Zachary Kenneth Campbell

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Les pleurs de sa nièce.
C'était ce qu'il entendait.
Il était enfermé dans sa chambre.
Et il entendait les pleurs de sa nièce.
Il entendait la femme qu'il aimait lui dire au revoir.
Il aurait aimé la consoler. Mais il pouvait pas sortir d'ici sans être complètement anéanti.
Alors il restait là devant sa porte fermé les yeux fermés. Jusqu'à recevoir une lettre derrière la porte qu'il avait lu et relu. Et qu'il avait dû accepter qu'elle était partie.
Après ça, les jours n'étaient plus les mêmes.
Il était rentré à newyork une semaine histoire de veiller sur sa mère et sa petite sœur. Puis le retour à Tampa, sourire aux lèvres, retour des entraînements, sourire aux lèvres, Sandy qui l'appelait toutes les deux secondes, Félix qui lui envoyait des messages, Ali et aisha qui lui apportaient tout le temps à manger, Scott qui dormait même chez lui pour être sûr qu'il allait bien.
Les matchs s'enchaînaient, il jouait sans jouer. Il allait dans les vestiaires il rentrait chez lui direct quand c'était à domicile et il allait direct à l'hôtel quand c'était ailleurs victoire ou pas.
Il ne dormait plus.
Amber se couchait près de lui il pouvait rester des heures à observer le plafond.
Il ne mangeait plus. La nourriture lui donnait envie de vomir.
Il se remplissait d'eau et de protein shake mais apparement ça fonctionnait pas car il se voyait maigrir a vu d'œil.
Les cuisses qui pouvait supporter des centaines de kilos ?
Plus là.
Les bras qui pouvait porter s'il le voulait des tas de cartons remplis ?
Plus là.
Il se retrouvait avec un corps qu'il n'avait pas vu depuis longtemps
Il avait été comme ça au lycée et c'était déjà considéré comme assez imposant mais aujourd'hui ça n'avait rien à voir
C'était un corps triste.
Il avait dû changer de costume pour son mariage car il baillait dans celui qui avait été fait de base.

Des mois que ça durait
Des mois que son père était parti et il avait l'impression que c'était hier
Il appelait claire tous les jours. Tous les jours. Il veillait sur leslie malgré la distance.

Des mois que Amara était partie.
Ça aussi ça avait fait mal.
Une gifle.
Il avait eu l'impression de se manger une gifle.
Elle était partie sans se retourner.
Ses mots
" j'ai toujours fait de toi ma priorité"
Il avait retracé tout les moments passé avec elle pour comprendre où il avait merdé.
Et elle avait eu raison.
Il ne pensait pas que les choses qu'il lui demandait le mettait tout le temps lui en bonne position et dans un bon confort.
Il s'était senti con. Extrêmement con.

Ça avait été compliqué. De retrouver Amber après la Suède. Il était conscient. Qu'il avait ouvert son cœur à Amara et que c'était mal. Amber n'avait rien demandé. Rien. Il savait que c'était un batard. Et même avec tout ça, il continuait de rester avec elle.
Il était très attaché à Amber. Et il l'aimait. Car on finissait toujours par aimer une personne avec qui on passait tout son temps.
Mais l'amour qu'il ressentait n'était pas un amour inconditionnel.
Malheureusement.
Et il se persuadait qu'il pouvait être marier à Amber et être un minimum heureux.
C'était égoïste.
Il le savait
Elle lui avait dit.

Les mois passaient, il entendait des échos
Amara en couple et heureuse avec le joueur de nba. Good for her.
Elle publiait son livre et ça par contre il était extrêmement heureux pour elle. Il avait pas pu s'empêcher de lire les critiques. Bons et aussi mauvais. Mais il était trop fière d'elle.

Il continuait de préparer son mariage.
Il était inverti
Vraiment

Il retrouvait sa passion revenir
L'envie de vaincre
D'être au top
Ça lui revenait

Une invitation pour le match de NBA miami heat contre les hawks d'atlanta.
Il ne savait pas qu'elle allait être là
Mais elle avait été là
L'avoir croisé lui avait donné la nausée
Puis au retour de leur place il n'avait plus regardé le match mais qu'elle qui était assise de l'autre côté. Toujours aussi incroyable.
Sa chemise courte
Son pantalon qui retombait parfaitement sur sa paire de New balance.
Elle avait ses longues braids.
Ses abdos voyant
Elle s'était remit au pilâtes. Il le savait, ça se voyait.
Ses ongles.
Une manucure parfaite.
Son cou était dégagé
Et il n'avait qu'une envie
Y planter ses dents
Mais elle l'avait rejeté
Mais il savait
Il n'était pas fou
Il continuait de le sentir dans ses veines
Elle ressentait pareil
Ou alors il était fou
Peut-être.

AMARA 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant