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Nero

Je m'occupai de différents documents, quand un bruit sur la porte de mon bureau me fit relever les yeux.

- Entrez !

Un homme rentra, et prit place sur mon fauteuil, en faisant comme chez lui. Juan. Cela ne m'étonnait absolument pas de lui. Sans gêne.

Je me levai et me servis un verre de whisky.

- Que me vaut cette visite, Juan ?

- J'ai appris par le réseau, que tu l'avais enfin trouvé.

- C'est exact, sauf que désormais, elle est à moi.

- Si c'était que pour cela, je te prie de prendre la porte et de retourner bosser, le réseau à besoin de toi, Juan.

- Bien, Jefe.

Juan partit et j'en profite pour descendre à la cuisine me préparer un sandwich. Je n'ai toujours pas nourri cette fille, depuis que je l'ai enlevée. Cela, fait maintenant presque deux semaines. Je lui donne seulement de quoi s'hydrater.

C'est une phase de mon plan, pour la torture, pour qu'elle crache enfin le morceau et qu'elle me dise enfin où se trouve son estúpido de père. Je ne m'y connais pas trop dans le genre parce que d'ordinaire, je ne garde personne en vie.

Maintenant, face à la porte, qui renferme ma captive, mon sandwich et une bouteille d'eau dans les mains. J'entre et lui balance l'eau. C'est bien la première fois, que je lui apporte quoi que ce soit. Habituellement, ce sont mes hommes.

Recroquevillée sur elle-même, Erina, se relève et saute sur l'eau. Je constate que toutes les autres bouteilles sont remplies de son urine. Beaucoup d'autres l'auraient sûrement prise en pitié, mais moi pas, je n'ai de pitié pour personne. Je ne l'ai pas vue, depuis notre dernière discussion, qui n'avait abouti à rien.

Mais, maintenant que je suis devant elle, j'observe son visage, ses cheveux longs et sales. Ses petites joues creusées et ses vêtements poisseux et couvertes de poussières. Ses mains étaient toutes remplies d'écorchures.

Erina, regarda avec envie le sandwich que je tenais entre mes mains. Mais tout de même, de la haine et de la colère submergés ses yeux marron. Si les regards pouvaient tuer, je baignerais dans mon propre sang, à l'heure actuelle.

- Vas-tu continuer à me mentir, ou bien vas-tu choisir la meilleure option pour toi qui es de me dire où se trouve ton géniteur ?

Elle semble troubler d'entendre ma voix, elle me défie du regard et répond :

- Mais idiota, je vais devoir te répéter combien de fois, que je-ne-sais-pas !

Je lui lance un regard noir et réponds :

- Je vais te poser la question une dernière fois et vaut mieux pour toi que ta réponse sois positive si tu ne veux pas que je perdre patience, et Dieu seul sais qu'il ne faut surtout pas que je la perdre, mon trésor.

- Je te le jure, je ne sais pas ! Je ne l'ai pas revu depuis des années, depuis-

- Marc

Je le vois à ses yeux. Cette lueur de peur, elle est terrifiée, rien que d'entendre ce prénom.

                            He oui, trésor, je ne sais plus de choses sur toi, que tu ne le penses.

- Comment le connais tu ?

- Mauvaise réponse

Alors, elle se rapproche de moi, me défie du regard et prononce :

- Etant donné, que tu me connait tellement bien. Tu devrais savoir, que je ne dirais rien et que par la même occasion, tu peux aller de faire foutre.

D'un geste brusque, je lui attrape la tête et presse ses joues si fort qu'elle gémit de douleur. Elle est si amaigrie que je peux sentir ses os. J'ai remarqué également, des traces de coupures, des genres de cicatrices sur plusieurs partis de son corps.

- Tu n'as plutôt pas intérêt de jouer à la maligne avec moi, mon trésor, la menace-je. Tu n'a même pas idée de ce que je pourrais te faire.

Puis, sans que je ne m'y attende, une masse s'écrase sur ma joue. Cette puta vient de me gifler ?!

- Alors, ça Erina, tu vas le regretter ! Dis-je, alors que la colère montée

Je la détache des ses chaîne et la traîne, jusqu'à ma voiture. Je démarre en trombe et me dirige dans un endroit où je suis sûr qu'elle crachera enfin le morceau.

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- Lâche-moi sale psychopathe de merde ! Hurla-t-elle alors que je l'ai mis sur mon épaule.

- Ferme ta gueule Erina !

Elle hurlait de toutes ses forces pour que je la laisse partir. J'avais préalablement lu dans son dossier, qu'elle était claustrophobe et qu'elle craignait le noir comme la peste.

                                                Mais je m'en bats royalement les couilles.

                                                    Elle a voulu faire la maligne, très bien !

- Putain... cria t'elle

- J'espère que tu n'as pas le vertige Erina ! Dis-je le sourire aux lèvres

Sans attendre, je la poussai dans le vide. Je la rattrapai de justesse. Elle avait les larmes aux yeux et me suppliait de la laisser remonter.

J'adore ! Continue de me supplier Erina !

-Alors ? Tu vas me dire où se trouve ton PUTAIN DE PÈRE où je te lâche et tu meurs écrasée comme une merde !

- Mais je ne sais pas où il se trouve putain ! Je vais devoir te le répéter combien de fois merde !

Je la tenais plus que du bout de ses doigts.

- Et tu vraiment sur de toi Erina ?

- Oui, je te le jure ! Je ne sais pas ! Pitié...

Je décide de la remonter malgré mon envie brutale de la lâcher. Elle tombe à genoux et essaye de reprendre sa respiration.

                                                       Putain, elle va faire une crise d'angoisse.

Je m'avançais vers ma caisse quand un léger bruit attira mon attention. Erina venait de s'écrouler au sol, inconsciente.

                                            Elle commence vraiment à me les briser fort celle-là !

Je la prends par les jambes et la calai sur mon épaule. Je la dépose sur le siège avant et prends la direction du manoir. Arriver, je la jette dans la cellule, sans lui prêter attention et repartis à mes petites occupations personnelles...

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Hey, voici le troisième chapitre de sombre désir.

J'espère qu'il vous aura plu.  ;)

Ps : Vraiment désolée pour toutes les fautes d'orthographe ou phrases mal écrites que vous allez pouvoir lire. Je fais de mon mieux.

A la prochaine pour un prochain chapitre, Kiss !

Sombre désir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant