Chapitre 5

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PDV Sakura

Qui était cet inconnu ?? Il était resté en retrait... drôle de comportement... Comme s'il le fessait exprès en tout cas, ce n'étais pas un garde, ça j'en étais convaincue, je les connaissais pratiquement tous et même si on en recrutait souvent des nouveaux, il y avait un tenu vestimentaire obligatoire... peut être un garde de la famille UCHIWA ?... Ou peut-être était-ce un voleur ? Ou pire encore un ennemi ? Non impossible, la sécurité du château avait été amélioré par rapport au bal... En tout cas, il ne savait pas qui j'étais, car il m'aurait aussitôt arrêté. J'en avait ainsi profité pour ne pas perdre de temps et de partir au galop avant que mon père ne se rende compte de mon absence... Le vent me soufflait au visage malgré la capuche que je portais, me dirigeant pour sortir du domaine aussi vite que je le pouvais, je dépassai finalement les grilles qui étaient ouverte, une chance pensai-je, celles-ci habituellement fermé, devaient être ouverte pour nos invités.

Serrant les rennes, je sortis du chemin que j'avais emprunté pour aller en direction de la forêt, c'était plus sûr, j'éviterais d'éventuel gardes et ainsi de me faire remarquer. Je ralentissais un peu en voyant que la monture avait due mal à galoper entre les arbres qui nous barraient le passage. Je soupirais de soulagement, j'avais réussi à quitter le château...Maintenant il me fallait trouver un refuge pour quelques temps, je devais m'éloigner quitte à traverser plusieurs royaumes, le plus important, c'est que j'étais libre...Personne ne pourrait me forcer à faire quoique ce soit où épouser un monstre...Je ressentais un sentiment que je n'avais jamais connue...

Sans que je ne m'en rende compte, j'étais suivie, une silhouette surgit de nulle part, devant moi, ce qui effraya mon cheval qui se cambra tout en me fessant tomber à la renverse en poussant un cri assez strident tout en tombant lourdement sur le dos en me cognant la tête sur le sol recouvert de terre à moitié sonné, je me redressai faiblement en essuyant mes mains l'une contre l'autre légèrement égratigner pendant la chute pour me débarrasser de la terre et des petits cailloux qui c'était incrusté sur la peau.

-Non mais ça ne va pas ! J'aurais pu me tuer !

Un rire retentit, ce n'était pas dans le genre pour se moquer non, c'était pour montrer une sorte d'indifférence, un rire cruel...Relevant la tête, un homme me fit face tout en prenant avec une certaine force ma main, en reniflant le sang qui coulait, il murmura des mots que je ne compris pas

N'ayant pas le temps de répondre que je le sentis me mordre la paume de la main, hurlant presque, j'avais l'impression qu'on m'enfonçait deux couteaux dans le cœur tellement la douleur était insupportable, me vision se flouta de plus en plus, voyant juste du sang couler avant de ne plus rien voir....

PDV SASUKE

La suivant, c'était pour moi une chose facile à faire, mais j'avais envie de m'amuser un peu, la laisser espérer, me donnait cette sensation de pouvoir sur sa vie sans qu'elle ne s'en doute. L'odeur qu'elle dégagea, me donnait de plus en plus envie d'elle, peut-être était-ce due car cela fessait un moment que je ne m'étais pas nourri à la source même, mon frère avait trouver la solution de nous faire servir du sang par les servantes ou cuisinière pendant les repas, un fond de verre par jour...en attendant qu'on puisse avoir un compagnon de vie en guise de banque de sang privé. Quand il y avait une union avec un humain, personne d'autre que son partenaire ne pouvait boire son sang. Cela permettait à la race humaine de survivre... Loi stupide pensai-je...Mais je n'avais pas le choix, j'avais déjà été rationner de sang pendant une semaine en n'écoutant pas les directives et ce plus d'une fois....

Me lassant rapidement de la suivre, finalement de savoir qu'elle ne savait pas qu'elle avait été prise en chasse n'étant pas drôle...Je décida donc d'agir et de faire mon apparition devant son cheval. Celui-ci réagit plus violement que je ne le pensais et vit la jeune femme tomber, elle se releva assez énerver, un rire sorti de mes lèvres, si seulement elle savait...Je m'en contrefichait si elle perdait la vie...La nuit était à mon avantage, elle ne pouvait me voir, je m'approcha rapidement d'elle en sentant une odeur de sang...Son sang...Hum.... Prenant sa main dans la mienne je reniflais le liquide qui coulait « Aucune effusion de sang....Aucune effusion de sang » Murmurai-je à moi-même....

Un amour que tout opposeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant