Voyage sans retour

Titre : Voyage sans retour

Auteure : Elfelmira

Résumé : Un sacré bout de temps est passé depuis la mort d'Arthur. En fait, Merlin a eu le temps de mourir d'ennui en 1 500 ans. Non, mais sérieusement, pourquoi a-t-il cru un vieux dragon sénile et cryptique ? Et voilà qu'à travers le temps, il croise, un jour, par le plus grand des hasards ses amis morts depuis un bail. Quelle surprise ! OS, no slash

Genre : humour, famille, OS, il n'y aura pas de slash, peut-être un fond de romance entre Gwen et Arthur, (et Lancelot).

Attention : Bien sûr, les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont à la série BBC. Enfin bref, voilà, voilà, bon amusement.

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Voyage sans retour

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Le lac, perdu entre deux collines, au centre d'une forêt plutôt isolée, brilla d'une magnifique couleur dorée. L'eau barbota, trémoussa, tourbillonna. Les oiseaux s'envolèrent, piaillèrent, les poissons s'enfuirent. Tout d'un coup, l'eau s'éleva, des formes humaines apparurent, les uns après les autres. Les silhouettes, portées par un vent apparu de nulle part, volèrent doucement vers la rive. Avec délicatesse, le vent déposa les humains inconscients sur la terre meuble et douce. La seconde suivante, le vent disparut, le lac ne brilla plus, l'eau se calma, les animaux reprirent leurs activités précédentes.

Tout redevint calme. Les corps dormaient toujours, immobiles, témoins inconscients du magnifique phénomène. Le silence naturel perdura pour quelques heures. Et, sans surprise, vint le fatidique instant où...

« Sainte Marie, mère de Dieu ! Qu'est-ce que ça veut dire ? » Une voix masculine, confuse, s'éleva dans les airs.

« Si mes souvenirs sont bons, Marie est la mère de Jésus, pas de Dieu... » Gémit une autre voix confuse.

« Jésus est considéré comme Dieu incarné dans un corps humain... » Intervint une troisième personne.

« Faux ! Il est le fils de Dieu ! »

« Sérieusement, pourquoi on débat là-dessus ? » Fit la personne la plus raisonnée du groupe.

« Et la vraie question est : ON N'EST PAS MORTS ? » Cria un autre.

Le groupe s'entreregarda un instant, confus, incompréhensif. Il eut un clignement général des yeux, tous prenant conscience des compagnons d'infortunes à leur côté.

« Oh... » Réalisa une femme.

Et l'enfer se déchaîna dans une confusion générale.

« MORGANA ! »

« MORDRED ! »

« ARTHUR ! »

« GWEN ! »

« GWAINE ! »

« GAIUS ! »

« PERCIVAL ! »

« LEON ! »

« LANCELOT ! »

« ELYAN ! »

Après cette introduction permettant justement d'introduire les personnages de cette histoire, s'en suivit une mêlée générale, où tout le monde tapa sur tout le monde. Tout servit d'armes : des cailloux, des bouts de bois, de la terre, les mains, les jambes et même une pomme de pin. Personne ne savait vraiment qui était qui dans cette bataille épique, digne de la plus épique des batailles héroïques de légende, mais l'important n'était pas là. Finalement, une personne eut la présence d'esprit de remarquer le ridicule de la situation car :