Brouillon #2

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Pour ce deuxième brouillons, un petit os William x Oc fait en classe parce que mes profs sont ennuyants. J'espère que vous allez apprécier, ceci est un des très nombreux trucs sur William que j'ai écrit et j'en ai écrit beaucoup, mais tout n'est pas une histoire entre William et tel oc, tel perso ou tel reader.

Maintenant je vous fiche la paix et je vous laisse lire.

Je quitte le manoir qui brule derrière moi, illuminant la nuit noir et froide de mille feux. Je me retourne pour fixer le bâtiment ravager par les flammes. Je regarde fixement le tombeau de mon oncle, ma tante et mes cousins... ensuite, je reprends mon chemin, faisant dos au manoir derrière moi.

Quelques dizaines de minutes plus tôt, lorsque le bâtiment a commencé à brûler, j'ai vu un homme, un homme que je ne connaissais pas, immobile dans les flammes, pointant mon oncle avec une sorte d'épée. Malgré que je ne voyais pas si bien, je pouvais distinguer de petites gouttelettes rouges glisser sur la lame avant de tomber au sol. En voyant cela, je compris vite pourquoi mes cousins et ma tante ne répondaient pas à mes appels.

Je me suis ensuite enfuie et je regarde présentement le manoir brûler. L'homme que j'ai vu, j'en suis certaine, c'était le prince du crime. Qui d'autre que lui aurait pu tuer un noble semblant si bon mais en fait si affreux? Je ne vois que lui franchement... mais bon, qu'importe, je le remercie, il le méritait amplement.

Il s'amusait... non, s'extasiait à voir des enfants se tordre de peur lorsqu'il commettait ses vices. J'ai déjà, sans le vouloir, assister aux moments où il le faisait, mais je n'ai jamais subi ses actions. Il le faisait uniquement avec des enfants pauvres et défavorisé. J'ai vu bon nombre d'enfant passer ici. Mes cousins sont tout aussi cruels et ma tante ignorait les cris, bien qu'elle s'en réjouissait lorsqu'elle les entendait hurler de peur et de douleur.

La noblesse, bien que belle et parfaite à l'extérieur, est affreuse et monstrueuse à l'intérieur. J'en ai toujours eu peur, et mes parents également, c'est pour cela que notre famille évite de trop se mêler à la noblesse et de tout faire pour éviter d'attirer leurs foudres. De toute manière, je viens d'une petite famille de barons sans influences et pouvoir, nous ne changeons rien à la société, excepté nos donations pour les orphelinats. Mon oncle est un comte, il est bien plus important, puissant et influent.

Le feu commence à s'éteindre lorsque les pompiers arrivent. Ils éteignent les flammes avec l'aide de divers civils qui acceptent d'aider. Une fois le feu éteint, ils vont vérifier s'il reste des survivants. Quant à moi, un fiacre envoyé par mes parents vient me chercher et me ramène à la maison.

Lorsque j'arrive, je file à ma chambre sans même saluer mes parents qui se sont lever pour me voir. Mais, ils semblent habitués à ce que je les ignore puisqu'ils savent que je préfère grandement lire dans ma chambre à la vie de famille. Je me change dès que j'ai fermé la porte de la pièce et je me jette sur mon lit pour lire un peu. Je commence ma lecture lorsqu'une brise bien fraiche viens chatouiller mon visage et tourner quelques pages de mon roman.

Je me tourne vers ma fenêtre et je la vois grande ouverte. Je me lève donc en ronchonnant puisque j'aurais voulu rester dans mon lit et je ferme la fenêtre et je tire les rideaux. Je stop mon geste en plein milieu de l'action lorsque je remarque une enveloppe volontairement coincée entre deux carreaux de vitre. Je la récupère, et ferme complètement la fenêtre. L'enveloppe complètement noire fermée avec un sceau en cire rouge.

Je retourne confortablement m'installer dans mon lit, ayant pour but de lire la lettre. J'ouvre l'enveloppe délicatement, m'assurant de ne pas abimer le papier. Je remarque, sans avoir encore pris le temps de lire, que l'écriture est parfaite, digne d'un noble. Il n'y a que quelques lignes d'écrite, peut-être que l'auteur de cette lettre n'est pas passionné par l'écriture...

Recueil De BrouillonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant