Lorsque je me réveille, il n'y avait personne.
J'étais donc seule dans une chambre qui ne m'appartenait pas avec un porte blindé noir, il n'y avait aucune fenêtre, aucune source de lumière. Je me leva pour observer les quatre murs qui entouraient cette pièce. Sur ces murs, des plans étaient collés ce qui ne m'intriguait pas plus que ça. J'ai tellement mal à la tête, il faut que je sorte prendre l'air. Je m'approchais de la porte en priant pour qu'elle soit ouverte.
Bingo
En ouvrant la porte, je découvre un long couloir, mais toujours personne. Soit je pars à gauche là où il y a une intersection, soit je pars à droite là où il y a un escalier. Je me dirigea vers les marches en espérant voir la lumière du jour.
-Je vois que tu es déjà réveillée ? J'espère que tu n'essaies pas de t'échapper ? Sa voix me fit angoissé de l'intérieur.
Il se trouvait juste derrière moi, à l'intersection. Sans réfléchir, je réponds presque automatiquement.
- Je veux juste prendre l'air, fait moi un café et je te préviens, je ne suis pas d'humeur le matin donc ne me parle pas.
- Tu as un drôle de culot et de sens des priorités, analyse-t-il, tu n'es pas chez toi, dans un état second, tu croises la route d'un majestueux inconnu et le seul truc que tu as à redire, c'est ça ? J'aurais pensé que tu serais plus chiante à pleurnicher toutes les deux secondes, m'expliquas d'un ton surpris.-Oh mais ta gueule, je te jure, tu dis un truc de plus je me casse ! Lâchais-je en descendant l'escalier.
-Tu risques de regretter mi guapa, m'annonça-t-il en me suivant.Il t'appelle par un surnom et tu ne dis rien alors que tu fais une polémique pour un café ??! breff
Il s'arrêta à quelques mètres de moi dans une cuisine avec une grande baie vitrée teintée, scruta tous mes faits et gestes ce qui me rendais mal à l'aise.
-Tu me saoules, tu ne peux pas regarder autre chose ?
Il ne répondit rien, pas un seul mot, pas une seule phrase.Bon au moins il a compris quand je lui ai dit de se taire, c'est déjà ça.
Je n'avais pas pu déchiffrer son regard, ses yeux ne montraient rien.
J'ai pu boire mon café les yeux rivés sur les immenses immeubles de la ville à travers cette baie vitrée. Mes pensées, elles n'étaient pas là.Il avait arrêté de me regarder, je le voyais, il était au téléphone, dehors, sur la terrasse. Son visage prouvait que la situation était compliquée, ou pire dangereuse. Il raccrocha et rentra avant de prononcer cette phrase. Il finit par m'informer.
-Elle arrive bientôt, mais tu resteras avec moi, chaque heures, chaque minutes et chaque secondes, parce que l'autre pouffiasse, je ne lui fais plus confiance. En parlant d'elle, elle arrive dans 3,2,1 et ...Elle ouvra la porte et posa ses sacs par terre avant de me serrer dans ses bras.
- Veronica, tu vas mieux ? Tu es sûr ? Et toi, tu lui as donné quelque chose pour lui diminuer la douleur ? Rassure-moi, il s'est bien occupé de toi ?
Je ne pouvais pas répondre, car l'inconnu me devança.
- Monica, elle va bien, on n'a pas pu échanger, car elle n'avait pas pris de café, malheureusement d'ailleurs.
Il me lança un dernier regard avant de monter à l'étage.Je ne déteste pas son regard.
- Momon, il faut que je te raconte.
Elle acquiesça.
-Ce matin, je me suis dit en me réveillant "waw, mais imagine, je me suis faite kidnappée" j'y ai pensé jusqu'à ce que tu arrives.
Elle eut un fou rire.
-Oui, techniquement oui, mais ne t'inquiètes pas, ça va s'arranger.
-Pourquoi tu ne lui racontes pas la vérité, n'est ce pas Monica ?!
C'était lui, il n'était pas vraiment parti, je la regarde sans trop comprendre pourquoi.Par contre, je ne sais pas si ce sont les effets secondaires de la soirée d'hier, mais je ne comprends rien.
Sans dire un mot, elle s'avança vers lui, il la suivait pour discuter dans la pièce d'à côté en ne prenant pas la peine de fermer la porte.
-MAIS TU ES VRAIMENT INCONSCIENT.
-AU MOINS, JE LUI EXPLIQUE MAIS PAS DANS LES DÉTAILS.
-BAH OUI, BIEN SÛR, COMME ÇA QUAND ELLE TE DEMANDERA QUI TU ES, TU LUI RÉPONDRAS UN DES MECS LES PLUS DANGEREUX DE RUSSIE.
-BAH OUI SI ELLE VEUT SAVOIR, JE LUI DIRAI, TU SAIS TRÈS BIEN QUE JE DÉTESTE MENTIR.
-TU SERAS OBLIGÉ, CROIS MOI, ET TU LE FERAS !!Ils quittaient la pièce et montent à l'étage, en m'oubliant seuls dans le canapé un étage plus bas, tant mieux.
J'avais tout entendu, s'il était vraiment un des mecs les plus dangereux, je n'étais plus en sécurité ici.
La nuit commençait à tomber et je n'avais pas bougé de toute la journée. Monica venait voir si j'étais encore là de temps en temps.
Je n'avais qu'une seule et unique idée : sortir d'ici, et j'étais bien décidé à le faire.
Mais comment ? Est-ce que j'en parle à Monica ? Non, elle m'en empêcherait à coup sûr. Je devais le faire seule.
Je me dirige vers la porte fermée grâce à un système de sécurité, on peut l'ouvrir qu'avec un badge.Désolé Momon, mais tu vas m'aider sans le savoir.
Il y avait un portemanteau avec sa veste. En insérant ma main, je sentis une carte où était inscrit son nom, prénom, un code et sa photo. Sans perdre de temps, je mis la carte sur l'endroit prévu.
"clac"
Elle était déverrouillée, je vais enfin pouvoir sortir.
-Je te déconseille de partir, je ne suis pas de très bonne humeur, me prévient-ilSympa de sa part.
-Je veux me casser, retrouver ma vie normale, dans tous les cas, je n'ai aucun souvenir d'hier soir pendant la soirée. J'ai appris que tu étais un des hommes les plus dangereux de Russie et sache que cela ne me fait pas peur !
Il réagit pas apparemment ça ne dérange absolument personne, tout était normal.
-même pas un peu ?
-Certainement pas. Lui avouais-jeJe brise le long silence, toujours appuyer sur la poignée de la porte en lui posant une question.
-Que s'est-il passée hier soir ? Pourquoi suis-je là ?
-Le mec qui T'A dragué était là pour TE tuer. Insistait-il.
-Comment tu pouvais savoir ?
-Il t'a fait boire et dans presque tous tes verres, il y avait du GHB.
-Et comment tu connais ses intentions ? Tu es magicien par hasard ?
-J'étais juste là au bon moment.Il sourit puis reprit.
-Et pour ta gouverne, je suis magicien à mes heures perdues.
-Ah oui et s'est quoi ton meilleur tour de magie ?
-Faire jouir n'importe quelle femme qui peut exister seulement avec deux doigts, dit-il d'un air fier.Nos regards se combattaient, mon âme voulait l'embrasser de toutes mes forces, sans comprendre pourquoi mais heureusement ma fierté me l'empêcha.
Veronica rappelle toi qu'il est dangereux et en plus, tu n'es pas une fille facile.
J'ai quand même pris la carte, ouvrit la porte, commençais à sortir avant de sentir ses bras musclés m'attraper tel un sac à patates.
-Tu ne me laisses donc pas le choix….
Le chapitre est enfin terminé
J'espère qu'il vous a plus
On se retrouve prochainement pour un nouveau chapitre
Des bisous <3
A.
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Le contrôle à tout prix
RomanceOn est capable de tout faire seule, enfin jusqu'à ce que quelqu'un nous gâche la vie jusqu'à la fin. C'est l'histoire de Véronica une serveuse avec un peu trop de caractère déterminé à tout réussir dans sa vie jusqu'à ce qu'elle fasse une rencontre...