Chapitre 3

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Dans l'autobus, je m'installe dans le fond, à l'abri des regards. De toute façon, il me reste encore 45 minutes avant d'arriver...
Linkin Park fait soudain place à Bring me the horizon, avec ma chanson préféré: Can you feel my heart. Je souris, puis ferme les yeux, me délectant de cette magnifique chanson. Je pose la tête sur la vitre, et sans même m'en rendre compte, je me met à fredonner, connaissant cette chanson par coeur.

" Can you hear the silence?
Can you see the dark?
Can you fix the broken?
Can you feel... Can you feel my heart?

Can you help the hopeless?
Well, I'm begging on my knees...
Can you save my, bastard soul...
Will you wait for me?"

Soudain, je me rend compte que tout les regards sont posé sur moi. Je deviens rouge pivoine et me tourne vers le paysage, arrêtant de chanter. Merde... Qu'est-ce qu'ils ont à me juger? J'ai le droit de chanter! J'essaye d'oublier cet incident, avec peine. Puis? ma partie préféré de la chanson commence, et je me remet à chanter, dans ma tête cette fois-ci:

"I'm scared to get close,
And I hate being alone,
I long for that feeling to not feel at all,
The higher I get,
The lower i'll sink,
I can't drown my demons, they know how to swim..."

Ce passage me représente énormément. Je me le dit souvent! J'ai peur d'avoir des amis et d'être par la suite blessé, mais en même temps, je déteste la solitude, n'y étant plus habitué... Sauf que maintenant, le problème est réglé, non? J'ai frappé Ikalgo, c'est finit à présent. J'ai tout perdu... Soudain, on arrive à mon arrêt. Je me lève, ramasse mon sac et me précipite dans l'allée. Malheureusement, je ne vois pas le type, un garçon de mon âge qui a probablement séché les cours comme moi, mettre sa jambe devant moi. Je tombe dans l'allée, mon sac s'ouvrant et tout mes cahiers s'éparpillant au sol. J'entend le type et ses amis éclater de rire et prendre mon cahier. Je me relève et tente de reprendre ce qu'il m'a volé, sans succès. Il est bien plus grand que moi! Il se met à lire, à voix hautes, toute l'histoire que je rédige en ce moment. À nouveau, je saute afin de reprendre ce qui m'appartient, mais il évite mon "attaque". Je vois tout les autres se mettre à rire de moi et les larmes me montent aux yeux, sans que je ne puisse les retenir. Foutus êtres humains. FOUTUS ÊTRES HUMAINS!

-Oh! Le pauvre petit! Regardez, il pleure! Lance soudain mon bourreau.

Aussitôt, je commence à trembler, de rage cette fois-ci. Non, mais il se prend pour qui ce sale con?! Je le regarde avec des yeux d'assassin, l'air de lui dire: Donne moi ce stupide cahier ou crève lentement et dans la plus terrible douleur qui sois.
Puis, je tend ma main vers lui, toujours avec le même regard. Le plus étonnant, c'est que le type recule, comme apeurés, et me rend mon cahier! Puis, il baisse la tête et s'excuse. Je suis surpris, mais je ne le montre pas. Je reprend plutôt mon sac et sort de l'autobus, sans un regard en arrière. Que vient-il de se passer? Serait-ce... Non, sûrement pas! Mais... Et si j'avais trouvé un moyen pour éviter les contacts humains? Si j'avais maintenant une méthode, une arme contre tout ces cons? Ça serait formidable. Mon regard... Avec ce regard, je suis sûr que plus personne m'approchera et donc, que je ne serais plus jamais blessé! Et je ne blesserais plus personnes! C'est donc avec un espoir nouveau que je me dirige chez moi.
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Voilà! Désolé pour le retard, je n'ai pas eu le temps d'écrire ces derniers jours... Mais au moins, ce chapitre est enfin là! Le prochain n'est pas rédigé et j'ai beaucoup de chose de prévue donc, il sera publié sûrement dans deux jours... J'espère avoir le temps avant, mais bon!
Sinon, j'espère que vous apprécier toujours et puis, à la prochaine!

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