Avant-goût et question

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Rebonjour à tous ! Non je n'ai toujours pas terminé la réécriture malheureusement! Toutefois je souhaitais partager avec vous le prologue... Voyez ça comme un petit cadeau de noël pour vous remercier de votre patience ? XD

Plus sérieusement, cette nouvelle version est VRAIMENT très différente d'être humain, si bien que j'ai l'impression qu'il s'agit plutôt d'une tout autre fanfic kirugon avec comme point d'inspiration : être humain...

Je ne suis pas sûre si ce sera apprécier et donc j'ai décidé de partager le prologue afin que vous voyiez le tons (un peu) et la situation de l'histoire en espérant que vous puissiez me dire si vous voulez cette version 2.0 ou si c'est bien trop différent d'être humain (et que vous trouviez que vous aimerez moins car ce n'est pas ce à quoi vous vous attendiez)

Alors donnez moi des nouvelles ?

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Prologue


Amitié. Selon le dictionnaire, ce mot signifie « Sentiment d'affection entre deux personnes ; attachement, sympathie qu'une personne témoigne à une autre ». Pourtant, je n'ai jamais connu un tel sentiment pour quiconque. En 17 ans de vie, ce qui se rapproche le plus à l'amitié est la relation que j'ai avec ma petite sœur, Aruka Zoldick. Je ne m'en suis jamais plains, bien au contraire! Après avoir subi harcèlement, menaces et tout ce qui est associé avec ces mots, j'en ai conclu que les relations humaines ne m'étaient pas vraiment essentielles. Alors je suis resté seul, avec Aruka. Durant toutes mes années de collège, je n'ai pas eu de vrais amis. Bien entendu, je n'ai jamais été seul non plus! Lorsque j'étais séparé de ma sœur, que je n'écoutais pas de musique et n'écrivait pas, j'étais entouré de camarades de classes. Étais-ce pourtant des amis? Non, seulement des camarades. Des partenaires avec qui partager les réponses des devoirs ou avec qui se plaindre des différents professeurs. Ni plus, ni moins. Je n'avais aucune attache à leurs égards, et je n'en voulais pas non plus. L'homme est égoiste, cruel et hypocrite, voilà ce dont j'ai toujours su. Car sinon, pourquoi les amis de ma sœur l'insulterais-t'elle? Pourquoi mes parents agirait-ils aussi cruellement? Pourquoi mes frères seraient-ils ce qu'ils sont? Ah, si l'humain n'est pas aussi perfide que je me plais à le croire, alors pourquoi ma vie est-elle ce qu'elle est?

Ne vous méprenez pas, je ne suis pas battu, je ne meurs pas de faim et je ne suis pas harcelé sexuellement. Je ne porte pas des chandails à manche longues afin de cacher des blessures et je n'ai pas appris à porter du maquillage pour cacher des yeux aux beurres noires loin de là! Pourtant, je sais que c'est déjà arrivé. Lorsque j'étais enfant, 8 ou 9 ans environ, ma vie n'était pas aussi calme. À cette époque, ma mère ne prenait pas ses médicaments, mon père ne faisais que fuir ses problèmes dans l'alcool et moi, je n'étais pas encore suivit par un psychologue pour gérer mon problème d'anxiété. Certes, la vie n'est pas rose même aujourd'hui, mais j'ai dorénavant des solutions pour fuir ce monde lorsque tout devient insuportable et surtout, ma sœur est née. Je suis un prodige à l'école et, même si je répète le mensonge du « j'obtiens des bonnes notes grâce au temps passés à étudier », la vérité est simplement que je me suis toujours débrouillé sans faire d'effort. Alors certes, ma vie n'est pas rose de bonbons, d'arc-en-ciel et de licornes, mais elle n'est pas non plus digne d'un cauchemar et c'est là l'important.

Malgré tout, je me suis fait une promesse... Une promesse que je vais tenir jusqu'au jour où je serais emporté par les faucheuses, où mon corps dénudé d'âme sera déposé dans un sobre cercueil où personne n'osera pleurer la mort de cet insolant solitaire répondant au nom de Kirua Zoldyck. Une promesse, pour me protéger, pour ne pas répéter mes erreurs d'antan; Ne jamais faire confiance à quiconque. Ne jamais ouvrir son cœur, à défaut de le voir en pièce à ses pieds. Telle est ma règle.

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