Folle

Chapitre 6

"Bon écoute Louve, je trouve ça louche moi aussi, mais... Ta "mamie gâteaux"... Elle est sénile ou... ?

- Non ! Elle n'est pas sénile ! Elle a encore toute sa tête. Et c'est pour ça que ce qu'elle m'a dit m'inquiète... Elle avait l'air apeuré... Dis-je en tremblant.

- Si tu veux je peux les pirater !

- Ma mère est une pirate professionnelle. Je doute que tu y parviennes.

- Oui, je comprends... Attends ! QUOI ?! COMMENT ÇA TA MÈRE EST UNE PIRATE PROFESSIONNELLE ???

- Ah oui...! J'ai oublié de te le dire... La boulette pensais-je.

- "Oublié"... T'es sérieuse là ? Son ton indiquait le jugement.

- Tu m'as toujours dit de préserver mon identité.

- Bon écoute, je t'ai piratée dès que tu m'as ajouté en ami sur le dark web, je te l'ai jamais dit, mais je connais ton identité.

- Ah bon ?

- Oui et normalement, si tu avais l'habitude de pirater des gens tu l'aurais remarqué.

- Je connais quelque technique de piratage parce que j'ai vu ma mère faire. Et sinon, je t'en veux pas de m'avoir piratée, mais quand est-ce que tu allais me le dire ?

- Eh... Jamais ? Non je rigole ! J'attendais le bon moment pour te le dire. Bref... Tu disais ?

- D'accord, je disais quoi moi... ? Ah oui ! Si mamie gâteaux dit vrai et que tu pirates ma mère, tu pourrais te faire tuer... Et il est hors de question que tu meurs à cause de mes histoires !

- T'inquiète, j'ai l'habitude ! Dit-il en rigolant.

- NasaInfo, je suis sérieuse ! Dis-je d'un ton déterminé.

- Je sais, mais ne t'inquiètes pas, je ne pourrai pas maintenant. J'utilise un ordinateur portable qui n'est pas à moi, dans un lieu où je ne vais jamais, je te transmettrai les infos et j'abandonnerai le PC.

- Et cache la caméra de l'ordinateur et ne parle surtout pas.

- T'inquiète je gère, je le ferai dans quelques mois. Pour avoir le temps de tout préparer.

- D'accord. Je peux te poser une quelconque ?

- Oui ?

- Je peux t'appeler autrement que "NasaInfo" c'est trop long...

- D'accord alors appelle-moi Alexis !

- Pourquoi Alexis ?

- C'est mon prénom, patate !

- ET COMMENT JE POUVAIS LE SAVOIR ?!"

On a continué à discuter toute la journée. Cela m'a fait beaucoup de bien.