat de gouttière mais pas chat d'égout !
- Ma Lady qui fait des blagues ? Je suis au paradis ! Mais je t'en prie viens donc te joindre à la fête !

Depuis que nous avions passé ce moment tout les deux, je n'avais pu me résoudre à me comporter à nouveau comme je l'avais toujours fais. Alors petit à petit je m'étais adoucie, et détendue. Comment faire autrement face à son visage espiègle ? Je me demande encore comment j'avais pu faire pour le rembarrer froidement aussi souvent. 

Après un combat rudement mené et un miraculous Ladybug bien utile, je m'enfuyais rapidement vers mon travail. 
En passant à nouveau la porte des toilettes, je rencontrais Adrien.

- Ho ! Adrien ! Justement je devais te voir !
- Salut Marinette, moi aussi. J'ai trouvé tes affaires dans mon bureau et je me disais que tu risquais d'en avoir besoin.
- Ha oui... Excuse moi j'ai du partir rapidement. Je devais revenir te parler des instructions que m'a donné Nathalie.
- Bien sur, on retourne dans mon bureau ?

Je hochais doucement la tête en récupérant mes affaires et le suivit jusqu'à son bureau ou il s'assit sur la tranche. Epuisée par toute l'agitation dont je faisais preuve depuis ce matin je m'assit, ou plutôt m'écroulais, sur l'un des fauteuil de la pièce. 

- Les préparatifs se passent plutôt bien. Nathalie s'occupe actuellement de la sécurité et j'ai encore quelques vérification à faire sur les tenues avant les essayages d'avant défilé de demain. Mr Agreste sera là demain pour s'assurer que tout fonctionne parfaitement et je m'occupe personnellement de la pièce que tu va porter dés ce soir. Même si nous sommes habillés de manière détendue jusqu'au jour J, n'oublie pas de mettre au moins un pantalon en toile quand ton père sera là.
- Marinette ?
- Oui ?
- Ce sera parfait ne t'en fais pas.
- Je ne suis pas inquiète, juste un peu stressée. Après tout, nous présentons la collection dans deux jours, il ne me reste donc plus qu'une journée et demie pour tout peaufiner avant que ce soit trop tard. Tu imagines ? Et si jamais j'oubliais une épingle sur un pantalon ? Et si un fil pendait pendant le défilé ? Et si un ourlet se défaisait ?

Je m'arrêtais de déblatérer surprise par un éclat de rire.

- Adrien ?
- Excuse moi Marinette... Mais tu n'as pas changée. Dit-il avec un petit sourire Adorable.
- Que...
- Tu ne cesse d'imaginer tout les scénarios possible lorsque tu stresse.
- Oui... Désolée...
- Ne t'excuse pas, cela fais partie de ton charme ! Et puis que serait notre défilé si tu n'étais pas attentive à toute les possibilité ? Tu te souviens de l'hivers dernier ? Si tu n'avais pas été là on aurait intervertit les accessoires. Alors détends toi. Tu est l'une des meilleures créatrices et une très bonne organisatrice. Et ne t'en fais pas, je me souviens encore comment m'habiller quand mon père viens.
- Oui.. Pardon...
- Et si on allait manger ? Tu as bien besoin d'une pose. Une cuillère de repos vaut mieux que deux de travail acharné, on le sais tout les deux !

Dit-il alors qu'il se retournait pour attraper sa veste pour sortir. Je me levais à mon tour et sûrement un peut trop vite, puisqu'un vertige soudain me pris et je dût m'accrocher au bord du bureau pour ne pas tomber. Adrien réagit rapidement et me soutint en plaçant ses mains sur mon dos et sur ma hanche. 
- Marinette ? Tu ne te sens pas bien ?
- Oui.. Non.. Ne t'en fais pas, juste la fatigue accumulée qui se manifeste. C'est normal quand on arrive sur la fin d'un évènement. 
- Tu es sûre de pouvoir sortir ? On peut tout aussi bien rester là et commander à manger.
- Non, non sortons. Changer d'environnement nous permettra d'être plus productif en revenant. 
- D'accords... Alors, chinois ou Italien ?

**********

Alors que nous marchions en bords de route pour rejoindre le restaurant, nous discutions des nouvelles que nous avions de nos amis. C'est comme ça que j'appris que Nino n'allait plus tarder à demander à ma meilleure amie d'emménager avec lui et que Luka avait quitté la péniche familiale pour un appartement non loin du conservatoire de Paris où il enseigne et joue régulièrement. 

C'est en franchissant la porte du restaurant que les choses se gâtent. Les effluves de friture m'agressent. Je repère les toilettes à toute vitesse et m'y précipite.
Adrien légèrement désemparé me suivit rapidement tout en s'excusant auprès du serveur.
Il me trouva à genoux, la tête aux dessus de la cuvette. Gentleman, il saisit mes cheveux et me frotte doucement le dos.
Une fois mon nez calmé, malgré l'odeur nauséabonde du lieu et mon estomac vidé, je me relevais doucement, m'essuyais la bouche avec du papier toilette et remerciait le jeune homme. Je finis par me diriger d'un pas lent au lavabos pour me rincer la bouche avant de m'y appuyer.

- Ca va aller ? Tu préfère qu'on prenne a emporter et qu'on mange dehors ?
- Non ne t'en fais pas, mais on peut se mettre en terrasse ? Ca te va ?

Le garçon hoche doucement la tête et nous quittons les WC. Finalement assis à une table, nous passons commande et entamons la conversation. Mais à chaque passage du serveur qui transporte les plats de nos voisins de table, la nausée me reviens et la main devant la bouche je réprime un haut le cœur. Je vois petit à petit le regard d'Adrien se remplir d'inquiétude. 
Finalement, ce sont nos plats qui arrivent. Ses tagliatelles, servie en premier, ne me semblent pas appétissantes malgré la renommé du restaurant, l'abondance de crème et de poisson. Contrairement à moi, mon compagnon de table semble apprécier la vue et ses yeux brilleraient presque de hâte d'y gouter. Peut après c'est mon plat qui arrive et la salade césar me semble bien plus appétissante. C'est au tour d'Adrien de grimacer face à mon assiette :

- Comment tu peut manger ça devant moi ?
- Une salade ? De la même manière que tu ose manger un plats aussi gras.
- Gras ? Mais le saumon est un poisson tout à fait svelte !
- Aussi svelte que la crème dans laquelle il baigne ! Dis-je en me moquant légèrement.

Parfois je ne peut m'empêcher de comparer la relation que j'ai avec Adrien que celle que partage Ladybug avec Chat Noir. Nous sommes parfois tout aussi complices, sans le caractère vital qu'il y a dans ma relation avec le charmeur tout de cuir vêtu. Très belle combinaison d'ailleurs... Son joli fessier y est parfaitement moulé et me permet de l'observer ouvertement sans me faire prendre. Je sais parfaitement que je ne pourrais peut être plus jamais être aussi proche de lui qu'avant à cause de notre ennemis, mais je ne peut m'empêcher de profiter d'être sa coéquipière pour continuer a baigner de sa bonne humeur et de ses sourires charmeurs.

- Marinette ?
- Mmm ? Oui, Excuse moi, tu disais ?
- Que j'avais l'impression que Ladybug paressait plus proche de Chat Noir ces derniers temps. Tu ne trouve pas ?
- Heum... Si, c'est vrais qu'elle a l'air plus réceptive qu'avant à ses avances. 
- Tu penses qu'elle as fini par succomber à son chaaaarme ravageur ? 
Sa réplique digne du chat me fis ricaner
- Peut être bien. Je me demande bien ce qui aurait pu faire basculer les choses pour que ça arrive.
- Moi aussi.
- Je rêve... dis-je un sourire au coin des lèvres
- Quoi ?
- Tu es une vraie commère en fait... Dis-je sans quitter mon sourire moqueur.
- Mais pas du tout ! S'offusque-t-il gêné.
- Ho que si ! Même que tu les espionne je paris. 
- Jamais de la vie ! renchérit il presque convaincu
- Tu ferai presque de la concurrence à Alya en fait... Mon sourire moqueur pris une teinte un peu plus carnassière.
- Bon ok... J'avoue je m'intéresse de près à eux, mais je n'en fais pas plus que tout les autres habitants de la ville ou de la région !
- Oui, mais toi, tu en paaaarles... 
- Mais toi aussi tu as remarqué leur rapprochement ! Même que tu te demande pourquoi !
- C'est pas faux. Un point pour toi ! 

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