~Outer Banks //JJ : deux Âmes-Soeur~

Chapitre 30 : "Je vais te baiser..."

-Je n'abandonnerais pas !

C'est ce que tu te répètes sans cesse dans ta tête. Cela fait bientôt une semaine que les Pogues sont partis, sans toi. Ou du moins, tu les as sauvé ! Le bateau n'est toujours pas parti d'Outerbanks, il doit justement partir aujourd'hui. Il faut donc que tu partes dans les heures qui viennent si tu veux avoir une chance de t'en sortir et de pouvoir retrouver tes amis et JJ.

Rafe te détient prisonnière sur le bateau. Il te frappe, te menace constamment, il te fait du mal qu'il soit physique ou mental. Rafe n'a aucune pitié envers toi, il est sans cur.

"Obéis moi ou tu le regretteras !" c'est ce qu'il disait à chaque fois qu'il te disais un ordre. Il te la déjà fait regretter plusieurs fois mais ton désir de t'échapper était plus fort que toute la violence qu'il pouvait t'infliger. Après tout, tu t'en sortais toujours. Chaque obstacle tu les as passé peu importe le prix que cela allait te coûter. Alors ce n'est pas aujourd'hui que tu allais tout laissé tomber.

Il est midi et Rafe arrive pour te nourrir ou du moins ce qu'il appelle comme ça. Tu le vois entré, un bol à la main.

-R : Tiens ! Je t'apporte ta soupe, tu as intérêt à la manger !

Tu repousse la soupe sans qu'aucun mot ne sorte de ta bouche. Mais, contre toutes attentes, Rafe ne s'énerve pas. Il te glisse gentiment le bol au-dessus de ta tête sans rien dire, juste en te regardant. Tu sais que cela va mal se finir, il n'a jamais réagi comme cela auparavant mais tu sais qu'il veut quelque chose. Et, tu regrettes le pire.

Après t'avoir redonner le bol, tu sens une main glissé le long de ta cuisse. Tu ne sais pas quoi faire, crier l'énerverait, pleurer aussi et tu ne veux pas que cela arrive. Non !

Tu essaies de ne montrer pour le moment aucune émotion pour ne pas l'énerver ou pire encore. Tu ne sais ce qu'il pourrait se passer avec Rafe. Quand soudain, une idée te vint à l'esprit.

-Et si j'entrais dans son jeu, lui faisant croire que je suis tombé amoureuse de lui

Tu réfléchissais à cette idée qui peut-être dangereuse mais entre nous, qu'est-ce que tu avais à perdre. Tu n'avais plus de liberté, plus de droits, plus rien La réponse a donc été vite choisie, tu ferais semblant de l'aimer.

Il te caressait le bas de la jambe pour remonter jusqu'à la cuisse puis remontait plus haut. Cela te procurait un plaisir étrange désagréable mais d'un côté agréable en même temps. Il remonta de plus en plus haut jusqu'à toucher le point sensible. C'est à ce moment là que tout devait se jouer, il fallait aller assez vite. Pas une seconde ne passa que tu te mises assise sur Rafe. Vous vous embrassez passionnément, du moins la passion était pour Rafe. Toi, tu essayais de maintenir ton rôle. La jeune fille qui était tombé amoureuse de son agresseur. Il est vrai que ça aurait pu se passer comme cela mais ton cur était déjà pris par JJ. Et puis, comment aimé un homme qui vous a tiré dessus à mainte et mainte reprises.

Tu sentis une bosse, arrêta d'embrasser Rafe et le regarda.

-Je te fais de l'effet à ce que je vois.

-R : Tu veux voir ce que moi je peux te faire ma jolie ?

Tu l'embrassas en signe d'acquiescement et en même temps que Rafe de déshabillait. Il t'embrassait le long de ton cou pour descendre plus bas et encore plus bas. Il te procurait du plaisir mais la seule image que tu voyais était JJ.

Rafe remonta puis te chuchota :

-R : Je vais te baiser jusqu'à ce que tu ne puisse plus crier ni marcher.

Rafe te pris puis passa tes jambes autour de son cou pour pouvoir te maintenir en place. Et puis il tenu sa promesse. La sensation qu'il t'avait procuré était spéciale. Tu avais aimé, certes, mais en même temps avais détesté.

Après votre petite partie Rafe parti directement mais il oublia de refermé la porte de ta chambre derrière lui. Le moment était venu de partir de cette prison.

Tu te levas sans trop faire de bruit pour ne pas attirer l'attention et ouvrit la porte en prenant soin de ne pas la faire grincer. Tu regardas de tous les côtés et ne vis personne alors tu partis de cette chambre qui servait de prison