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Erina

J'ai un mal de crâne horrible et je me sens nauséeuse. J'essaye d'ouvrir les paupières, mais en vin. Ce qui est étrange, c'est que mon appartement sent le renfermé, la poussière, le sang séché. J'arrive enfin à ouvrir les yeux, finissant par cligner à plusieurs reprises pour s'adapter à la pénombre. Aucune fenêtre donc aucune lumière possible. Je suis allongée sur un matelas posé à même le sol.

Les murs étaient gris, remplis de sang séché. Je pouvais constater au-dessus de moi, que la moisissure s'était logé un peu partout sur le plafond. Il faisait froid, trop froid. Je baissai les yeux et remarquai que je portais un simple t-shirt avec un leggins.

Étrange, je ne me souviens pas de mettre habille

Quelques souvenirs de la veille me revenaient petit à petit. Un élan de panique me submerge et il s'accroît lorsque je m'aperçois que mes mains sont menottées et un de mes pieds attaché à une chaîne, elle-même reliée à un anneau fixé dans le sol. Je suis encore un peu sonné, mais enfin, tout me revient, je parviens à comprendre comment je suis arrivé ici. Mais pourquoi, je ne sais absolument pas...

Vu l'état de la pièce où je suis, de crier ne servira strictement à rien. Je reconnais ce genre d'endroit... C'est une cave. À peine ai-je repris mes esprits, que la porte en métal juste en face de moi, s'ouvre brusquement, laissant apparaître un homme. Qui je suppose est celui qui m'a kidnappé.

Il est très grand, un mètre quatre-vingts, il doit avoir 25 ans tout au plus, des cheveux bruns coupés court relevés formant des bouclettes. Son visage est accentué par une barbe de quelques jours. À travers son t-shirt qui lui colle à la peau et un pantalon moulant, je peux remarquer qu'il possède un corps svelte mais athlétique.

Son t-shirt laisse apparaître un morceau de son tatouage sur son bras droit, mais également un genre de papillon sur la main droite. Sourcils froncés, regard noir, il me fixa longuement. Cet homme me semble sans âme, vide.

Il est horriblement flippant.

- Te voilà enfin. Prononça-t-il d'une voix qui me donna la chair de poule

- Que me veux-tu ? Demande-je d'une voix calme

Certes, j'avais peur, mais je ne voulais rien laisser paraître. Je ne veux pas être faible face à lui, face à un homme. Je suis tout de même nerveuse. Mon geôlier à sûrement du remarquer étant donné qu'un léger rictus se forma sur ses lèvres.

- Serais-tu nerveuse, Erina ?

- Absolument pas ! Et comment connais tu mon prénom, qui est tu au juste ?

- Une chose à la fois, mon trésor. Premièrement, c'est moi qui pose les questions ici et deuxièmement, je connais ton prénom simplement par ce que désormais, tu m'appartiens. Dit-il d'un ton ferme

- Je n'appartiens à personne !

- Où se trouve ton père ? Me dit-il en me foudroyant du regard

- Je te demande pardon ?

- Ou-se-trouve-ton-très-chère-père, Erina !

-Je... J'en ai aucune idée...

Il me fixa durant de longues secondes qui pour moi, m'ont paru des heures...

- Et tu bien sûr de toi, mon trésor ?

- Oui, oui, je suis sur...

Et il sortit en claquant la porte, me laissant seule. Je regardai autour de moi, je tirai sur les chaînes, comme si j'avais assez de force pour les enlever. Sans issues possibles, je me dirige tant bien que mal, dans le coin de la pièce sombre et étroite. Me recroquevilla sur moi-même etje ferma les yeux, en espérant que tout ça ne sois qu'un horrible cauchemar.

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Quelques jours étaient passants depuis ma légère discussion avec mon kidnappeur. J'entends parfois le son de pas qui passe devant ma cellule. Quand des hommes passent devant celle-ci et l'ouvre, c'est pour me balancer une bouteille d'eau que je bois d'une vitesse folle. Je suis affamée et je commence à faire de plus en plus de crise d'angoisse.

Le schéma se répète, comme avec Marc... Je pense beaucoup à Lucia, qui doit être morte d'inquiétude, je n'ai qu'elle... C'est la seule qui m'a soutenue et qui est resté à mes côtés malgré les obstacles de ma vie.

J'ai l'impression d'entendre sa voix. Mais la réalité me revient toujours. Je suis définitivement toute seule, ici, dans cette cellule sombre et moisi.

Je suis désemparée, désespérée. À chaque fois, les hommes rentrent et repartent sans rien dire où faire. Pourquoi moi ? Quand vais-je pouvoir enfin sortir d'ici ? Va-t-il revenir ?

J'espère avoir réponse à mes questions rapidement, que je puisse enfin être libre....

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Hey, voici le deuxième chapitre de sombre désir .

J'espère qu'il vous aura plu. ;)

Ps : Vraiment désolée pour toutes les fautes d'orthographe ou phrases mal écrites que vous allez pouvoir lire. Je fais de mon mieux.

A la prochaine pour un prochain chapitre, Kiss !

Sombre désir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant