6- "Alors que tu m'as fais rire"

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Nda : Ce qui est écrit en italique c'est quand il parle en français, et si il y a des fautes c'est normal, c'est pour faire l'accent américain. 

  Harry essayait de lire ce que j'écrivais, malheureusement pour lui c'était en français et il ne comprenait rien. Il lisait a voix haute avec son accent américain trop craquant.

- I-Ilss ne savaiiieent pass depuiss combi-ien de tempsss...

- Harry, en français on ne prononce pas les 's' à la fin des mots.

  Il se contenta d'acquiescer et reprit :

- Ils patientaient devant cette porte, ni depuis quand ils r-retenaient leurs respirèchionne.

- Respiration, rectifiais-je.

- Maïs, ce-

  J'écarquillais mes yeux de surprise, et, pour la première fois depuis longtemps, je riais, Harry me faisait rire. Qui l'eut cru ? Il était si mignon, je trouvais ça absurde qu'il ne sache pas prononcer des mots correctement, mais j'oubliais qu'on était aux Etats-Unis, les jeunes n'apprenait pas le français. Cara se tourna vers moi, ébaihit.

- 'Mais' se prononce comme 'mè', pas 'maïs', ça signifit 'but', tu comprends ? 'Maïs' c'est 'corn'.

  Il acquiesça en baissant sa tête rougit.

- Désolé.

- Attend, Louis, tu viens de... Rire ? m'interpella Cara.

  Je souris et rougissais.

- Oui ! Et franchement, ça fait du bien !

- Pourquoi, tu rigoles pas d'habitude ? demanda Maya.

- A vrai dire, Maya, ça fait tellement longtemps que je n'avais pas ris, que je croyais avoir oublié comment on faisait.

  Je me grattais la nuque gêné.

- Ah oui, quand même.

  Comme pour détendre l'atmosphère, Harry continua d'essayer de lire.

- C-ce qui était sûr c'esst que quelqu'un squattait la piiece se trouvanteuh derrière.

  Je souris au châtain.

- Je peux te le traduire si tu veux.

  Il baissa la tête, toujours gêné.

- Je veux bien s'il te plait.

- 'Ils ne savaient pas depuis combien de temps ils patientaient devant cette porte, ni depuis quand ils retenaient leurs respiration, mais ce qui était sûr, c'est que quelqu'un squattait la pièce se trouvant derrière. Cole détacha une mèche de cheveux de sa camarade en lui enlevant une épingle, puis, dans un geste délicat, il crocheta la serrure auparavant verrouillé. Lentement, la porte s'ouvrit, de manière digne d'un film d'horreur, et, lorsqu'ils entrèrent, Kana braqua son arme vers l'inconnu. Une petite fille. C'était une petite fille qui était enfermé ici. Elle semblait apeurée, recroquevillé en boule dans le coin de la pièce qui ressemblait forement à une chambre. Une chambre carbonisée, de couleur noire comme du charbon, mais une chambre tout de même.' Et puis voilà, je n'aipas écris de suite.

  Cara me souriait alors que tout le monde applaudissait. Je rougissais légèrement, j'étais un peu mal à l'aise.

- T'écris plutôt bien.

  Une sonnerie de téléphone retentit, apparemment c'était celle d'Harry, il décrocha.

- Allô, Maman ? Oui... Il te reste encore trois mois à l'hôpital.. Nan... Je peux pas te faire sortir plus tôt... C'est pas possible, il faut que tu te rétablisses, maman... Nan, je n'ai pas fais de teinture verte au chat... Mais pourquoi j'aurai fais ça ? Toi et tes expériences... Quoi ? Pourquoi cette question ? Bah... Oui je crois... Pourquoi ? HEIN ? Mais c'est pas possible ! MAIS TU TE FOUS DE MOI ?  Je vais voir ça ! T'as appelé les.. Très bien. Merde, je te laisse !

Beach - Larry StylinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant