La nouvelle recrue des Avengers || Bucky Fanfiction || 18+

Chapitre 26**

Petite précision! À chaque chapitre où il y aura **, ça voudra indiquer des scènes à rapport sexuel. Bonne lecture ;) 

Après deux jours à broyer du noir et ne parler à personne, à ne pas manger ni boire, ni dormir, je sors du labo et monte au salon. Les bras de Peter m'entourent et, l'espace d'un instant, je regrette l'absence de Katerine. Chassant la petite de mon esprit, je referme mon emprise sur l'adolescent. Il a grandit ces derniers temps, car maintenant, ses yeux sont au niveau de mon nez. Je serre le brun contre moi, heureuse de le revoir. 

Peter- Tu m'as manqué, Laéna. 

Laéna- Tu m'as manqué à moi aussi, Pete. 

Je suis obligée de le lâcher, car Wanda me saute dessus. Elle m'enlace, les larmes aux yeux. Je serre ma sœur contre moi, un sourire épanouie aux lèvres. Puis c'est au tour de Steve, Nat, Tony, Clint, Vision, Sam, Thor et même Loki. Lorsque le dieu de la malice m'enlaça, il y avait quelque chose dans la façon dont ses bras se refermaient sur moi, comme s'il cherchait à provoquer Bucky. Et ce fut le cas. Le regard noir que lui lança l'homme au bras de fer eu pour effet de dissuader Loki d'éterniser notre étreinte. 

Me rendre dans la cuisine fut difficile. Chacun de mes pas sur le sol me rappelait la marre de sang et la dépouille frêle de ma défunte fille qui y gisait, un couteau en pleine poitrine. Je réussis tout de même à me faire un petit-déjeuner que j'avalais avec appétit. 

Je suis allée avec Wanda dans la salle d'entrainement. En frôlant une fleur du bout des doigts, j'appréciais la sensation de ses pétales contre ma peau, observant avec délice son corps coloré rester bien droit sans mourir vidé de ses forces. Je n'ai pas osé retirer mes lunettes, refusant à tout prix de devoir avoir d'autres morts sur la conscience si je n'étais pas en mesure de contrôler ses dons là. 

Tony avait créée des lentilles, aussi appelées verre de contact. Elle étaient transparentes, avec un léger reflet scintillant. Dès que je les ai enfilées, mon regard a croisé librement celui de Stark sans le transformer en statue de pierre. Au comble du bonheur, je lui ai sauté dans les bras en le remerciant. Il m'avait enlacé et c'est à ce moment que je l'ai su, comme un déclic. Tony était un peu comme le père que j'avais perdu, exactement comme Steve. Sauf que le blond était le côté rationnel de mon paternel, tandis que Tony inspirait la liberté et l'amusement. 

Le soir venu, vers 23:00 lorsque tout le monde dormait, j'avais versé quelques larmes en fixant les étoiles avec Bucky sur notre balcon. Il m'avait prise dans ses bras et, ma tête reposant contre son épaule, j'avais laissé libre cours à ma tristesse. Katerine me manquait. Quelque part au fond de moi, je la voyais danser entre les étoiles avec Pietro, un sourire sur son visage et son éternel rire cristallin résonnant dans les profondeurs du ciel d'un noir d'encre. 

Le bras cybernétique de Bucky jouant avec mes cheveux, son souffle régulier contre ma joue, je relève la tête et nos regards se croisent. Mes mains remontent le long de son dos avant de se poser sur sa nuque, déclenchant un frisson chez lui. Je nargue son visage de mon souffle avant de l'embrasser tendrement. Il pose ses mains sur mes hanches et me presse contre lui. Mes doigts agrippent son collet pour le rapprocher encore plus.

** Notre échange doux et tendre devient vite enflammé. Nos langues commencent une danse acrobatique alors que ses mains prennent d'assaut mes cuisses. Il me remonte vers le haut et j'enroule mes jambes autour de sa taille. Nos souffles se mélangent alors que mes doigts fouillent ses cheveux. Sa main métallique parcours mon dos, dépassant la limite de mon haut.

Nous reprenons notre souffle, nos front venant prendre appuie l'un sur l'autre. Une main sous mon postérieur, l'autre écartant mes cheveux de mon visage, il me sourit. Je reprend possession de ses lèvres et nos langues se retrouvent avec ferveur. Sa main de fer se glisse sur mon ventre, sous mon t-shirt, et je laisse aller un soupire d'aise. Mes doigts parcourent sa chevelure lâche que le vent frais du soir agite. Nos baisers deviennent passionnels à en perdre haleine et il raffermit sa prise sur moi avant de retourner à l'intérieur du QG.