Nouvelle ville, nouvelle maison, nouveau lycée, nouvelles peurs, nouvelles douleurs, nouveau masque. Cela fait bientôt 3 ans que moi et mon père devons déménager, 5 villes, 5 maisons, 5 collèges et lycée différent car les élèves, les profs, les voisins découvraient mon fardeau...
*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•*•
5 ans plus tôtJe venais de rentrer en 3ème, j'étais une très bonne élèves mais je n'étais pas pour autant appréciée, c'était le contraire, personne ne m'aimait. J'avais toujours la même classe car c'était un petit collège, donc toujours les mêmes camarades, mêmes profs, mêmes ennemis. Mon père avait conscience de cela mais il n'avait pas le temps pour réellement s'en occuper, il me soutenait et cela me suffisait.
Le matin, je rentra dans le collège le plus tard possible et alla me cacher dans un coin. Je lisais comme à mon habitude ne faisant pas attention aux autres élèves. La cloche sonna quelques minutes après mon arrivée et je me dirigea vers ma classe puis, discrètement, j'allais m'asseoir au fond de la salle. Lorsque le prof arriva, il n'était pas seul, il était accompagné d'une fille que je n'avais jamais vu au paravent. Elle était blonde, ses cheveux longs attachés à la va vite étaient couvert d'un bonnet noir, elle était habillée avec un pantalon et un pull oversize foncé qui contrastaient avec ses cheveux claires.
-Je vous présente Iracebeth Mezerg, elle vient d'arriver dans notre humble ville et je vous demanderai de lui faire une bonne accueille, annonça M. Cooper
Tout le monde dit bonjours à Iracebeth et cette dernière alla s'assoir à côté de mon pire ennemie Bénédicte Kuratov. Le prof commença son cours et Iracebeth et Bénédicte riaient silencieusement d'une blague que leur voisin de devant avait fait.
La matinée se termina et je sorti le plus rapidement possible de la classe pour aller traîner dans les couloirs. Mais par manque de chance, Ben et sa troupe me retrouvèrent et me coincèrent dans un coin. Devant ce regroupement, Iracebeth se rapprocha.
-Que faîte-vous les gars ? demanda-t-elle
Ils s'écartèrent pour laisser passer Bénédicte, Iracebeth me vit derrière lui mais ne dit rien.
Ben se rapprocha d'elle de manière intimidante mais elle n'eut aucune réaction.-Je te présente la victime dont je parlais tout à l'heure, répondit-il en souriant sadiquement
Iracebeth fit un signe de tête et Ben marcha vers moi avant de me frapper comme j'en avais la malheureuse habitude. Après quelques coups de plus, Ben se retourna vers Iracebeth espérant qu'elle se joigne à eux mais elle lui tourna le dos et parti dans un mot, ses cheveux volant au rythme de ses pas. Mécontent de la réaction de cette dernière, le groupe se vengea sur moi.
Depuis le refus d'Iracebeth de se joindre à eux, les coups devinrent plus puissant et plus fréquents. J'avais de plus en plus de mal à faire semblant devant mon père mais j'avais encore de la marge. Seulement, un mois après la reprise des cours, Iracebeth ne prenait même plus la peine de venir en cours car elle était très bonne et s'ennuyait considérablement. Et quand ce jour là arriva, Ben fit une chose que je n'aurai jamais pu imaginer.
C'était un jour d'octobre mais il faisait encore bon, j'étais venu au collège en crop top noir et en jupe. Je faisais ma routine comme à mon habitude quand le soir, Ben, seul, me retenu par le bras et me plaqua violement contre le mur. Il me pris par la gorge d'une main et la taille de l'autre avant de m'embrasser. Il passa sa langue sur ma lèvre inférieure, me demandant de le laisser entrer mais je refusa. Il me serra la gorge et je finis par le laisser faire et pus enfin respirer mais ce ne fut pas pour très longtemps car il commença à m'embrasser avec passion et sa deuxième main remonta pour aller toucher ma poitrine sous mon crop top. Je ne pouvais rien faire, j'étais bloqué, paralysé de peur qu'il ne me frappe. Voyant que je ne bougeais pas, la main qui me tenait la gorge descendit jusqu'à ma cuisse pour passer sous ma jupe pendant que sa seconde main me massais la poitrine. Sans que je ne pus me retenir, je gémis silencieusement de plaisir mais il entendit et continua plus fort jusqu'à ce qu'il se retire soudainement, plaquant ses mains contre son torse, son visage tordu de douleurs. Quand je repris un peu mes esprits, je vis que ses mains étaient rouge comme si elles avaient été brûlé. Je le regarda surpris et quand mon regard croisa le siens, il parti en courant.
VOUS LISEZ
Choices define us
FanfictionMerry est une femme tourmentée par sa vie désastreuse. Une lueur lui fit voir la lumière pur mais il ne tient qu'à une sentiment pour qu'elle ne sombre pas et qu'elle oublie comment rallumer la lumière... L'univers et Charles ne m'appartienne aucune...