Le repas se passait bien. J'avais l'impression de manger avec ma famille, plusieurs siècles auparavant. Ils étaient un peu près semblable dans leurs manière d'agir. Sa mère essayait de me gaver de pâtes à m'en exploser l'estomac, son père me posait des milliers de questions sur mon métier et sa petite sœur me racontait ses histoires d'enfant. Lyana quant à elle, me lançait plusieurs fois des regards auxquels je répondais par un subtil clin d'œil.
- Je vais devoir y aller. Demain, j'ai une réunion importante à 8 h et, si je la manque encore une fois, ma secrétaire va se fâcher sur moi. Merci pour le repas.
- C'était un plaisir Eleanor. Reviens quand tu veux, je suis sûre que Lyana n'y verra aucun inconvénient.
Lyana rougit sous les remarques de son père et me raccompagna précipitamment à ma voiture.
- Amuse-toi bien demain, Lyana. Je suis sûre que tu vas adorer le soleil et l'architecture française.
- Merci. Je suis désolé pour mes parents, ils peuvent être très bruyants.
- Je les aime bien. Ils me font penser à ma famille.
- Je ne reviens que dans 6 semaines, mais gardons le contact ? Enfin, si tu le veux ?
- Bien sûr. Tu as mon numéro de téléphone. Tu peux m'appeler quand tu veux, je serais ravie d'entendre ta douce voix.
Je plaçai un délicat baiser sur sa joue avant de grimper dans ma voiture et de partir. Je vis dans mon rétroviseur que ses joues avaient pris une teinte aussi rouge que ses cheveux.
Je passa les 5 semaines suivantes à gérer mon entreprise d'une main de maître. J'avais trouvé une raison de continuer mon existence. Elle. Et ça commençait par reprendre mes activités de boss sans plus tarder. J'avais réinvesti en bourse et entrepris de nouveaux projets. A ce stade, j'allais dépasser le deuxième milliard avant la fin de l'année. Les affaires s'annonçaient bien. Tous les jours, Lyana m'envoyait une photo des lieux qu'elle visitait et on discutait pendant son temps libre. J'adorais lui parler. Malgré ses 17 ans, elle était très mature.
Je reçu une photo de Lyana et me dépêchai de l'ouvrir.
Lyana :
Lyana : Me voilà à Strasbourg ! C'est une ville magnifique et pleine d'histoire. Tout le monde a l'air gentil ici et on a goûté une Flammekueche et c'était plutôt bon. Ça ressemblait un peu a une pizza. Comment vas-tu aujourd'hui ?
Moi : C'est vrai que ça à l'air beau, mais tu l'es encore plus. J'adore la couleur de tes cheveux. Je vais très bien merci et toi ?
Je déposa mon téléphone. J'avais désormais une nouvelle idée en tête.
- Crystal, je vais prendre des vacances. Libérez-moi la semaine prochaine et réservez-moi un hôtel à Paris. Vous reprendrez mes dossiers avec Mike pendant ce temps là. Il doit les connaître aussi.
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D'ailes et de flammes
FantastiqueSes bras s'ouvrirent comme les ailes d'un ange, me sortant des ténèbres et me gardant près de son corps. A jamais.