kaya la livide

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Les quelque jours suivant, ni Livaï ni moi ne desserrèrent les dents. Nous ne nous parlions que pour donner et recevoir des instruction, puis nous nous évitions le reste de la journée.

Je suis plutôt rancunière de nature, et je n'ai vraiment pas envie de lui pardonner après ce qu'il a dit. C'est donc sans aucun regret que je continu a royalement l'ignorer durant les trois jours qui suivirent la dispute. Hanji suivait notre petit manège de près, et se renseignais tous les soir sur une possible avancé de la situation. Cependant, Livaï comme moi sommes aussi têtu l'un que l'autre, et nous somme bien déterminé à nous ignorer encore un petit moment.

L'équipe qui était avec nous lors de la chute du mur avait été appelé par la garnison pour participer à la recherche de la faille, et s'y attelais depuis une journée entière. Nous somme sensé aller les accueillir demain, quand il rentrerons près du mur de Karanes. En attendant, le QG du bataillon parait bien vide. Avec Livaï et moi qui nous faisons la gueule, l'atmosphère serais rapidement devenue pesante si Hanji n'avais pas continuer de s'exciter pour tout et rien.

- bon vous aller vous bouder encore longtemps ? me demanda-t-elle le troisième jour en fin de soirée, alors que je l'aidais à remplir ses dossiers.

Moblit avait dû s'absenter, et elle se retrouvais sans personne à faire avec elle la monstrueuse tonne de papier qu'on lui refilait. Du coup, voulant faire un pied de nez à Livaï, je m'était proposé.

- aussi longtemps qu'il le faudra pour qu'il se décide à s'excuser.

- oh, il y est peut être allé un peu fort, mais je suis sure qu'il ne le pensais pas.

- Livaï n'est pas du genre a macher ses mots, tu le sais.

- mais il n'est pas du genre à s'excuser non plus. Souligna Hanji.

- en tout cas, qu'il ne compte pas sur moi pour revenir l'aider comme un bon soldat. Il veut se démerder tout seul ? il se démerde tout seul.

Hanji soupira, et se remis à faire ces papiers. Ça continua jusque a environ deux heures du matin, ou nous eûmes boucler tout ce qui était à rendre a Erwin pour le lendemain. Je souhaite bonne nuit à Hanji, et sort du réfectoire où nous nous étions installé pour me diriger vers ma chambre. Dans le couloir du premier étage, je croise un certain caporal-chef nain. Je prends bien soin de faire comme si je ne l'avais pas remarqué, et le dépasse d'un pas léger. Dans mon dos, j'entends le typique « tch » témoignant de l'agacement de mon supérieur, ce qui me fait esquisser un grand sourire pour moi-même. Je crois que j'aime bien me rebeller. Sans plus attendre, je rentre dans ma chambre et me jette sur mon lit. Une bonne nuit de sommeil, ça ne me fera pas de mal. Rapidement, je m'endort, et par pour le monde des rêves.

Toujours le même décor, de feu et de flamme qui dévore la citée. Des ombres rouges de passants agonisant se peigne sur les mur, à la lumière de la pleine lune. Mes mains, découvertes toute les deux, projettes de grand arcs électrique sans discontinuer. Mon père gis à mes pied, une lame dans le corp, sans vie. Les soldats des brigades, entièrement brulé, traine ici et là sur le pavé bouillant de la ville. Un seul détail change. Un seul petit détail, qui pourtant fait la différence. Une silhouette féminine se tient là, en face de moi, et essui mes larmes qui coule sans s'arrêter depuis le début du cauchemars. Cette femme porte une veste frappée d'un symbole de rose. Une soldate de la garnison. « La » soldate de la garnison. Ma mère. Cette femme que je n'ai plus revue depuis mes huit ans.

Son visage qui dans mes souvenirs paraissait floue était à présent parfaitement clair. Elle avait comme moi de long cheveux bruns, légèrement plus bouclé, mais avait des yeux doré. Moi, j'avais hérité mes yeux bleu de mon père. Sa main était douce contre ma joue, et sa voie, bien que je ne comprenne pas ce qu'elle disais, m'apaisait étrangement. Je voulut ouvrir la bouche pour lui demander ce qu'elle faisait là, mais elle mit un doigt sur sa bouche pour m'intimer de ne rien dire. Elle me pend doucement les main, puis me pointe du doigt une maison derrière elle. Non, pas une maison. Ma maison. La maison dans laquelle j'avais vécue avec mon père. Je lance un regard interrogateur à ma mère, qui se contente de me sourire, et de me tirer avec elle vers la maison. Intriguée, je la suit et pénètre après elle dans ce qui était le salon. Là, l'ambiance change considérablement. Plus de feu. Rien qu'un léger vent frais qui fait voler mes cheveux en passant par la fenêtre ouverte sur... la campagne ?

Titans War -Livaï x Reader-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant