Titans War -Livaï x Reader-

- première expedition extramuros -

Le lendemain matin, au petit dej, était déjà annoncé la prochaine expédition extramuros. Je n'étais pas la seule à être surprise d'ailleurs, vu la tête que tirais le reste du bataillon. En tout cas, il perd pas de temps le Erwin.

Bref, le planning de l'expédition fut annoncé, le renforcement des entrainements aussi (comprenant les pouvoirs pour Eren et moi). En gros, personne n'allait plus avoir une seconde a lui. Je continuais de m'entrainer avec Livaï au corp a corp. Je réussissais à parer plusieurs de ses coups avant de me faire prendre de vitesse pas je ne sais quelle technique miracle de son invention. C'est qu'il est vachement agile le bougre ! j'avais par ailleurs réussi à égaliser avec le record de Livaï a l'équipement tridimensionnel, et durant les compétitions de tranchage de nuques en groupe, les titans ne faisait pas long feu. Ça, c'était juste les entrainement normaux qui me prenait la journée entière. Car le soir venu, Hanji nous accaparait, Eren et moi, pour entrainement et expériences avec nos pouvoirs respectifs. Etrangement, Livaï insistait pour être toujours présent. J'insistais pour utiliser mes deux mains durant mes exercices. Si je ne les utilise pas, je surmonterais jamais le traumatisme. Même si là, c'est pas gagné.

Bref, ce fut mon quotidien pendant les deux mois et demi qui précédèrent l'expédition. Jusque à l'avant dernier soir, où je ne sais pourquoi, je fus convoqué dans le bureau de Livaï.

Je me trouvait devant sa porte, et toquais trois fois. J'entendis sa voix qui me disais d'entrer, et poussais la porte.

Chez lui, tout était organisé et rangé au cordeau. Il n'y avait pas le moindre truc qui dépassait. Même les livres de la bibliothèque semblais avoir été calculé pour rentrer au millimètre près. Je ne vous parle pas de la vie bactérienne probablement inexistante. Sérieux, c'est mieux aseptisé qu'un bloc d'opération, son truc ! il fait quoi, des phlébotomie sur rapport de guerre ?

Je me rapproche du bureau derrière lequel était assis le caporal, à étudier ses éternels rapport.

- alors, j'ai fait quoi comme bêtise ? dis-je.

- rien. Tu es là pour que je te donne des précisions sur après-demain.

- je vous écoute.

- il y en a une seule. Pas de pouvoirs.

Je reste silencieuse quelque seconde, me demandant si mes oreilles ne me jouais pas des tours.

- pardon ? vous me faites rentré au bataillon alors que j'ai rien demandé en me disant qu'il serait « bénéfique », et vous vous m'empêcher de l'utiliser ? je m'exclame. Je sais pas si je dois le prendre comme un manque de confiance ou du foutage de gueule.

- Erwin pense que tu ne le maitrise pas assez, et qu'il pourrait causer des mort inutiles dans nos rangs.

- tu crois vraiment que j'aurais causé tant de mort si je le maitrisait ? par ce que ce n'est PAS POSSIBLE de le maitriser, tu as bien du t'en rendre compte, si tu suis un minimum les entrainements. Vous qui faite de belle stratégie militaires bien huilé, vous avez qu'à inclure notre petite distance de sécurité, et le tour est joué. Si vous ne le faite pas vous-même, donnez-moi le papier, je m'en charge.

- ce sont les ordres du Major, ne discute pas.

- vous savez faire que ça, donnez des ordres. Je me casse, tien. Viendrez pas vous plaindre si vous avez trop de morts sur les bras. Ça vous fera une belle jambe. Dis-je en me dirigeant vers la porte.

J'allais sortir en pensant bien à claquer la porte, quand Livaï me retint :

- attend.

- quoi encore ? si c'est pour vous entendre déblatérer des ineptie, ce sera sans moi.