Une amour de Quilleuts'

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Le cinéma :

Le film est un vrai navet mais tout les clichés sur les vampires y figurent.
Nous rions beaucoup. Même si à deux reprises je sursaute provoquant son hilarité.
Il y a aussi beaucoup beaucoup de sang.
- ohhhhh degeu.....

Enfin je passe une excellente soirée.  Jasper est charmant quand on oublie qu'il pourrait vous croquer.

La push :

A la réserve, l'ambiance est tendue.
Le bruit a très vite couru que je traînais avec les vampires. Et cela est loin de plaire.
Sam ne décolère pas.
Il ne cesse de sermonner mon père sur mon éducation, le fait de me retirer du lycée et de me scolarisé à domicile.
Heureusement, Billy, laisse parler.

Les autres types de la meute, les bouffons de Sam comme je les appelles décident de me pourrir la vie.
Menace, intimidation, tout y passe.
Sauf bien sur quand je suis avec Jacob.
J'encaisse, encore et encore jusqu'au jour où ils passent à l'acte et me moleste .

Je suis devant le lycée quand deux types de la bande de Sam m'interceptent à la sortie de ma voiture.
Ils sont menaçants.
Je leur demande de me laisser car je dois y aller. Mes cours vont débuter.
Le plus grand des deux me bousculent  menaçants .
Des élèves passent mais personne n'ose intervenir.
Je me dégage et avance vers l'entrée principale quand l'autre me saisit par les épaules et me balance violemment dans une flaque de boue.
Je suis trempé et dégoûtante.
- Mais, tu es vraiment malade.
Je me relève, ramasse mon sac et leur tourne le dos.
- Ne traîne plus avec eux, sinon, ça ira mal.
- je fais ce que je veux le cleps!!!!
Les deux lascars prennent assez mal ma remarque et veulent m'agripper.
Heureusement, un élève a dû prévenir les professeurs.
Le proviseur débarque et demande aux deux connards de quitter l'enceinte du lycée.

- comment allez vous ? Je dois appeler la police me demande -t-il?
- non non, une bisbrouille. Rien de grave.
-Allez en classe alors.
- oui Monsieur.

Je pénètre dans la classe couverte de boue.
Les élèves me regardent interloqués. L' histoire de ma mésaventure a déjà au moins fait le tour de la moitié du lycée.
Angela m'arrête et me demande si je vais bien.
Je hoche la tête à l'affirmative mais je ravale mes larmes.
Jasper est absent. Il est vrai qu'il y a du soleil.
Les Cullen restent chez eux.

Je croise BElla qui vient immédiatement me demander comment je vais.
- bien bien enfin mieux que mon amour propre.
Se faire traîner dans la boue.
- je vais prévenir jasper.
- non non, je suis grande. Je vais gérer ça toute seule.
- ok mais je suis là. Il profite de l'absence de Jacob.
- je sais merci BElla. Jacob rentre de son voyage scolaire vendredi prochain. Classe de neige. Laisse le profiter. Ne lui dit rien.
- ok .

Mais les choses n'allaient pas en s'arrangeant.
Mercredi, nous voulions avec Jessica et Angela aller surfer.
Bella nous accompagne mais ne va pas dans l'eau.
Il fait froid et je préfère lui tenir compagnie plutôt que me geler dans l'eau.
Jessica a beau me traiter de lâcheuse, je ne cède pas.

Mais Jared et Embry débarquent. Nous sommes tranquilles installée sur une couverture quand jared vient se planter devant moi.
- Tu ne vas pas dans l'eau.
- non
Je continue ma conversation avec Bella.
- tu pourrais être plus polie?
- plus polie? La c'est toi qui viens me déranger avec mon amie.
- une « «presque » Cullen !!!! Sam t'a pourtant prévenue.
- va le retrouver et fou nous la paix.
En une seconde, il m'attrape et me gifle violemment.
Je tombe dans le sable.
Bella veut intervenir mais Embry la bloque.
Je me retourne et m'apprête à me faire tabasser.
Mais non, il a d'autre projet.
Il me soulève comme un sac à patate et se dirige vers la mer.
- lâches lâches moi....
Ploufffff
Il me balance dans l'eau. Elle est glacial.
Je veux sortir mais il m'y remets a trois reprises. Me maintenant la dernière fois la tête sous l'eau.
Bella hurle, se débat. Mais ils sont trop fort.
Il nous laisse en riant voyant Angela et Jessica revenir.
Au loin je vois Leah. Mon amie. Elle n'a rien fait pour m'aider pourtant je sais qu'elle fait partie de leur meute.

- ahhhh mon dieu, Lili, ils sont dingues. Tu vas bien hurle Angela.
- on va chez les flic surenchérit Jessica
- non non, je rentre.
- non, tu viens avec moi. Tu dois voir un médecin.
On va chez les Cullen.

J'ai super mal et sans doute un œil au beurre noir, je suis trempée et j'ai bouffé du sable.
J'ai pas la force de lutter.
Mes amies m'emballent dans des serviettes. Je grelotte de froid.
Bella téléphone à Édouard.

Les Cullen :

J'ai pas le temps de sortir que jasper ouvre la portière et me porte à l'intérieur.
Ils ont fait un feu.
- Elle doit retirer ses vêtements mouillés dit Esme.
J'ai préparé un bain chaud. Rosalie, tu peux l'aider.
Rosalie m'attrape comme un bébé dans les couvertures et m'emmène dans la salle de bain.
Cette habitude de me prendre pour une poupée est agaçante.
Elle me déshabille et me place dans l'eau chaude.
- ça va, pas trop chaud ?
Je fond alors en larmes.
- chuuut chaton, je suis là.
Je me calme au bout de dix minutes. Elle me prête un super Sweat-shirt et un legging.
- Carlisle va regarder ton œil. Il n'est pas beau à voir.

Au salon, jasper fait les cent pas.
- comment vas ?
- bien bien. Je me sens juste humilié, salie, faible, nul....
- ce sont eux qui devraient avoir honte Lili. Pas toi et attend que Jacob entre.
- oui oui je sais. Il va encore me considérer comme une petite chose fragile.
- Mais non.... Disent les Cullen.
- vous ne pouvez pas comprendre. Ici , il n'y a que Bella qui peut comprendre. Vous pourriez nous broyer avec une main.
- pas faux rit Émmet.
Carlisle examine ma blessure et y place une poche de glace.
- il va passer par toutes les couleurs mais je ne peux rien faire d'autre.
Repose-toi. Tu vas dormir ici.
- non, je vais rentrer.
- hors de question, jeune fille. Tant que Jacob n'est pas rentré. Tu restes ici.
- non
J'affiche une mine renfrognée. Les bras croisés sur le torse et la moue boudeuse.
Il se penche alors et me fixe quelques minutes.
Il ne plaisante pas.....
- Bon ok. Je suis vaincue.
Il me sourit, un sourire ravageur.

Jasper vient s'asseoir à côté de moi. Je me love dans ses bras.

- on vous laisse dit Rosalie en tirant Émmet.
Nous restons ainsi un bon moment avant que je n'ose déposer mes lèvres sur les siennes.
A ma grande surprise, il me rend mon baiser.