UN AMOUR D'HÔPITAL | ℳ.𝗖𝗛𝗜𝗙𝗨𝗬𝗨.

4.

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J'ÉTAIS ABASOURDI par ce qu'elle venait de me dire, tout cela était juste impossible.

— Hein ? Tu me fais une blague ?

— Non, j'aimerai bien te faire une blague Chifuyu...

— Attend Hina, tu m'avais dit que ça faisais pas longtemps que tu étais hospitalisée ! Tu m'as dit que c'était un petit virus !

Elle essaya tant bien que mal de s'assoir, je me rapprocha d'elle et l'installa contre son dossier de lit.

— Je vais tout t'expliquer, mais promet moi de pas m'abandonner.

— Je te le promet !

Elle soupira légèrement et me regarda dans les yeux, avec un regard peiné et triste.

— Il y a 3 ans j'ai eu une énorme crise quand j'étais à l'école, on m'a diagnostiquer avec un problème au cœur, j'ai été interdit d'énormément de chose, comme ne plus sortir dehors, ne plus faire de sport, ne plus aller à l'école, etc... Mais une année après ça a recommencer, une sorte "d'arrêt cardiaque" et j'ai été hospitalisée ici il y a à peut près 2 ans.

Elle pris une légère pause et essuya ses yeux brillant.

— J'ai un traitement lourd à prendre depuis que je suis ici, j'ai perdu énormément de force et de poid, je suis tomber en anorexie depuis 1 an.

Plus elle continuait son récit plus mon cœur se déchirait, la voir détruit me déchirait.

— Mon cœur c'est énormément affaibli d'après les médecins, je ne comprend pas tout tout tout car j'ai pas un bac +10 de médecin haha, mais la dernière fois quand j'ai eu un coma c'est parce que j'ai subit une opération d'urgence pour je ne sais plus quoi et que je ne me réveillait pas.

Ma main glissa dans la sienne par automatisme, je sentait sa petite main frêle serrer ma main.

— Et je sais que tôt ou tard, je n'aurai plus la force de supporter tout ça et que le prochain arrêt du cœur que j'aurai sera sûrement le dernier..

Ma mâchoire se contracta, mon corps était tendu, je ne souhaitai pas la perdre, j'avais perdu Baji Keisuke il y a pas si longtemps, je ne voulais pas reperdre une nouvelle personne que j'aime.

— Hina je..

— Je veux être heureuse jusqu'à mes dernier moment, c'est tout ce que je te demande Chifuyu.

Elle était sérieuse, ses traits de visage renfermé, ses yeux humides, ses mains moites.

Sans réfléchir, je l'a pris dans mes bras.

C'est la que je sentais pour la première fois une énorme chaleur en moi.

Je le savais, j'étais tomber amoureux d'une malade.

C'était un amour d'hôpital.

Et c'était aussi la première fois que mon cœur se brisait quand j'ai appris cette nouvelle à l'époque.

— je te promet de te rendre heureuse, hina.