BOYFRIEND SCENARIO : LOVING FANGS (DIABOLIK LOVERS)

Deux Mots

Disclaimer : Ce chapitre est le dernier du Boyfriend Scenario <3
Pour cause de problèmes avec certaines personnes, j'ai du séparer les lemons du soft sur ce nouveau compte (pour les nouveaux, sachez que j'avais un ancien compte avant et que je me suis fait signaler par des petits malins pour les lemons). Donc le chapitre lemon + le chapitre pleine lune de ce BS seront trouvables dans le livre spécial "citronnade des Boyfriend Scenario", un livre +18 (libre à vous de mentir à wattpad ou de créer un nouveau compte spécial horny, je ne suis pas votre maman)

Si vous avez le temps, en commentaires, mettez moi votre classement des parties du Boyfriend Scenario, de votre favorite à celle que vous avez le moins aimée. 
Merci beaucoup de m'avoir lue <3

- Yami, votre fervente serviteuse et Kanato simp

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PARTIE AYATO

"Aaaaah... Que faire ? Comment me comporter ? Comment m'habiller ? Pourquoi je me pose des problèmes de filles clichées ?!" pensais-je, m'arrachant les cheveux devant ma penderie. 

Aujourd'hui, nous étions samedi, et j'avais été invitée par Ayato en ville.
C'était la première fois que je le voyais en dehors de l'école, et ça me foutait un stress monstre que je ne savais pas même expliquer...
Je n'avais aucune raison d'être si stressée, mais je ne pouvais m'en empêcher.
J'avais l'impression qu'avoir un rendez-vous comme ça avec Ayato, c'était un palier de plus gravi dans notre relation.
Surtout après... La dernière fois... Je posais deux doigts sur mes lèvres, repensant au baiser.
Je rougis, mon cerveau imaginant des choses que je ne cautionnait pas.

"- Arrête de te prendre la tête ! M'exclamais-je seule en faisant les cents pas dans ma chambre."

Ça s'était passé avant-hier, et on n'en avait plus reparlé ensuite.
Et voilà qu'hier il m'avait invitée au restaurant.

"J'y suis déjà allé avec mon frère, tu verras, la bouffe humaine est super bonne !" avait-il dit. Jusqu'à preuve du contraire, je connaissais très bien le goût de la bouffe humaine.
Voulait-il me voir car il m'aime ? Il m'a quand même embrassée...
Oui enfin, déjà que les humains ne font pas toujours ça par amour, en plus quand ça vient d'un vampire qui ne semble pas toujours comprendre notre manière de vivre je ne me fais pas d'illusion.
Je poussais un long soupir, comme si je venais d'expirer tout le désespoir des pauvres en ce monde, et je regardais de nouveau dans ma penderie.
Finalement, je décidais de mettre [c'est toi qui décide chérie, je suis pas dans tes goûts vestimentaires. Perso je suis gothique. Une patate dark].
Je me regardais dans un miroir, à peu près satisfaite. Ça m'agaçait de me prendre la tête pour ça, mais je ne pouvais m'en empêcher...

Je jetais un coup d'œil à mon portable, m'indiquant qu'il était temps que je parte.
Je m'étais décidée à temps.
Je me dirigeais vers la sortie de ma chambre, attrapant mes écouteurs au passage, et je sortis de la pièce. Traversant mon chez-moi, je tombais sur mes parents.

C'était inévitable.

"- Où vas-tu ? Me demanda ma mère alors que je passais devant elle.
- Voir un ami.
- Un ami ? Où ça ?
 - C'est ton petit copain ? Renchérit mon père.
- En ville, et non. C'est un camarade de l'école.
- Un humain ?
- Non, justement. J'ai dû m'adapter, vous savez... Les humains sont parfois plus des sous-races que les vampires dans cette école.
- Tu n'as pas peur ? Demanda la femme en faisant sauter un œuf dans une poêle. Sortir le soir avec un vampire...
- Je vis avec eux. Vous auriez dû vous en soucier avant de m'inscrire ici.
- Encore cette histoire... Grogna mon paternel. C'est une bonne école.
- Ouais c'est ça... Au revoir.
- Pas sur ce ton-
- Au revoir !"

Énervée, je passais la porte d'entrée, la claquant avec force une fois dehors.
Je soupirais, l'air frais du soir me faisant du bien.
Parfois j'avais l'impression que mes parents avaient été victimes d'un lavage de cerveau...
Ils n'agissaient plus comme avant depuis qu'ils m'avaient inscrites dans cette école, c'était effarant.
Je n'arrivais pas à les détester, mais une partie de moi ne voyait plus ces gens comme mes parents. C'était des inconnus vivant sous le même toit que moi, voilà tout, ni plus ni moins.

Je commençais à marcher en direction d'un arrêt de bus, ayant pas mal de chemin à parcourir pour arriver à destination.
Je jetais un coup d'œil au ciel, des nuages menaçants le recouvrant.
"Manquerait plus qu'il pleuve...".
J'attendis le bus pendant dix bonnes minutes, et ce fut le soulagement lorsque je le vis arriver au coin de la rue.
Je commençais à craindre d'arriver en retard...
Je montais dedans, manquant de m'écraser au sol lorsqu'il démarra.
Je m'assis sur un siège, appuyant ma tête contre la vitre, regardant l'extérieur défiler, pensive. Prise dans ma musique, je mimais les paroles silencieusement.
Mon cerveau se brancha de nouveau sur le canal bisou et je revis la scène avec Ayato.

Si je pensais à ça avant de le voir, j'allais être embarrassée à priori sans raison à ses yeux et ce serait extrêmement gênant...

Fricoter avec un vampire... J'en avais de ces idées moi.
Et son baiser m'avait tant plu...
Je pense pouvoir dire que j'étais amoureuse de lui... Ou du moins extrêmement, vraiment beaucoup, attachée à lui.
Dire que j'avais commencé par le craindre et le détester...
Je me demande bien ce qui ne va pas bien chez moi.

Je me mordis la lèvre, troublée.
Je ne savais pas comment je réagirais s'il m'embrassait de nouveau.
Comment devrais-je réagir, surtout.
Le repousser ?
L'accepter ? L'embrasser moi ?

Trop de questions.

Le trajet ne dura que 15 minutes, mais cela suffit à mon inconscient pour s'exciter d'avantage et me faire angoisser encore plus.
J'adore.
Je faillis oublier de sortir du bus, prise par mes tourments.
Une fois hors du véhicule, je cherchais du regard notre point de rendez-vous.