CHAPITRE 4: LES HORS LA LOI

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Ça fait un an déjà qu'afgan s'était enfui, elle déambulait dans les rues à la recherche de la frontière mais pour y arriver elle devait rassembler assez d'argent. Elle portait une burqa pour ne pas être reconnu par ceux qui la cherchent mais surtout pour vendre quelque vive frais. Le soir avec les autres femmes de rue elle dormait sous sa couette près de la decharche d'ordures elle la fille d'un commandant qui avait pourtant quelque chose dans la tête et était la meilleure de sa promotion, qu'elle triste fin. Afgan utilisait un autre prénom pour ne pas qu'on la reconnaisse, elle n'avait pas oublié ce que lui avait fait cet homme et chaque fois qu'elle y pensait elle pleurait, tout son corps tremblait. Elle voyait à présent tous les hommes comme un danger pour elle et ne voulait pas s'en approcher de près. Afgan se souvenait bien de cette nuit là ou Salima lui avait donné les clés et supplier un garde de l'emmener loin de là

- Il doit être mort ce gentil homme qui m'a aidé

Il l'avait aidé à s'échapper en l'emmenant à l'extérieur loin du château. Le reste du chemin afgan l'avait fait seule dans la nuit épuisée et affamée jusqu'au centre ville où elle avait découvert un camp de femme sans abris, elle s'était évanouie , les femmes avaient prient soin d'elle sans la connaitre. A son réveil comme par miracle elle allait mieux malgré la grande douleur qu'elle ressentait au fond d'elle, l'image qui revenait a chaque fois qu'elle fermait ses yeux. Elle se dit que si son père était vivant il aurait tué ce vieux pervers qui venait de détruire la vie précieuse et l'innocence de sa fille mais ils est mort, elle n'a plus personne pour la défendre

- Nous partons pour la frontière aujourd'hui

- Je viens avec vous

- Tu dois te cacher n'oublie pas qu'il te cherche

- Oui

La nuit elles marchèrent, cette marche afgan la connaissait déjà, ce fut la dernière faite avec sa mère et Samir. Elle devait traverser pour survivre elle avait déjà assez souffert.
Un groupe de jeunes s'avancèrent vers eux

- Nous devons nous enfuire

- Non ils ne sont pas en uniforme sûrement ce sont des passeurs

- Je ne crois pas. Ce sont des rebelles je connais le drapeau sur la tête du dernier

- Tu as été traumatisé ma fille ces gens sont des passeurs ne confond pas

- Ecoutez moi

- Ferme là

- Croyez moi ce sont des rebelles

Personne n'écoutait afgan pourtant elle avait raison. Les rebelles déguisés en passeurs les capturèrent  pour les ramener au point de départ, le pays d'origine d'afgan. S'était la fin pour la petite, elle savait que jamais plus elle ne s'en sortira et qu'ils la tueront, mais elle préférait mourir que  de revivre un mariage forcé

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Après des jours de route la voiture arriva enfin. Le véhicule traversa le quartier où elle vivait avec ses parents. Le coeur lourd et prêt à exploser à l'arrière du véhicule afgan regardait son terrain de jeu détruit, les maisons toutes détruite dont certaines avaient de l'herbe poussée, un quartier abandonné

- Tu connais cet endroit?

- Non

- C'est l'ancien quartier du commandant. Il est interdit d'habiter ici tiens voici son ancien château

Asha voulait sauter du véhicule et vérifier si vraiment son père n'était pas de retour. La maison était comme l'avait laissé sa mère avant leur départ, son chez elle, ses souvenirs. Afgan pleurait en silence, elle devait faire semblant d'être émue par l'histoire alors que de l'intérieur elle brûlait. Elle se dit que c'est la dernière fois qu'elle voyait leur villa alors elle regardait partout pour l'avoir en mémoire et mourir en paix s'il devait la tué après tout elle allait mourir chez elle

- Le commandant ou est-il?

- Sûrement mort. On dit que sa femme est prison elle a donné naissance à un petit garçon

Afgan avait un frère. Il ressemble sûrement à son père, elle laisse le destin de cet enfant entre les mains de Dieu

LE VOYAGE D'AFGANOù les histoires vivent. Découvrez maintenant