Chapitre 5

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Le temps était au beau fixe et parfaitement adapté à une randonnée dans la pinède. Les deux garçons emportèrent avant de partir tout ce dont ils avaient besoin pour camper. Au moment de boucler le sac à dos, Arnaud fit remarquer à Samuel :

- Je crois que tu oublies un truc. Tu ne vas pas te retenir jusqu'à demain matin, si ?
- Tu veux que j'en emmène une avec moi dans mon sac ?
- Ah ben c'est pas moi qui vais la transporter, ça c'est sûr. Et prends en 2, on sait jamais.

Samuel glissa les deux couches au fond de son sac et ils furent fin prêts.

La randonnée fut éprouvante pour les deux jeunes hommes. En particulier en début d'après-midi lorsque le soleil tapait. Samuel buvait abondamment pour étancher sa soif et découvrait l'avantage de ne pas avoir à s'arrêter pour des pauses pipi. Arnaud lui, buvait tout autant, mais semblait avoir une vessie plus robuste car jamais il ne demanda à faire un seul arrêt. Lorsqu'ils arrivèrent à leur point de campement, le jour commençait déjà à décliner. Ils plantèrent la tente et s'installèrent pour descendre leurs bières.

À peine installés, les garçons profitaient de cet instant pour se remémorer des souvenirs d'enfance, comme le feraient deux jeunes de leur âge parfaitement normaux.

- Ça fait quand même du bien de te revoir ! Après toutes ces années, ça m'a manqué de traîner avec toi à la plage. Et nos soirées camping, nos actions ou vérités... racontait Samuel
- Allez tu m'as convaincu, c'est parti.
- Comment ça ?
- Action ou vérité ?
- T'es sérieux ? Et après c'est moi le gamin... Vérité ?

Pas surpris par ce choix classique et prudent, Arnaud commença son interrogatoire.

- Comment ça se fait que t'aies vraiment cru que tu t'étais pissé dessus le premier soir ? Ça t'arrive souvent ?
- T'es chiant de toujours ramener tous nos moments ensemble à ça... Bon t'as gagné. À partir de ma rentrée en 5ème, à peu près quand on a arrêté de se voir l'été, je me faisais harceler au collège. C'était très stressant, je dormais mal et il m'arrivait de me réveiller dans un lit mouillé... À toi.
- Oh mais Sam... Pourquoi tu ne m'en avais pas parlé plus tôt..?
- Non Arnaud, ton tour est passé. À toi j'ai dis. Action ou vérité ?
- Vérité, répondit Arnaud afin de se mettre sur un pied d'égalité avec Samuel, pour lequel il ressentait pour une fois de l'empathie.
- Qu'est-ce que tu voulais dire l'autre soir justement... Je ne me suis pas vraiment pissé dessus ? T'as fait quoi au juste ?

Arnaud ne savait plus où se mettre. Il fallait qu'il explique à son ami le plus proche qu'il avait manigancé un plan pour qu'il croie s'être fait dessus dans son sommeil. Mais comment expliquer ses motivations ? Fallait-il qu'il éclaircisse les raisons pour lesquelles les couches le captivaient autant ? Pris de court, il bredouilla :

- Rien de bien méchant, je me suis réveillé dans la nuit pour pisser dans une bouteille vide et je me suis dis que ce serait drôle de te la verser dessus... J'étais bourré. Tu dormais et il faisait tellement chaud qu'avec toute la transpiration ça ne t'a même pas dérangé sur le moment.

Arnaud s'en sortait maladroitement. Il est quand même peu crédible qu'une personne, même ivre, agisse de la sorte. Même si c'était le cas, ça ne pourrait être révélateur que d'obscures intentions. Avant que Samuel ne puisse s'interroger davantage sur l'histoire abracadabrantesque, Arnaud se précipita :

- Bon à ton tour.
- Action, dit Samuel dans un regrettable élan d'assurance.

Une étincelle s'alluma dans le regard d'Arnaud et un sourire malicieux se dessina sur son visage malgré lui. Il n'en attendait pas tant. Des dizaines d'idées fusaient dans sa tête à cet instant, et il dut se faire violence pour n'en choisir qu'une seule.

- Je te veux attaché à cet arbre, là, avec seulement ta couche.

Samuel acquiesça parce que c'était le jeu, mais aussi et surtout parce qu'il était trop tard pour désobéir. S'il avait voulu échapper aux folies d'Arnaud, il aurait dû le faire avant.

- Avec quoi tu comptes faire ça ?
- On a des cordes en rab dont on ne se sert pas pour planter la tente, tu te rappelles ? Allez, déshabille-toi.

Le garçon retira donc tour à tour ses chaussures, son t-shirt puis enfin son pantalon, révélant une couche humide et jaunie qu'il avait déjà bien utilisée pendant la journée.

- Ah mais je vois que tu commences à t'y habituer. Tu n'as même plus besoin que je te demande de le faire pour t'en servir, tu progresses.

Sans relever la provocation d'Arnaud, Samuel alla se placer devant l'arbre et attendit que son ami arrive avec les cordes. Il commença par lui lier les mains dans le dos puis le plaqua contre l'arbre et finit de l'attacher complètement. Il était maintenant à sa merci, et l'un comme l'autre en avaient conscience. Joueur, Arnaud décida de reprendre :

- C'est bon, on continue. C'est à moi et je choisis encore vérité.
- Mmhh...

Samuel fit mine de réfléchir quelques instants avant de demander :

- Tu dis que tu fais tout ça pour moi mais je suis certain que tu dois y prendre beaucoup de plaisir toi aussi. À me donner des ordres, à me voir en couche. C'est pas vrai ?

Samuel faisait à cet instant précis preuve de plus de courage qu'il n'en avait fait ces dernières semaines. Sa question, davantage une remarque qu'on ne pouvait contester, allait irriter Arnaud de façon inédite.

- Tu te fous de moi ? C'est vraiment ce que tu crois ? Tu penses que je fantasme sur une pédale pathétique qui bande à chaque fois qu'il se pisse dessus comme un gosse ? Tu me dégoûtes.

L'ambiance s'était soudainement électrisée. Samuel était apeuré, tant Arnaud perdait son sang froid. Il devinait dans ses yeux que sa question avait exposé un aspect de sa personnalité qu'il n'osait pas assumer, ne serait-ce qu'avec lui-même.

- Je vais te prouver à quel point tu me fais pitié dans ta couche. Je suis sûr que tu seras incapable de ne pas me supplier de te terminer dedans après ça.

À ces mots, Arnaud s'approcha de lui et commença à frotter avec insistance la couche mouillée de Samuel. Il sentit presque immédiatement l'excitation qu'il lui procurait, comme il s'y attendait. Alors qu'il continuait de frotter la couche de sa main gauche, sa main droite alla explorer d'autres parties du corps de Samuel. Il caressa rapidement le téton de son ami et l'entendit gémir légèrement. Voyant l'effet que ça lui faisait, Arnaud continua ainsi, excitant son pénis à travers la couche d'une part, et lui travaillant ses tétons de l'autre. Il ressentait l'excitation grandir encore chez Samuel. Il constatait sa respiration s'accélérer, son souffle s'intensifier et pouvait l'entendre gémir faiblement. Arnaud s'arrêta net, pour ne pas laisser à son ami l'opportunité de jouir ; et tâta une dernière fois la couche avant de lui souffler :

- Y'a encore de la place là-dedans. Ça tombe bien, je me suis pas vidé de l'aprem.

Arna s'approcha intimement de Samuel, lui écarta l'élastique avant de la couche, avant d'y introduire non sans mal son pénis. Après quelques secondes pendant lesquelles le temps ne semblait plus s'écouler, un puissant jet vint heurter les parties intimes de Samuel. C'en était trop, le point culminant de leur relation. Arnaud était en train de marquer son emprise sur Samuel en se servant de lui comme urinoir. Le pauvre Samuel sentait la pisse chaude remplir rapidement l'intérieur de sa couche et laisser de grosses gouttes s'échapper le long des jambes. Une odeur s'imposait de plus en plus : c'était celle d'un homme. L'urine d'Arnaud se déversait sans discontinuer, jusqu'à enfin faiblir. Les deux jeunes hommes étaient désormais collés l'un à l'autre, le dos de Samuel soutenu par un arbre.

Le temps de reprendre ses esprits, Arnaud se redressa pour contempler son œuvre. Son ami était face à lui, simplement affublé d'une couche maintenant dégoulinante de pisse. Son regard trahissait un mélange inattendu de désespoir et d'excitation.

Cette vision ravivait ses pulsions les plus primaires. Il entreprit de défaire les liens qui entravaient Samuel, pour le faire tomber à genoux. Samuel n'eut pas à recevoir d'ordre, il ouvrit simplement la bouche, indiquant par là son consentement. Arnaud entama les vas et viens avec confiance et détermination, jusqu'au point fatidique où il se retira pour cracher son épaisse semence à la figure de Samuel.

Arnaud prit la peine de passer à Samuel un mouchoir, avant de s'immiscer dans la tente, puis de se glisser confortablement dans son sac de couchage. Samuel le rejoint, presque correctement débarrassé du sperme qui collait encore sur une partie de son visage. Arnaud, sur le point de s'endormir, eu le temps de prévenir fermement :

- Hors de question que tu t'allonges dans la tente dans cet état. Tu te démerdes pour jeter cette couche loin de moi et pour en enfiler une propre. Et tu n'avises pas de te frotter dedans, je veux pas que tu t'imprègnes davantage de cette odeur avant de me rejoindre.

Sur ces ordres, Samuel disparut et Arnaud s'endormit jusqu'au matin, ne laissant personne pour témoigner de ce que Samuel pu faire de sa nuit sans surveillance.

Un été plus chaud que prévuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant