Chapitre 3

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Le lendemain matin, en arrivant à la plage, Arnaud y reconnut un visage familier qui bronzait sur le sable, comme revenu d'une autre époque.

- Eh, mais c'est Tanguy ! s'exclama-t-il

Tanguy était moins un habitué de Capbreton que l'étaient nos deux protagonistes, mais ses parents aimaient bien louer de temps à autre ici. Les deux garçons avaient dû le côtoyer pendant 2 étés durant leur enfance et Samuel l'avait recroisé quelques fois ces dernières années. Ils s'étaient toujours très bien entendus tous les 3, Tanguy avait un tempérament conciliant et une bonne humeur fédératrice, ce qui faisait de lui le parfait acolyte pour compléter leur bande.

Ils allèrent à sa rencontre et les retrouvailles furent chaleureuses. Les trois garçons s'assirent sur le sable et se racontèrent leurs vies et leurs projets d'avenir, avec l'ambition et l'engouement propres à la jeunesse. Au bout d'une heure d'échanges ponctuée de baignades, le sujet des conquêtes s'imposa naturellement. Arnaud, comme à son habitude, se pavanait en énumérant ses coups d'un soir. Ce n'était pas le cas de Tanguy, qui poursuivit plus humblement :

- Je vais pas me plaindre, j'ai eu une copine pendant plus d'un an. Mais pour être honnête, ça fait un moment qu'on est plus ensemble, et je cherche pas non plus à enchaîner les plans culs.
- Et toi Samuel, on t'entend pas depuis tout à l'heure, c'était quand ta dernière ? demanda Arnaud, connaissant pertinemment la réponse.
- Euh.. Ma dernière copine ? Je ne suis jamais vraiment sorti avec des... Ou tu parles de juste faire... euh...
- Mais il serait pas puceau le Sam ? Ou p't'être pédé qui sait, railla Arnaud.
- L'embête pas avec ça, il fait ce qu'il veut. Moi-même, ça m'est déjà arrivé de me vider avec des potes de chambre à l'internat, surtout après ma rupture.
- Ah mais je m'en fous vous faites ce que vous voulez les gars, mais moi je touche pas aux mecs, très peu pour moi, conclut Arnaud.

Un ange passa et le malaise fut rapidement écourté par Tanguy qui lança de nouveaux sujets de conversation moins irritants. En fin de journée, Arnaud et Samuel dirent au revoir à Tanguy qui devait rentrer dîner avec sa famille. Les trois comparses se promirent de faire une soirée ensemble dès qu'ils en auraient l'occasion. Samuel proposa alors à Arnaud :

- On rentre à la maison ? Histoire de jouer une heure à la Play avant le dîner
- Euh non j'ai des trucs à voir avec mon père et des affaires à récupérer. Je serai à l'heure pour le dîner ne t'en fais pas. À toute !

Arnaud n'avait pas menti, il revint à temps pour la tourte aux foies de volaille de la grand-mère de Samuel. Le festin avalé, les deux acolytes passèrent deux heures bonnes heures à jouer sur la console du salon avant de monter dans leur chambre.

Arnaud fit un rapide passage à la douche puis ce fut au tour de Samuel. Quand ce dernier revint dans la pièce, Arnaud l'attendait sur le lit, une main dans le dos comme pour cacher quelque chose.

- Allonge-toi sur le lit, dit-il en pivotant intelligemment de sorte que Samuel ne puisse pas voir ce qui se trouvait dans son dos.

Soupçonneux, mais docile, Samuel s'approcha doucement du lit et s'assit, en se demandant ce qu'Arnaud pouvait encore bien manigancer.

- Comme je suis ton plus vieil ami et que je ne veux que ton bien, j'ai réfléchi à une solution pour tes problèmes de contrôle de ton petit engin. Ça risque de ne pas te plaire, mais faudra t'y faire au moins pour essayer cette nuit.

Samuel sentit une goutte de sueur perler sur son front. Il ne savait pas ce dont son ami était en train de parler. Il sentit son pouls s'accélérer et sa tension monter au fur et à mesure qu'il imaginait des milliers de scénarios improbables. Cependant, même s'il y avait réfléchi des heures durant, il n'aurait jamais pu imaginer voir ce qu'il vit lorsque Arnaud dégagea finalement la surprise qu'il lui avait préparé.

Au début il ne vit qu'un carré blanc et ouateux dont les contours se dessinaient mal, mais finit par comprendre ce qu'il avait devant les yeux. Le doute n'était plus permis lorsque son bourreau commença à la déplier : il s'apprêtait à lui mettre une couche pour adulte.

Le garçon tenta quelques protestations confuses qui furent accueillies par la main de son ami, lui couvrant la bouche et le plaquant contre le lit. Il s'approcha tout près de l'oreille de Samuel pour lui souffler d'un ton autoritaire :

- Laisse-toi faire, et ne me fais pas croire que ça ne t'excite pas, je le vois bien. T'es incapable de me mentir.

Arnaud écarta les jambes de Samuel en y insérant son genou, puis déplia entièrement la couche sous ses fesses. Curieusement, Arnaud semblait savoir très bien s'y prendre et réussit habilement à refermer le lange en l'espace d'un instant. Ce fut d'autant plus facile pour lui que Samuel, sous le choc, ne se débattait pas.

Samuel se sentit immédiatement emprisonné, ses parties confinées. Il ne savait pas s'il y trouvait davantage de plaisir ou de honte. Ce qui était sûr, c'est que son érection ne faiblissait pas. Et malgré l'épaisseur de cette Molicare, ça se voyait.

Une fois son ami parfaitement protégé, Arnaud ne lui laissa pas un moment de répit. Il initia, à l'aide de sa main, des mouvements de va-et-vient sur le devant de la couche. Il n'eut besoin que de donner une première impulsion, car, très vite, ce fut Samuel qui, de lui-même, se frottait à grands coups de hanches contre la main de son ami.

Voyant que sa victime se laissait emporter, Arnaud retira sa main ce qui contraignit Samuel à continuer à se frotter d'abord en l'air puis contre le lit. Les yeux fermés, s'abandonnant complètement au plaisir procuré, le garçon faisait de grands mouvements de bassin pour faire se frotter au mieux l'épais rembourrage qu'Arnaud lui avait imposé contre son sexe toujours plus gonflé.

Dans un râle aussi bestial que pathétique, Samuel relâcha sa semence au creux de son lange. Haletant et transpirant, il s'allongea de tout son long sur le lit pour reprendre ses esprits. Très vite, l'embarras prit le dessus et l'humiliation qu'il venait de s'infliger devint évidente. Il était là, simplement vêtu d'une couche poisseuse devant son ami d'enfance, devant lequel il s'était pitoyablement masturbé.

Il n'était même plus la peine de tenter de la retirer, le pire était fait et il savait qu'Arnaud ne le permettrait pas. Il n'avait ni la force, ni l'envie de protester.

Sans ajouter quoi que ce soit, les deux garçons prirent place l'un à côté de l'autre dans le lit et éteignirent les lumières. Arnaud plaça sa main sur le devant de la couche de son ami et serra fort son sexe, marquant fermement son emprise devenue aussi bien physique que psychique. Il attendit quelques secondes comme ça avant de briser le silence de la nuit pour dire simplement :

- J'en reviens toujours pas que t'aies vraiment cru que tu t'étais pissé dessus dans ton sommeil le premier soir... C'est un truc qui t'arrive souvent ? Je voulais juste te faire marcher, mais j'ai vite compris que ça te plaisait. Puisque c'est à ce point ton kiff, tu ne vas pas te priver pour moi. Au contraire, je vais te faire passer l'été de tes rêves.

Sans oser répondre un mot, Samuel réalisa à quel point Arnaud avait réussi à entrer dans sa tête. Le peu de confiance en lui qu'il avait s'était évaporée pour une obédience totale à son ami. Désormais, son emprise était totale et toutes les lignes avaient été franchies. Pourtant, il ne redoutait même pas les prochaines humiliations que lui prévoyait Arnaud, il les appréhendait avec engouement.

Un été plus chaud que prévuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant