Chapitre 5

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Chapitre quelques peu spécial, et il y en aura d'autres similaires à celui-ci. C'est la séance de Killua et sa psychologue, il n'y a pas vraiment d'action, plus des paroles! Bonne lecture!
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-Bonjour, Killua. Comment vas-tu aujourd'hui?

-Comme d'habitude.

-Veux-tu m'en parler?

-Pas vraiment.

-Pourtant, tu le dois!

-Non.

-Bon, d'accord... Je vais te poser les questions habituelles alors...

-Si tu veux.

-T'est-tu auto-mutilé aujourd'hui?

-Non.

-C'est bien, il y a des progrès!

-Non.

-Comment ça?

-Vous voulez vraiment savoir pourquoi?

Je rigole un peu et me redresse dans mon siège. Je regarde la psychologue droit dans les yeux avant de continuer à parler.

-Mes amis m'ont tous laissé tomber, il m'ont blessé comme je le craignais et je leurs ait rendus la pareille. Tout le monde m'évite et, malgré ce que je laisse paraître, j'en peux plus. À mon visage, on dirait que je suis heureux d'avoir retrouvé la solitude, et pourtant je déteste cela. J'aimerais tant reparler aux autres, mais j'en suis maintenant incapable. Comme si j'avais l'amitiophobie, ou appeler cela comme vous voulez, sans même l'avoir souhaité. Je ne m'auto-mutile plus, mais c'est pas l'envie qui me manque. J'ai faillit me suicidé hier car j'en pouvais plus, mais je ne l'ai pas fait. J'ai des envies meurtrières à tout les jours, je crois que je vais finir par devenir un criminel. J'ai un énorme trou au lieu d'avoir un coeur et je veux que ça s'arrête. Je sers à rien, je suis horrible. J'ai les pires moyennes de toute l'histoire, c'est-à-dire zéro dans tout mes cours. Mes parents ne font que me hurler dessus à cause de ça et mes frères n'osent même plus me regarder tant ils ont honte. Vous en voulez encore? Car si vous voulez, je peux vous dire à quel point ma vie va mal, et ça va prendre sûrement une semaine à tout vous raconter. Mais moi, ça me fait chier de tout dire alors j'arrête là, que vous le vouliez ou non.

Je me lève, mais la psychologue me retient.

-Attend, Killua. Parlons encore un peu.

-J'ai rien d'autre à dire.

-Alors ne fait que répondre à mes questions.

Je me rassois, lui faisant signe de continuer:

-Écoute-tu tes professeurs?

-Non.

-Pourquoi?

-Parce que j'ai toujours mes écouteurs dans les oreilles. Ça m'empêche de penser à ma vie, et ça m'empêche d'entendre les autres autour de moi.

-Quelle est ta chanson préféré?

-Je n'en ai pas.

-Alors lesquelles écoute-tu en ce moment?

-Des chansons dépressive. J'aime bien pleurer, l'habitude quoi.

Elle note quelques chose sur son cahier.

-Bien. Continuons. Tu dit que t'aimerais ravoir des amis, pourquoi juste ne pas faire le premier pas?

-Car plus personne ne veut de moi. Depuis que j'ai perdu mes amis, il y a trois semaines, je refuse tout contact humain. C'est plus fort que moi, tout ceux qui s'approche de moi, je les regarde méchamment et ils s'enfuient. C'est instinctif, pour m'empêcher d'être blessé à nouveau.

Elle note à nouveau quelque chose, hoche la tête, puis me regarde.

-Bien... Je crois que c'est tout... Aurait-tu autre chose à me dire, Killua?

Je ne lui réponds pas, et sors de la pièce. Il reste moins de cinq minutes à mon cours d'anglais, c'est donc pas la peine d'y aller. Le prochain, c'est science. Je décide donc d'aller tout de suite dans la classe de science. En chemin, un garçon m'arrête.

-Excuse moi... Tu peux me dire où est la classe de science, s'il te plaît?

Je l'ignore et le pousse. Il tombe par terre et je le regarde avec mon regard meurtrier.

-T'approche plus de moi.

Je m'en vais sur ses mots, sans aucune pitié pour l'autre. C'était à lui à ne pas me parler, tout le monde sais ça ici.
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Voilà le nouveau chapitre! Qui est le garçon que Killua a poussé? Mystère... Ou pas!
J'espère que c'était bien et on se dit, à la prochaine!

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