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Erina

Après la réunion, je suis montée dans la chambre qui m'étais attribué le temps que nous retrouvions Nero... La crainte m'avait complètement envahie. Une mafia adversaire me voulais, pour quelle raison ? Je n'en ai pas la moindre putain d'idée.. Un coup sur la porte me fit sortir de mes pensées.


- Je peux entrer ? Me demanda Kara

Je ne réponds rien et me contentai seulement de hocher la tête.

- Je voulais voir comment tu allais...

- Je vais bien.

Mensonge

- C'est bizarre, mais j'arrive pas à te croire Erina.

Je laissai le silence, répondre à ma place. Je ne voulais pas parler de moi maintenant ou bien juste parler. Je voulais juste qu'on me laisse tranquille... Kara était d'une gentillesse exorbitante, mais pour le moment, la seule chose dont j'ai besoin, c'est la solitude...


- Je comprends donc que ton silence veut simplement dire, tu peux partir ?


- Désolé...

Je ne veux pas la blesser ou la remballer, mais ayant été toujours seule, son aide m'apportera peu... Je sais que je devrais lui faire confiance ou bien rester auprès d'elle. Mais cela m'en est impossible.. Comme si une force m'empêcher de lui demander de l'aide.... Je relevai les yeux vers elle, en constatant qu'elle regardait mes bras dénudés...


- Erina.... Je sais que nous nous connaissons peu toute les deux... Mais, des fois de parler à des inconnus est mieux...


Je ne répondis rien, bien décidé à rester seule et à ne rien dire... Glissa la couette sur mes bras pour cacher ces horreurs et ferma les yeux. Je sentis un baiser sur mon front et la porte se fermer doucement...


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Nero

Mon œil me faisait un mal de chien. Il ne voulait toujours pas s'ouvrir et saigner... J'étais dans une toute petite pièce, plonger dans l'obscurité... Ces Hijo de puta, m'avaient attaches les mains et roués de coups... Il n'y avait aucune fenêtre. J'étais à genoux et attendais impatiemment leurs retours.


" En parlant du loup"


- T'es enfin réveillé, connard. Dit-il en riant


- Insulte-moi encore une fois, pequeña mierda et je découpe ta langue en quatre pour la donner à mes clebs !



- C'est ça Nero, continue de jouer au plus fort, on va bien se marrer. Dit-il en arrivant d'un pas décidé vers moi


- Et tu comptes faire quoi ? Hein ? Me torturer ? Mais je t'en prie, ne te gêne surtout pas ! Mais un conseil Edouardo, ne me le loupe pas cette fois-ci, car quand je sortirais d'ici, moi je ne te louperais pas et ça je peux te le promettre. Dis-je d'un ton provocateur et sérieux.

Il sortit de la pièce sans un mot de plus.


"Il a peur de moi et aura toujours peur"

Mais une chose m'interpella. Il n'avait pas fermé la porte en partant. Sois il était très con, sois, c'est que ce connard va profiter de mon état pour se venger.


"Pour le coup, j'aurais préféré la première option."


- Tu aurais dû fermer ta gueule, enculé !


Sombre désir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant