Inspiré de l'histoire de James, dans les Nymphéas Noirs.
Les prémices à la liberté d'expression: l'interdit.
Il y avait non loin d'ici un peintre dans un champs de blé. Il avait pour habitude de s'y installer en solitaire, au dessus du monde que l'histoire avait formé.
Il sortit une grande toile et son pinceau, pour commencer à donner vie à cette idée abstraite qui hantait ses pensées.
Sur ce tableau il y a avait beaucoup de rouge, comme pour faire hommage à Guernica.
Il peignit des heures durant en donnant des coups de pinceau furtifs, sans pour autant réfléchir à quoi ses traits pouvaient bien correspondre.Une semaine passa, l'œuvre prenait chaque jour une tournure plus inquiétante et pourtant réelle. Elle était révolutionnaire ; dénonçant la guerre et l'horreur que l'homme s'obstinait tristement à faire subir à ses semblables, la violence, le sang.
Tout ce qu'ils s'entêtaient nier à leur avantage.Le pinceau frôla une dernière fois le papier, et l'artiste contempla le résultat ; satisfait du message qui en ressortait.
Mais ils arrivèrent.
À la vue de cette attaque visée à leur insu, leurs yeux s'emplirent de haine et de colère.
Il déchirèrent la toile si violemment que ces longs jours que notre peintre avait mit à profit s'envolèrent.On raconte que dans ce champs de blé l'on retrouva une marre sanguinolente. On ne revu jamais ce peintre, et certains disaient même qu'il n'était qu'une légende.
Et pour la bienséance de tous, tout ce rouge fut expliqué par la peinture que l'artiste avait utilisée.
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Décadence
Short StoryUn recueil dans lequel les textes permettent aux maux d'être mot. //Les nouvelles qui suivent sont entièrement imaginées et rédigées par moi-même, merci de ne les reprendre sous aucune forme.//