The King of Mafia [Sukuna x Reader]

Chapitre 16 : Accro

Après les événements de la journée passé Yuji avait été retiré du terrain pour quelques jours le temps qu'il se rétablisse et moi, on m'avait également retiré du terrain pour quelques jours, le temps que je me remette de la mort de Junpei.

J'étais donc dehors, je venais de m'acheter un petit gâteau à une boulangerie d'à côté. Rien ne valait mieux qu'une bonne pâtisserie pour remonter le moral. À peine ai-je passé l'entrée de l'immeuble que je sentis mon téléphone vibrer. Je décrochai instinctivement et un doux sourire colora mes lèvres quand j'entendis sa voix.

"Allô ?" Commença-t-il

"Oui Sukuna ?" Répondis-je intriguée

"Tu es chez toi là ?"

"Heu non, j'étais sortie et je viens de rentrer. Je suis encore à l'accueil de l'immeuble. Pourquoi ?  Quelque chose est arrivé ?!"

"Non non, viens juste à l'appartement 1504."

"Okay...j'arrive."

Je raccrochai et glissai mon téléphone dans ma poche dubitative. Il m'avait appelé et non pour une urgence. De plus il m'avait dit de venir dans l'appartement 1504. C'était le seul appartement dont je n'avais pas les informations, les deux autres appartement de mon pallier était ceux de ses hommes.

Je montai à mon étage et au lieu d'entrer chez moi, je me dirigeai vers la porte du fond. Je frappai et attendis environ deux minutes avant que la porte ne s'ouvre laissant apparaître mon interlocuteur vêtu d'un ensemble peignoir ouvert laissant apparaître son torse et ses tatouages ainsi qu'un short couleur bordeaux arrivant à ses genoux laissant apparaître deux autres tatouages sur ses chevilles.
À la vue de son torse tatoué et mulculeux je sentis mon visage explosé de rouge. Je devais l'avouer, il était bien sculpté...

"Tu auras tout le temps de te rincer l'œil plus tard..."

Je sursautai à l'entente de sa voix suave. Je crois bien que j'étais resté planté là entrain de le fixé. Je le frappai doucement pour rigoler ce qui lui arracha un rire et j'entrai dans la pièce. Je regardai autour de moi et il y avait pratiquement que des meubles de luxe. Mais en inpectant de plus près la pièce je remarquai que les lieu me disait quelque chose. Je déposai toute mes affaires sur la petite table du salon et me dirigeai vers toute les portes que je voyais. Cela me perturbais que cet appartement me semblais autant familier.
J'arrivai vers la dernière porte et l'ouvrit. Un flash-back me revint sur le coup, c'était ici que j'avais dormi après m'être saoulé à cause de mon licenciement. Je senti alors des bras enlacer ma taille et un nez se nicher dans mon cou.

"Qu'est-ce qu'il y a ? Ça te rappelle des souvenirs ?" Me lança le rosé en ricanant.

"Pff, ne me fais pas croire qu'il s'est passé quelque chose alors qu'il ne s'est rien passé du tout. Pourquoi tu ne m'as pas dis que tu habitait juste à côté de mon appartement ?!"

"Quoi ? Si je te l'avait dis avant tu serais venue chez moi pour me voire c'est ça ?"

"Non mais..."

Je n'avais plus d'argument plausible. Mais c'est vrai que j'aurais sûrement été tenté de venir le voir souvent. TRÈS souvent. Je me retournai dans ses bras et lui fis face sérieusement.

"Plus sérieusement, pourquoi tu m'as appelé ?" Demandais-je curieuse de connaîtrela raison de son appel.

Il détourna les yeux un instant semblant lui même réfléchir à pourquoi il m'avais fais venir.

"Je ne sais pas trop, je crois que j'avais juste envie de te voir et de te sentir près de moi."

Son sourire sournois réapparu et il se pencha un peu plus vers moi effleurant mes lèvres doucement. Je ne le repoussai pas et approfondis même le baiser. Lui qui était normalement si froid, je le ressentais, il laissait parler ses vrai sentiment, ce qui m'arracha un petit sourire. Ce qui me prouvait qu'il tenais vraiment à moi.

Il se détacha doucement de moi et enfoui une main dans sa poche.

"Néanmoins, je ne t'ai pas fais venir que pour ça."

Il sortie une petite boîte de sa poche sur laquelle était gravé une marque que je reconnaissais. C'était une marque de bijoux très cher et très convoité. Il l'ouvrit laissant apparaître un collier, un rat de cou plus précisément avec pour ornement principal une pierre précieuse de couleur rouge. C'était un rubis, ce qui me rappelais la couleur de ses yeux.
Je restai sans mot pendant qu'il attachais le bijoux à mon cou. Après l'avoir bien installé il me contempla comme un chef-d'œuvre.

"Il te vas à merveille comme je le pensais. Je te l'offre. C'est un petit cadeau pour dire que tu m'appartiens Chaton."

Je touchai l'objet abasourdis et me regardai dans le petit miroir accroché au mur de la pièce. Il était magnifique mais cela me gênait d'accepter.

"Sukuna...tu es fou...Je ne peux pas accepter. C-C'est trop cher et je...je n'arriverai jamais à te rembourser ça."

Il me regarda en souriant et haussa un sourcil tout en m'attirant à lui part une main.

"Cest toi qui m'as rendu fou. Et, je ne te demande pas de me rembourser ni ton avis d'ailleurs. Je te demande juste de me prouver que tu peux rester à mes côtés. Pour le moment tu m'appartiens."

Je relâchai un petit rire et l'attirai brutalement à moi en le tenant par le col de son vêtement.

"Dans ce cas...Permet moi ceci."

Je déposai mes lèvres brutalement contre les siennes et il m'ammena doucement à son lit me faisant basculer dessus. Il me dominais de toute sa hauteur. Il descendit langoureusement de mes lèvres à mon cou et commença à l'assassinner de baisers.

Je me perdis dans ces sensations quand soudain je me rappelai de quelque chose d'important. Je posai une main sur son torse et appuyai doucement dessus le repoussant un peu. Il se redressa et me scrutai intensément essayant de deviner la cause de ma réaction.

"Mmh ? Qu'est-ce qui se passe ? Tu préfère que l'ont s'arrête là ?"

Je secouai la tête frénétiquement et le regardai intensément lui faisant comprendre ce qui m'inquiétais.
Son expression devint alors surprise, il semblait avoir compris.

"C'est...ta première fois..?" Demanda-t-il doucement.

J'hochai la tête un peu gêné puis son sourire sournois refis son apparition.

"D'accord...laisse moi faire alors et arrête moi si c'est trop." Poursuivis-t'il en passant un index délicatement sur une de mes joues.

Il se repencha vers moi et poursuivis ce qu'il avait commencé. J'allais vraiment passer à l'acte et mon partenaire n'était autre que le chef de la Mafia Japonaise. Je le savais et je savais aussi qu'après m'être impliqué dans cette relation, qu'il n'y aurais plus de retour en arrière. Je le savais, mais cela m'étais égale. J'était vraiment tombé amoureuse de lui.

Le jour suivant, j'émergai doucement du sommeil et je sentais une vague de chaleur présente à mes côtés me berçant doucement. Je me rappelai alors de la nuit passé et souriai.

"Puis-je savoir qu'est-ce qui te fais sourire ?"

Sa voix matinale était à en tomber par terre. J'ouvris difficilement les yeux et relevai lentement la tête vers lui le regardant amoureusement.

"Rien du tout...Juste le fait de me savoir à tes côtés me fais sourire."

Il m'embrassa doucement le front puis se détacha de moi pour se relever.

"Je te laisse Chaton. J'ai un rendez-vous avec Gojo et Nanami pour des affaires de l'organisation."

"Mohh déjà ?" 

"On se reverra bientôt je ne m'en doute pas..."

Sur ces dernière parole et ce regard provoquant il me laissa dans la pièce, se dirigea vers la salle de bain, puis quelques minutes plus tard, j'entendis la porte d'entrée se refermer.

Je m'allongeai de toute ma longueur dans le lit et fixai le plafond avec grand intérêt.

"Sukuna..." soufflais-je tout bas.

Il allait vraiment me rendre folle. Il m'avait rendu accro...