The King of Mafia [Sukuna x Reader]

Chapitre 5 : Offre

Le second jour passa plus vite que ce que je ne l'avais pensé. On m'a réveillé pour faire le petit-déjeuner, toujours accompagné de Nobara, Sukuna était venue me voir pour savoir si j'allais bien, ce que j'ai trouvé bizarre puis vint enfin le moment où ils devaient nous rendre à la police.

C'était l'heure, nous étions déjà arrivés sur les lieux. On nous plaça de façon à ce que nous soyons tout les trois alignées et que les policiers puissent nous voir derrière une rangée de mafieux. Ils étaient bien sûr impossible à identifier, ils étaient tous masqués. Sukuna lui était accostée à sa voiture les mains dans les poches et il parlait à deux de ses hommes. Je reconnue Gojo et l'autre je ne le connaissais pas.

Les policiers n'arrivèrent que trois minutes  après nous. Il débarquèrent de leurs véhicules et s'avancèrent en gardant tout de même une distance de sécurité. C'était les mêmes agents de la dernière fois.

"Vous êtes en retard messieurs." Commença Sukuna en se redressant.

Le chef des policiers grogna avant de répondre.

"On a eu...un contretemps."

Il pris un gros sac noir en main et se rapprocha un peu.

"On a ce que vous avez demandés. Rendez-nous les otages et ensuite on vous donne l'argent."

Le chef du cartel lacha un rire à glacé le sang. J'avais l'impression que pour lui c'était un jeu et que c'était la routine.

"Vous rigolez ? C'est moi qui ai les otages, alors l'échange ce fera selon mes dires. D'abord l'argent, ensuite les otages."

La mâchoire du policier se crispa et il déposa le sac au sol le faisant glisser vers Sukuna qui lui, le fit glisser vers un autre de ses hommes qui, je devais l'avouer, portait des lunettes très spéciale. Il s'accroupit auprès du sac, l'ouvrit et commença à examiner son contenu. Il y avait là une belle somme d'argent.

"J'espère pour vous que le compte est bon." Lâcha le boss des mafieux d'un ton froid et en remettant ses mains dans ses poches.

En moins d'une minute son collègue se releva et lui confirma que tout était bien là. Sukuna hocha de la tête satisfait et fit son annonce.

"Très bien. Merci à vous, c'est toujours un plaisir de collaborer avec vous, à une prochaine fois. Les otages, vous pouvez avancer."

Nous avançâmes prudemment vers les policiers qui nous prirent en charge immédiatement pendant que Sukuna et sa bande s'en allaient avec une partie des patrouilles aux trousses. Sans attendre les policiers restés avec nous entamèrent leurs procédures essayant de nous soutirer tout ce que nous avions comme informations, c'est à dire, presque rien.

Quelques jours plus tard, ma vie était redevenue normal. J'étais chez moi et je venais de finir de dîner. La police ne me contactait plus, je n'avais pas de nouvelles de Sukuna et sa bande mais malgré tout mes efforts, je n'avais toujours pas trouvé de travail. Il ne me restais plus que mon petit boulot mais malgré cela, ce n'était suffisant pour pouvoir payer mon loyer. Je m'affalai que mon canapé face à mon désespoir.

"Pourquoi je n'arrive pas à trouver un travail..."

Ma voix n'était qu'un murmure qui se cassait au fur et à mesure que je prononçait ces mots.

"Tu cherches un boulot ?"

Je me relevai et me tournai en sursaut vers la provenance de la voix. C'était Sukuna. Il était assis au rebord de la fenêtre de mon salon habiller de son costard.

"Qu-Qu'est-ce que tu fais chez moi ?! Et !...Ma fenêtre était fermée à clé..."

Il me regarda me prenant visiblement de haut puis il riota doucement avant de s'avancer vers moi sereinement. Il y avait dans ses yeux quelques choses que je ne saurai dire, une lueur sauvage brillait dans ses derniers, je le voyais me détailler mais je n'avais pu lui dire d'arrêter étant perdus dans ses orbes rouges sang. Ils étaient magnifiques. Je ne pouvais pas penser clairement avec lui devant moi, si proche.

"Ça ne répond pas à ma question." Réamorça-t-il plus froidement.

Je déglutis face à son visage fermé et lui répondis.

"Oui je recherche un nouveau travail..."

Il se rapprocha encore jusqu'à tenir mon visage entre son pouce et son index. Le sien n'était plus qu'à quelques centimètres du miens. Il m'examinai, il me détaillai. Je remarquai que sa peau était froide mais son toucher étonnement doux.

"Que dirais-tu de travailler pour moi...?"

Un frisson parcourue mon échine quand je réalisai la proposition qu'il venait de me faire.

"Tu me propose...d'intégrer ta bande...?" Demandais-je doucement.

"...Oui, plus précisément, je veux que tu cuisine pour nous. Après, selon tes compétences...tu pourras sûrement monter en échelons..."

J'étais sceptique. Je ne savais pas si c'était une bonne ou une mauvaise idée d'accepter. Mais il était le seul à m'avoir proposer quelque choses...et j'avais aussi besoin de cet argent, je ne voulais pas me retrouver avec des dettes pour le reste de ma vie...

Je le forçai à s'éloigner de moi puis je me suis mise à réfléchir sérieusement. Je pesai le pour et le contre, puis me décidai.

"J'accepte ton offre."