Chapitre 11

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HELLO MY FRIENDS !?

Hum Hum raclement de gorge... HAHA vous allez bien ? bruit de grillon, gênance totale.

Alors vous allez rire parce que c'est une histoire vraiment hilarante... toujours pas de réponse.

Plus sérieusement on a pas mal de soucis dernièrement donc on a pas eu du tout le temps de publier ou même de vous prévenir alors DESOLE !!!

On revient en force My Friends vous inquiéter pas et on a fait une partie assez longue pour nous rattraper.

Bonne lecture. NABI ET KENIE !

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— Hé, Herry, salua Lenny Miles depuis l'ouverture du rideau de la cabine de la salle des urgences. Est-ce que tu es mutilé à vie ? Demanda-t-il en souriant à son équipier. Thomas Herran lui lança un regard furieux et ses lèvres se retroussèrent en un rictus pendant que l'infirmière finissait les points de suture.

— Je ne suis pas vraiment d'humeur à plaisanter pour l'instant, le prévint-il sérieusement. J'ai presque perdu mon putain d'œil, mec.

— Ooooh. Ses yeux de chien battu dont tu te sers pour emballer les filles, le taquina Miles. Herran le foudroya du regard, grimaçant comme on lui faisait les derniers points de suture. Miles leva les yeux au ciel.

— Bon sang. Il regarda autour de lui.

— Alors, où est Wilkins ? Herran cligna des yeux et se raidit.

— Quoi, elle n'est pas là ? Demanda-t-il avec inquiétude. Les yeux de l'autre soldat regardèrent d'un côté puis de l'autre avant qu'il ne sorte de la petite zone des rideaux. Quelques minutes, plus tard, il rejoignait Herran.

— Je ne la vois pas. Est-ce qu'elle aurait pu être déjà libérée ?

— Absolument pas, elle a été plus touchée que moi, répliqua Herran, essayant de ne pas froncer des sourcils, car cela tirait sur les points de suture. Est-ce qu'elle a été tuée ? Demanda-t-il dans un murmure. Miles le fixa pendant un moment, puis il serra les lèvres.

— Je n'en ai pas entendu parler. La médecin légiste n'était pas là, dit-il platement. Pourquoi elle ne serait pas venue à l'hôpital si elle était blessée ? Ses yeux se plissent légèrement lorsqu'il réfléchissait.

— Peut-être qu'elle a quelque chose à cacher ? Je me rappelle que Stride est arrivé terriblement, vite, confia Herran à Miles d'une voix étouffée.

— Je ne me rappelle pas avoir vu Stride du tout, murmura Miles. Mais je suis arrivé après les médecins. Est-ce que c'était avant ou après l'explosion ?

— Après, répondit Herran d'un air menaçant.

Ses yeux devinrent légèrement vitreux alors qu'il essayait de se rappeler les événements dans l'ordre chronologique. Wilkins et lui s'étaient approchés de l'ordinateur et il s'était assis pour taper son code. Puis il avait eu le temps de faire quelques recherches avant que la bombe dans l'ordinateur n'explose. Il se rappelait qu'il s'était vautré par terre, saignant, criant pour avoir de l'aide, quand ce connard d'équipier de la Colonelle était apparu, venant de nulle part, et avait commencé à beugler des ordres. Il avait été obligé de rester assis pendant des heures à répondre aux questions des docteurs et de ses collègues pendant que la rousse y échappait. Calmement, Herran raconta à son partenaire ce dont il se souvenait. Miles fronça lui aussi les sourcils.

— Si Stride a fait sortir Wilkins, elle ne doit pas être si blessée que ça, dit-il.

— Je t'assure qu'elle l'était, murmura Herran. Crois-moi.

— Alors qu'est-ce qu'ils cachent ? Quelque chose ne colle pas. Pourquoi partir si vite et ne pas vouloir qu'elle se fasse soigner.

— Est-ce que tu veux dire que ce sont des ripous ? Demanda Herran dubitatif.

— Je n'ai rien dit du tout, se défendit Miles. Il regarda à nouveau autour d'eux.

— Mais ça ne sent pas bon, tu sais ? La BAP (Base Administrative Professionnelle) vient pour nous interroger. On devra leur dire ce qu'on a vu. Herran pinça les lèvres et regarda le rideau de séparation avec un soupir.

— Je déteste le BAP, murmura-t-il.

— Merde, Herry. Tu as failli te faire exploser la tête. Tu ne veux pas savoir qui a fait ça ? s'enquit Miles en croisant les bras. Herran le regarda et plissa les yeux.

— Il est très peu probable que le BAP le découvre, tu ne crois pas ? Demanda-t-il doucement. En plus, c'est ce que Stride et Wilkins sont supposés découvrir.

— Est-ce que tu veux dire que nous devrions nous taire ? Répliqua Miles calmement. Herran le regarda pendant un long moment en silence, ruminant sa décision.

— Ouais, dit-il finalement en hochant lentement la tête. S'ils découvrent que Wilkins était là, ça ne sera pas par nous, compris ?

En Eaux TroublesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant