Prologue

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Petite précision avant de commencer: Je suis québécoise donc le lycée, c'est ce que je nomme: secondaire!
J'espère que vous comprendrez, si non, dites le moi et je vais vous éclairer!
Aussi, tout les personnages ont la même âge, soit 17 ans. (Je parle ici de Killua, Kurapika, Leolio, Ikalgo, Biscuit, Alluka, Neon et plus tard, Gon! L'âge approximatif des autres personnages sera toujours dit (ou il y aura un indice!) Bonne lecture!
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Depuis aussi loin que je puisse me souvenir, j'ai toujours eu des problèmes avec l'être humain. Intimidation, moqueries, bouche-trou... J'ai tout eu. J'ai aussi souvent déménagé, pour avoir une meilleure qualité de vie, mais rien n'y faisait. C'était toujours la même chose. Il y avait toujours quelqu'un pour me faire du mal. Pas physiquement, non, mentalement. Et je peux jurer que les blessures mentales sont les pires. Elles ne peuvent pas se guérir, jamais. Elles resteront toujours dans ton coeur, tel un traumatisme, te tétanisant et t'empêchant d'avancer d'une manière ou d'une autre. Il restera toujours des séquelles lorsqu'on t'atteint mentalement... Je me suis déjà fait intimider par celui que je considérait à l'époque comme mon meilleur ami. Aujourd'hui, je ne dit plus le mot "meilleur ami". Les faux espoirs, j'ai connu. Un peu trop, même. Et j'ai compris une chose: L'espoir est mauvais. Très mauvais. Trop mauvais... Il te montre ce qu'est le bonheur, te plonge dedans, il te permet d'aimer et puis, tout d'un coup, il te retire tout. Il te laisse avec un goût amer dans la bouche. Parce qu'il t'a montré tout cela, et t'a ensuite laissé retomber dans une vie dégoutante. En un seul mot, l'espoir est synonyme de dépression. De détresse. L'espoir, il ne faut pas lui faire confiance... Jamais. C'est la règle.
Pourtant, malgré toute cette douleur, j'étais bien. Car j'étais seul. J'ai appris à me retirer de la société, à vivre ma vie sans avoir de liens. J'ai appris à ne pas faire confiance et c'est ce qui m'a permis de vivre enfin. J'ai enchaîné mon coeur dans une énorme cage métallique, et je ne l'ai plus laissé sortir. J'avais enfin compris que j'étais bien mieux seul qu'entourés de personnes qui te juge, t'insulte et te déteste. Malheureusement, tout cela n'a duré que très brièvement. Car, en entrant au secondaire, tout a changé... J'ai libéré mon coeur, accordé ma confiance et cessé de me protéger. J'ai eu des "amis". Mes parents, Silva et Kikkyo Zoldyck, mon frère aîné, Illumi ainsi que Kalluto, mon petit frère, étaient heureux pour moi. Car ma rencontre avec Ikalgo m'a changé...

Tout avait commencé en science, au début de l'année. Le professeur nous avait demandé de se mettre en équipe de deux, qui allait être nos équipes pour toute l'année. Solitaire comme j'étais, je n'ai pas bougé. Au diable les équipes, je travaillaient mieux seul de toute façon! Mais, un garçon est arrivé... Ikalgo. Plus petit que moi d'au moins une tête, cheveux rouges et pleins de tâches de rousseurs, il avait l'air très timide. Caractère qui s'est avéré exact, lorsqu'il s'est mis à me parler. Il m'a demandé si je voulais bien faire équipe avec lui. Je l'ai regardé d'un oeil mauvais, ait soupiré et lui ait dit de faire ce qu'il voulait. Alors, il s'est assis à mes côtés et nous avons fait connaissance. À la pause, il me présenta son ami, et qui devint rapidement le miens aussi, Leolio. C'était un garçon très sympa, malgré ses sautes d'humeur très fréquentes. Il faisait beaucoup plus vieux que son âge, mais je m'en foutait. On est rapidement devenus de très bons amis, tout les trois, et je dois l'avouer, cette situation me rendait bien heureux. C'est un an plus tard que Kurapika rejoint nos rang et deux autres années plus tard que notre bande s'agrandit considérablement. En effet, trois filles vinrent vers nous, des connaissances de Kurapika à ce qu'il paraît; Biscuit, Alluka et Neon.
Je m'entendais très bien avec les deux premières. (même si j'adorais me moquer gentiment de Biscuit!) Mais avec Neon, ça collait pas. Elle était insupportable et m'énervait au plus haut point. Pourtant, je n'ai jamais rien dit. J'avais beaucoup changé, avec ceux-là. Je redevenais de plus en plus sociale et souriant. Je commença à faire confiance et à être toujours avec eux. C'est toujours ainsi aujourd'hui. Mais maintenant, je sais que j'ai fait une énorme erreur... Accordé ma confiance, devenir amis avec eux, baisser ma garde... Tout était une erreur... Je le sais, maintenant. Parce qu'ils m'ont acceptés tel que je suis. Ils m'ont pardonner mes défauts, m'ont parlé. Ils m'ont aider et c'était une erreur. Car il va arriver quelque chose de très mauvais... Ils vont me faire du mal, et je leurs rendrait la pareille, je le sais... Ils vont finir par me trahir, m'intimider, se moquer de moi... Et si ce n'est pas eux, ce sera moi. Je vais encore être blessé, sinon ce sera eux. Je crois même que ça a déjà commencé. Ils doivent avoir du mal à me supporter, maintenant. C'est vrai quoi! Je suis nul à tout, j'abandonne chaque projet que j'entreprends, je ne suis ni drôle, ni aimable. J'ai le sourire le plus ignoble, je suis laid aussi bien intérieurement qu'extérieurement, je ne fais que leurs causer des ennuis... En bref, je suis le boulet, le type qu'on évite à tout prix... Alors j'ai du mal à croire qu'ils m'aiment vraiment. C'est impossible, ils jouent la comédie. Et bientôt, ils ne pourront plus se retenir. Ils vont exploser et me faire du mal. Et si ils m'aiment vraiment, c'est qu'ils sont cons... Ou fous... Ou les deux...

Je leurs serait toujours reconnaissant pour tout ce qu'ils m'ont fait, mais ça ne peux plus durer. Je dois arrêter, mettre fin à tout ça, sinon je serais encore blessé. Depuis que je les connais, je suis devenu faible... Indépendant. Ils vont m'abandonner, comme tout les autres. Mais cette fois-ci, je n'y survivrai pas. Je suis tellement affaiblit, sans plus aucune protection, que lorsqu'il me blesseront, je ne pourrais plus vivre... Alors je dois trouver un moyen de me protéger, avant que tout cela n'arrive. Je dois m'éloigner d'eux. M'éloigner pour reforger une barrière autour de mon coeur. Je dois remettre la cage en place... Je sais ce que je dois faire et pourtant... Je n'y arrive pas. Je ne veux pas être seul, à nouveau. Parce que l'espoir m'a atteint. Maintenant que j'ai connu l'amitié, la vraie, je ne veux plus revenir en arrière. Et pourtant, je le dois. Je dois empêcher l'inévitable de se produire... Je dois empêcher de blesser quelqu'un, ou d'être blessé. Je dois cesser d'écouter mon coeur, et tout de suite...
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Voilà le prologue! Il est très long, plus que les prochains chapitres! J'espère que vous avez aimé malgré le fait que ce soit assez triste! Sur ce, à la prochaine!

Être humain Où les histoires vivent. Découvrez maintenant