AMARA 2

Impossible

Grosse paire de lunettes de soleil.
Amara en avait besoin pour cacher les cernes qu'elle avait sous les yeux.
Tout de noir vêtu.
Pas de robes.
Pas de jupes.
Un simple pantalon noir ajusté, un chemise de la même couleur et un blazer de la même couleur aussi.
Pas de talons.
Pas d'humeur.
Une paire de bottines noires mais si elle avait pu, elle aurait été en basket. Voir pas du tout.
Cheveux attaqués en un chignon.
Pas plaqué.
Rien.
Elle avait juste fait le strict minimum.
Même prendre une douche avait été compliqué.
3 jours.
3 jours que son grand-père était décédé d'une crise cardiaque.
3 jours qu'une grande veillée avait lieu dans le penthouse de sa grand-mère à New York.
3 jours que les gens venaient les voir pour les soutenir.
Les funérailles s'étaient organisés très très rapidement.
Pour Lynn, son mari devait être enterré rapidement pour rejoindre les cieux rapidement.
3 jours que c'était le silence.
Amara était muette depuis 3 jours.
Mais quand l'auteur vous dises muette, c'était muette. Pas un mot n'était sortie de sa bouche. Elle ne mangeait pas. Rien. Rien du tout. C'était impossible. Et elle était pas la seule dans cet état. Imani était dans la même situation. Mais Genesis...Gen c'était pire. Elle n'était pas sortie de sa chambre d'adolescente. Pas une seule fois. Pas une seule fois. Même pour saluer les invités. Elle n'était pas sortie.
C'était inquiétant. Très inquiétant.
Les jumeaux ne comprenaient pas trop.
C'était confus.
Car Andrew leur avait tout simplement dit que leur grand-père était parti pour un très long moment et ils ne cessaient de demander quand est-ce qu'il allait revenir.
Et la relation avec Genesis...Genesis ne voulait voir personnes. Et quand elle entendait Andrew dire aux garçons qu'elle dormait mais qu'ils pleuraient parce-qu'ils voulaient la voir, elle se sentait impuissante. Elle n'avait malheureusement aucun amour à apporter. Aucun. Elle les aimait du plus profond de son cœur mais là elle n'était plus mère. C'était juste une fille sui avait perdu son papa.

Si vous saviez comment du côté d'Erik c'était aussi catastrophique. Le problème c'était que c'était lui l'homme de la famille maintenant. Et il devait se montrer fort pour soutenir sa mère, sa sœur, son fils, sa fille, ses nièces et ses neveux.
La charge mental était énorme. Et il pleurait le soir dans les bras de sa femme. Bianca qui était au sein de cette famille depuis tellement longtemps était aussi énormément dévasté. Davis l'avait tellement intégré à la famille. Un merveilleux beau-père.

C'était le chaos.
Le chaos.

Colline s'était chargé de prévenir les amis d'Amara à sa place.
Et elle s'était permise de prévenir Zachary.
Car il était ici et que l'épisode de la mort, ils connaissaient. Ils avaient vécu ça à deux.

C'était simple.
Amara avait retiré toutes les notifications de son téléphone sauf pour le travail.
Ils lui avaient accordé après les vacances se thanksgiving une semaine pour se rétablir du décès donc après les vacances elle allait pouvoir resté hiberner.
Mais le reste elle ne voulait rien savoir. Elle ne voulait personne. Personne.

Son père avait tenté des centaines de fois une approche mais rien ne sortait de sa bouche.
Il lui apportait de quoi manger devant sa porte et le plateau restait intacte. Seul  le verre d'eau se vidait.

Andrew tenait bon car il savait que ce n'était que le début.
Il dormait seul.
Il rejoignait Genesis.
Et dans la nuit, il la sentait toujours se faufiler sous les draps.
3 jours qu'il n'avait pas embrassé sa femme.
3 jours qu'elle aussi avait perdu sa voix pour parler. Les Seuls sons étaient ses pleurs.

C'était dur.
Et comme dit précédemment, ce n'était que le début.
-

Amara descendait les marches du penthouse pour arriver dans la pièce à vivre. Sa famille Carter était là prêt à aller à l'église.
Église ensuite cimetière.
Elle ne savait pas si elle était prête pour ça. Mais elle n'avait pas le choix.
-
Le petit frère de Davis, un homme qui n'avait jamais fait son apparition dans l'histoire mais qui était présent dans les vies de nos protagonistes, avaient organisé pas mal de choses.
Et il avait loué des vans pour les trajets.
Trajet qui s'était fait silencieusement.