Un Vampire à Eastwood

Chapitre 11

Wesley.

Je ne comprends pas ce qu'elle veut dire part là. Elle a rêvé de nous ? Le nous comme dans un couple ?

- Je... Tu... De nous ? je demande.

- Oui, nous. Toi et moi dans le même rêve.

- Et je peux savoir ce qu'on faisait ? En tout cas ça ne peut pas être pire que dans mon rêve.

- Et bien chacun son point de vu, comme on dit.

- Comment ça ?

- Et bien comparé au tien, dans mon rêve personne ne mourrait c'est bien non ? Et si on s'arrêtait là ? Je suis fatiguée, pas toi ? Bonne nuit !

Je me recouche et balance les couvertures sur ma tête.

- Non Mélanie. Releves toi et expliques moi. Tu as rêvé de quoi précisément ?

Je ne sors pas de ma cachette et lui répond :

- Non je ne te raconterais pas, tu te foutrais de moi. Et puis tu as pas besoin de savoir, il n'y avait rien d'intéressant dans nos rêves puisqu'ils n'étaient pas partagé et vrai comme le dernier.

- Peut importe, dis le moi Mélanie, s'il te plait. Et je te promets que je ne me moquerais pas de toi, jamais.

- Ok... J'ai rêvé de nous... De nous dans une chambre. On était tous les deux dans cette chambre.

- Oh. Et il s'est passé quoi ensuite ?

On a joué à Uno, du con. Et ce con à un rire bizarre qui lui sort de la bouche. D'accord, trop bizarre.

- Quand mon rêve a commencé, tu étais sur le lit à côté de moi, assis et torse nu. Je me suis redressée en ne comprenant pas ce qui se passait. Tu t'es approché de moi et m'a ensuite embrassé. Je t'ai repoussé, pas parce que je ne voulais pas mais parce que j'ai été prise au dépourvus. Tu as re tenter ta chance et cette fois-ci je ne t'ai pas repoussé. Tu t'es glissé sous les draps et nos habits ont commencé à tomber. Il ne nous restait plus que nos sous-vêtements. Tu était occupé à enlever ton boxer quand je me suis rendu compte que je n'en avais pas envie. Je t'ai repoussé et toi en essayant de me rapprocher de toi tu m'as donné un coup de coude dans la poitrine. Je suis sortit du lit et ensuite je me suis réveillée.

- Tu as fait un rêve érotique sur nous deux ? Je... Euh... Pourquoi ?

- Mais j'en sais rien moi ! Je... C'est comme ça et puis voilà.

- Tu sais j'ai entendu dire que quand on faisait un rêve érotique c'est qu'on veux qu'il se passe ce qu'il s'est passé dans ce rêve avec la personne avec laquelle ça s'est passé.

- Je pensais que tu ne devais pas te moquer de moi ? En plus, je crois que ta phrase ne veut rien dire.

Il rit et je ris avec lui.

- Ça va, ça va. Excuses moi, mais ne t'en fait pas, je suis flatté d'avoir été choisis pour faire partit de ton rêve érotique. Mais je tenais quand même à te dire que si ce rêve avait été un vrai je ne t'aurais pas obliger à coucher avec moi, jamais. J'aurais attendu que tu sois prête.

- Et ça veut dire quoi ça ? Tu me dragues ? Ça pourrait très bien être ça vu ce que tu as dit que tu me trouvais jolie.

- Eh ! Ce n'est pas bien d'écouter au porte, mademoiselle. Et puis je n'ai répondus qu'un petit «hum», ça ne veut pas dire que j'ai affirmé ce que Bords a dit, petite vampire.

- Rien que le faite que tu essayes de nier prouve le contraire, mon petit loup.

- Et on en parle de toi ? «Il pourrait pas mettre un t-shirt ? Pas que la vue me dérange mais j'ai du mal à me concentrer.» Si c'est pas de la drague ça, je ne sais pas ce que c'est.

- Attends, quoi ? J'ai jamais dit ça à voix haute ! Comment t'as sus ?

- Je crois que je t'ai entendus le penser. Il faudrait qu'on parle du lien qu'il y a entre nous.

- Oh mon dieu... Oui je crois que ce serait une bonne idée. Mais après, on va d'abord aller rejoindre les autres chez Dean comme ça on en parlera avec eux.

- D'accord, allons-y.

Je me lève du lit, Mélanie en sort et se dirige vers la porte quand je pense à un truc.

- Attends, Mélanie ?

Elle se retourne, je l'attrape par le poignet, la colle contre mon torse et l'embrasse avec le plus de force que je pouvais mettre. Elle me regarde, incrédule, et je lui reponds en sortant :

- Comme ça tu sais ce que ça fait en vrai.

Je la regarde et elle a les joues rouges tomates. Je lui souris de mon sourire le plus charmeur que je peux et me dirige dans le salon où les autres nous attendent - et où ils ont sûrement dû tout entendre. Je m'en fou, j'ai adoré embrassé Mélanie et je compte bien le refaire encore si je peux.

Mélanie.

Wesley vient de m'embrasser. Wesley vient de m'embrasser ! Bon je sais on dirait un fille hystérique qui vient juste de se faire embrasser par un beau gosse - qui doit d'ailleurs avoir genre cinq ans de plus qu'elle -, mais c'est exactement ce qu'il vient de se passer ! J'ai le rouge qui me monte aux joues, Wesley le remarque et me fait un sourire à vous faire fondre. Puis il s'en va. Je reste planter là puis je me rappel qu'il y a d'autre personnes, dans la pièce d'à côté, qui nous attendent pour partir. Et ensuite la réalité me revient et je me rends compte que les personnes à côté sont tous des loup-garous et qu'ils ont tous entendus ce qu'il vient de se passer. Ainsi que ce que j'ai raconté à Wesley sur mon rêve. Oh Mon Dieu. Je reprends le contrôle de mes jambes et les fais fonctionner pour rattraper l'homme qui vient tout juste de m'embrasser. Quand j'arrive dans le salon, Jordan et Yoan me regardent et rigolent. Brent les voit rigoler mais ne comprend pas. Je sens mes joues devenir rouges à nouveau et Wesley le voit alors il stop les gars :

- C'est bon. Et Joedan, si tu continues je sortirais des choses sur toi qui te feras aussi rougir.

Je regarde Wesley puis Jordan et je peux pas m'en empêcher, j'explose de rire. Ils me regardent tous et Yoan et Wesley rigolent aussi. Pas Jordan, il fait la tête.

- Allez Jordan, c'est bon. Wesley, stop, c'est bon il a eu ce qu'il méritait pour avoir écouter aux portes et s'être foutu de moi, j'essaye de dire en rigolant le moins possible.

On se remet tous à rire puis on sort de l'appartement de Wesley pour monter dans sa voiture et rejoindre les autres chez Dean. Il faut qu'on parle de notre lien à moi et lui et qu'on comprenne comment il fonctionne et pourquoi pas l'utiliser contre cette chose, ce monstre que Wesley et moi avons croisé dans notre rêve. Parce que une chose que je suis sûr, ce qu'on ne sera pas tranquille tant qu'on aura pas réglé ce problème.