Chapitre 3

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- Ne bouge pas, murmure-t-il d'une voix suave

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- Ne bouge pas, murmure-t-il d'une voix suave.

L'homme déboutonna nerveusement son pantalon sans détourner son regard de la jeune femme agenouillée devant lui. Dans ce souterrain sombre et silencieux, presque lugubre, il avait ses habitudes, ses rituels, qu'il perpétue depuis qu'il avait découvert la perversité qui l'habitait. L'odeur âcre de l'endroit lui rappelait les nombreuses femmes qui avaient précédé celle-ci. Toutes l'avaient suivie de leurs pleins grés, elles l'avaient toutes regrettée.

Il sorti de son pantalon un sexe lourd, veiné, pas encore bandé mais légèrement relevé par l'excitation du moment qui le gagnait. Lui savait ce qui attendait la jeune femme, inconsciente du risque qu'elle avait pris, appâté par l'appât du gain. Naïvement, elle pensait qu'une pipe suffirait à le séduire, peut-être lui offrirait-elle sa chatte par la suite, dans l'espoir d'entrer dans ses bonnes grâces. Oh que sa naïveté la rendait attrayante.

Après quelques secondes, les traits du visage de l'homme se contractèrent et un jet tiède jaillit depuis son sexe, aspergent le visage de la jeune femme, dégoulinant sur ses joues, ses paupières, ses lèvres et ses seins gonflés. D'abord surprise, voire même outrée, il lui faut quelques secondes pour comprendre la situation. Toutefois, lorsque indignée, elle voulut se reculer, l'homme avait saisi fermement sa tignasse blonde, balançant sa tête en arrière. Un cri avait franchi les lèvres de la douce jeune femme humiliée. Grossière erreur. L'urine de l'homme glissa dans sa bouche, caressant sa langue et chutant dans sa gorge. Un haut-le-cœur remonta le long de son oesophage tandis que le jet s'atténua puis se tarit.

L'homme relâche sa prise sur les cheveux de la jeune femme qui, écœurée, vomit sur le sol, les soubresauts qui traversaient son corps firent sourire le jeune homme qui observait la scène en manipulant son sexe. Il le serrait entre ses longs doigts, pressa son gland violacé pour augmenter son excitation. Il avait l'impression de nager en plein rêve. Cet endroit, où bon nombre de femmes ont connu des humiliations comme celle-ci, lui avait manqué. Il contemplait la jolie blonde, souillée d'urine, qui avait cessé de vomir, mais qui, par honte, n'avait pas osé relever les yeux vers cet individu qu'elle trouvait pourtant si charmant.

C'est certainement ce qu'il préférait. Voir naître dans le regard de sa victime l'incompréhension. Comment un homme aussi beau, aussi riche, aussi important pouvait se comporter de cette façon ? Il s'amusait de la médiocrité de ces femmes, prêtes à tout pour, un jour, porter son nom. Elle rêvait toute d'un avenir radieux sans pour autant se sortir les doigts du cul. Autrefois, cela l'énervait. Aujourd'hui, il avait su trouver une utilité à leur soif d'argent et leur fainéantise.

- Les chiennes comme toi, vous me faites toujours bander, marmonne-t-il. Prête à tout pour quelques billets, pour un nom de famille, pour un statut. Ridicules mais tellement bonnes !

En parlant, il avait attrapé le menton de la jeune femme, l'obligeant à le regarder dans les yeux. Elle n'y vit que le néant, la noirceur, les profondeurs d'un abysse qui semblait si cruel. Le sadisme dont il faisait preuve n'avait d'égal que sa beauté brute et sauvage. Elle essayait de comprendre, sans jamais y parvenir.

Il ne lâcha pas la nana et de son autre main, serra davantage son sexe, se branlant énergiquement. Pourtant, il n'en avait pas fini avec sa délicieuse victime. Il s'approcha un peu plus, tout en pinçant ses joues, formant un rond parfait avec les lèvres de la jeune femme.

- Tire la langue, ordonna-t-il.

Avec les dernières forces qui lui restaient, elle secoua difficilement la tête. Les yeux embués de larmes, elle n'espérait qu'une chose : rentrer chez elle, où elle pourrait se doucher plusieurs fois avant de se perdre dans son lit pour ne plus jamais en sortir. La honte qu'elle ressentait était telle qu'à cet instant, elle aurait voulu mourir plutôt que de subir une nouvelle humiliation. L'homme relâcha ses joues et un court soupir franchit ses lèvres. Encore une fois, elle se fourvoyait, persuadée qu'il la laisserait partir. Après tout, lui comme elle savait qu'elle ne parlerait pas. Déjà parce qu'elle devrait avouer au reste de la ville l'atrocité de cette soirée, mais aussi et surtout parce que personne ne la croirait. On dirait d'elle qu'elle était parfaitement consentante, peut-être même qu'elle l'avait demandé. Sa parole ne valait rien contre celle de l'homme face à elle.

Le choc sur sa mâchoire l'avait surprise. Elle était tombée sur le côté, se rattrapant au dernier moment avant que son visage ne percute le sol poussiéreux. Elle glissa ses doigts sur sa joue, frémissant de douleur, alors que l'homme menaçait de lui asséner un second coup de poing. Les larmes souillaient désormais les joues de la jeune femme et, sachant qu'elle se trouvait au pied du mur, elle se redressa, ferma les yeux, ouvrit la bouche et tira la langue. Elle laissa échapper un léger gémissement de douleur lorsqu'elle dû écarter sa mâchoire. La douleur était, toutefois, bien plus supportable que la terreur qui la faisait trembler violemment.

L'homme posa son gland sur la langue de la gamine terrorisée et reprit sa branlette, doucement. Il ne voulait pas la baiser, il détestait la pénétration, mais les fellations le rendaient dingue. Il frappa sa queue bandée sur le visage de la fille, sur ses joues, ses paupières closes dont les larmes s'échappaient, avant de la rediriger vers sa langue tendue, pendante, comme un chien assoiffé.

Il se branla jusqu'à en avoir mal au poignet et lorsqu'il se senti venir, il agrippa fermement la nuque de la nana. Il l'attira jusqu'à lui, jusqu'à que son sexe s'enfonce dans sa bouche, qu'elle y soit au chaud. Il baisa sa bouche sans prendre la peine de lui jeter le moindre petit coup d'œil. La tête rejetée en arrière, il profitait de la douceur de la langue qui frôlait sa queue ainsi que des dents qui lui arrachait une douleur satisfaisante.

La main de l'homme s'enfonça dans la ceinture de son jean, dans son dos et en sortie de quoi le pousser à l'orgasme. Il avait toujours eu du mal à jouir, il n'avait jamais compris jusqu'à arracher le premier hurlement à une nana. Non pas un cri de plaisir, nan, il avait besoin qu'elle souffre pour atteindre la libération. Toutefois, chaque fois, il avait besoin de plus de douleur, plus de sang, jusqu'à atteindre ce stade de non-retour qu'il appréciait.

D'un geste fou, il enfonçait son sexe de plus en plus profondément, n'ayant que faire de la fille qui tentait d'échapper à sa prise. Cherchant la libération à tout prix, il leva la main, assez discrètement pour que la fille ne remarque rien. Il n'hésita pas, contrairement aux premières fois. Son geste était franc, parfaitement calculé. Il enfonça la lame dans la carotide de la jeune femme sans cesser de baiser ses lèvres. Il effectua le même geste, encore et encore alors que la nana, dans un réflexe inutile, plaqua ses mains sur sa gorge, tentant de contenir le sang.

Lorsqu'il sentit un liquide visqueux, épais et chaud, rencontrer sa queue, il jouit en plusieurs jets qui se mélangèrent dans la bouche de sa victime, avec son sang. Il maintenait sa prise, s'enfonçant le plus profondément possible, en lâchant un cri d'extase à mesure qu'il se vidait. Lorsqu'il n'eut plus rien à cracher, il repoussa la nana qui s'écroula sur le sol, morte. Il remonta son pantalon et rangea son sexe couvert de sang et glissa une clope entre ses lèvres. Il jeta un coup d'œil satisfait à la dépouille. Un épais liquide carmin colorait le sol et sa peau porcelaine. Il sourit avant de tourner les talons, plus tard, il viendrait faire disparaître le corps, pour l'heure il avait un jeu à suivre. Il espérait qu'Avril gagnerait, il avait hâte de lui faire subir tout ce dont il avait toujours rêvé. Le pire ? Elle serait consentante. Sa chute n'en sera que plus belle.

 Sa chute n'en sera que plus belle

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