Jasmine la rebelle #2

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Aladdin soupira, et se rallongea, théâtral.

- Je donnerai tout pour sortir d'ici ! Diantre ! Si je sort d'ici je fais des alexandrins !

- Ah oui ? fit une voix derrière lui

Il se retourna. Dans l'ombre de la prison, un vieillard décharné regardait Aladdin.

- Si tu es prêt à tout donner, suis-moi. Je te fais sortir d'ici.

Aladdin ne réfléchit pas au conséquences de la dette, et tout ça, et fonça.

Le vieillard ouvrit une trappe magique, et un tout petit couloir se présenta alors aux deux hommes un couloir noir.

Suivi par Aladdin, ils s'engagèrent dans le lieu, et avancèrent en crabe. Ils entendaient les conversations des pièces adjacentes.

"... Mon précieux... Sauron !..."

" Carapuce, attrape... "

Aladdin s'arrêta un moment.

- Attendez, c'est un ami à moi.

Il toqua le long de la paroi.

- Wesh Sacha bien ou quoi ?

- Aladdin ?! Ça va et toi, gros ? On se prend une pokéball un autre jour avec plaiz' mais là je suis sur une grosse affaire !

- Bizz mec !

Il suivit alors le vieillard, qui avançait toujours.

- Alors, le vieux... On va où ?

- Patience, petit... On va chercher ma petite lampe.

Aladdin eut un mouvement de recul:

- Excusez-moi, mais mon forfait ne prend pas les vieux pervers.

- Petit con. C'est un lampe magique, tu vas me la rapporter, et tu reprends ta vie pauvre et à chier comme si on avait rien fait.

- Et elle fait quoi cette ampoule magique ?

- Lampe.

- Lampe, ouais.

- Elle offre des super smartphones... fit le vieux en salivant.

Car oui, le vieux était Jafar, mais bon, on vieillit tous un jour, hein. ( Il était déjà vieux avant, alors...)

- Je déteste cette voix off. grogna le vieux. Bon, tu viens, petit ?

- Ok. Je ne sais pas qui tu es, pourquoi tu fais ça, mais je vais le faire quand même !

- Ah ? lui répondit-il, légèrement étonné

- Ah, bah, sinon on fout en l'air le scénario.

- Ah, pas con. Suis-moi.

Ils prirent deux ânes, et commencèrent à traverser le désert. Le sable brulant et le vent chauffaient les dunes, dans un paysage paradisiaque.

- Paradis fiscal... bava une nouvelle fois Jafar-le-vieux.

Ils arrivèrent finalement à un grand château de sable, qui avait vaguement un air de famille avec un tigre.

Nan, plutôt un chat.

Un petit chat.

- C'est ce truc ? demanda Aladdin, désabusé, mais c'est pas une lampe, c'est un château de sable, votre truc !

- T'es con ou quoi ?! Il est dedans !

- Ah. Bon, bah go. À plus tard, hein !

Aladdin entra avec son fidèle singe Abu dans la gueule du... truc.

- Ça pue là-dedans, merde !

/// L'auteur, ayant franchement besoin d'argent de poche pour s'acheter un bob chez Darty, a incorporé des pubs, veuillez l'excuser.///

" Avec freedent, pas besoin d'être un gros matou ( en sable ) pour sentir bon de la bouche ( ce qui est faux c'est horrible.)!

 Avec les nouveaux freedents gout ail, vous sentirez la fraicheur ( à voir ) jusqu'au Sahara ! ( Si vous êtes déjà là-bas, ça va pas faire beaucoup de trajet.) "

Aladdin reprit son souffle:

- Désolé, chat, j'ai un forfait limité en parenthèses.

- Pas de problème, humain. lui répondit la tête de chat en sable.

Aladdin descendit alors l'échelle de la gorge de l'animal. C'était un puis profond et (presque) sans fin. (Oui, sinon, le scénario...)

- Bordel, voix off, on avait dit quoi avec les parenthèses ? fit Aladdin, un brin énervé.

Désolé. Reprenons. Il arriva finalement dans une salle ronde éclairée par des néons violets... Où se tenait une lampe à huile.

Aladdin entreprit alors de dévisser une ampoule de néon. On cherchait bien une lampe ?

- Alors, petit, tu as trouvé ?

- Attend... Faut que je dévisse l'ampoule et tout !

- Mais t'es... C'est le récipient qu'il faut prendre !

- Aaaaah... Je pouvais pas savoir, moi !

Aladdin prit vite la lampe, et commença à remonter. Mais... Le gros chat en sable avait sentit qu'on lui prenait un organe.

- Hé, humain, tu vas où avec mon foie ?

- Euhm... Nul part ?

L'échelle en sable commença à s'effriter.

- Faux ! Si des pèquenauds sortis de nulle part commençaient à me piquer mes affaires , je vais faire comment ?

Aladdin arrivait à l'air libre. Il n'avait plus qu'à gravir les derniers échelons... L'échelle n'était presque plus visible.

- Humain rend-moi la lampe !

- Donne moi la lampe. fit le vieux, alors qu'Aladdin arrivait presque.

Il lui tendit, et le vieil homme se baissa pour la prendre avidement et perdifiquement. Mais un énorme "crack !" se fit entendre. La tête de Jafar devint alors toute blanche, rouge, puis violette.

- MoN... Dos... dit-il dans un souffle

Et comme il était baissé, Aladdin en profita pour attraper sa main et se hisser à la surface à temps, avant que toute la gueule du chat se transforme en puis de sable meurtrier. 

Mais le vieux, toujours avec son dos coincé, ne put reprendre l'équilibre et bascula directement dans la gueule du chat pas content du tout.

- Papy ? 

Aladdin se releva, et regarda autour de lui. Ou était le vieux ? 

- Oh, il a dû me lâcher là, pas grave. 

Aladdin jeta la lampe dans le puis, et retrouva sa misérable existence.

Lui et Jasmine ne furent pas heureux, puisqu'ils ne se sont jamais rencontrés, et n'eurent pas d'enfant. Jasmine mourut quelques jours après, lorsque sa panthère, dans un excès de joie, lui sauta dans les bras, paix à son âme. Aladdin mangea Abu, mais se fit prendre des années après pour avoir volé des sous-vêtements. Il finit sa vie en prison.

Si les Disneys nous étaient comptés...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant