Chapitre 12 : Transaction

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PDV [Y/N]

J'étais dans la voiture, seule, j'étais sur le point de partir, je ne tremblais pas mais j'étais très angoissé. Des milliers de scènes me traversais la tête, des scènes où je me faisais arrêter, des scènes où j'allais en prison, même des scène où je mourrais.

Mes doigts étaient crispés sur le volant, j'inspirais et souflais pour essayer de trouver un semblant de calme, c'est le son de quelqu'un toquant à ma vitre qui me sortie de mes pensées.

"[Y/N]."

Sukuna se tenais à ma porte, je baissai la vitre à la hâte pour écouter ce qu'il avait à me dire.

"Je sais que tu as peur et que c'est ta première mission en solo. Mais je sais que tu peux le faire. Tu connais le plan, si je t'envoie toi, ce n'est pas pour rien. Alors fais ce que tu as à faire et ramène moi mes armes et mon argent."

Sa voix était comme d'habitude quand il donnait ses ordres, mais ses paroles évoquait encore autre choses en moi. Elles étaient...plus...douces ? que d'habitude. Je me sortie cette idée de la tête car pour moi ce n'était pas possible. LE Sukuna, LE chef de la mafia ne pouvais pas éprouver de la compassion pour quelqu'un, encore moins pour moi.

"...Si je me fais chopper je te jure que je te retrouverai..." Lui dis-je d'une voix basse.

Il ricana et me pris le menton pour me forcer à le regarder en face. Son regard intense me transperçais.

"Je t'attendrai Chaton..."

Il me relâcha et après un peaufinage de dernière  minutes. Je pris la route.

Je roulais modérément comme tout usager lambda mais j'étais stressé, dans quelques kilomètres je devais passer la frontière japonaise russe, et il y allait sûrement avoir des policiers. Je ne savais pas si j'étais capable de jouer la comédie et de cacher mes émotions. J'essayai de me contrôler et de penser à autre choses.

Une heure plus tard je me retrouvai dans les embouteillages. Je regardais autour de moi essayant de découvrir ce qui causait ce bouchon monstre. J'avançais doucement quand j'aperçu enfin la cause de tout cela. Il y avait des policiers qui contrôlaient les voitures et les papiers.

J'avais des sueurs froides, Sukuna ne m'avait pas donner les papiers du véhicule ni une fausse carte d'identité, je n'avais rien. Je regardai autour de moi pour essayer de trouver quelque chose qui pourrait m'aider. Je regardai sous mon siège, sur le siège arrière et j'ouvrit la boîte à gants. J'aperçu ce qui me semblais être une carte grise avec d'autres papier, je les pris à la hâte, commençai à les feuilleter et là, je sentis un poids en moins sur mes épaules. Il y avait les papier du véhicules et une fausse carte d'identité qui m'était destiné avec un petit post-it accrocher dessus, il y était écrit "Bien joué chaton" en lisant son contenue je roulai des yeux et un petit sourire m'échappa malgré moi. Sukuna...

Nous continuâmes à avancer jusqu'à ce que j'arrive à mon tour à la hauteur d'un policier qui s'apprêtait à me contrôler moi aussi.

"Carte d'identité et papier du véhicule s'il-vous-plaît."

Je déglutis silencieusement en priant pour que sa passe et lui tandis les papiers. Il contrôla ma carte d'identité et me regarda, je fis mon meilleur sourire essayant de paraître le plus naturel possible puis il contrôla les papier concernant le véhicule. Il inspecta ce dernier et commença à faire le tour, je le regardai dans le rétroviseurs et remarquai qu'il se baissa près du parchoque arrière et passa un doigt dessus. Il était proches des armes et plus il se rapprochait, plus je sentais mon coeur sortir de ma cage thoracique. Il revint finalement à l'avant, me rendis mes papier et me fis un signe de tête m'indiquant que je pouvais circuler. Je lui répondit d'un léger sourire accompagné d'un hochement de tête puis je poursuivie ma route. Il n'y avais plus d'embouteillage, je me sentais délivrer, le plus dure était fais et j'étais toujours en vie !

Je continuais à suivre mon GPS et après les 6h de routes j'arrivai enfin à destination. Je rentrai dans une ruelle puis dans un garage de voiture abandonné. Il y avait là un homme qui attendait, ça devait être lui. Je sortit du véhicule et lui adressa la parole.

"...Bonjour...?"

Il me regarda puis regarda la voiture avant de me répondre.

"Tu es [Y/N] ?"  Me demanda-t'il

"Oui c'est bien moi."

"Très bien, Sukuna m'a avertit que c'est toi qui allait nous livrer et ramener sa commande. Les gars, vous pouvez commencez le travail."

Suite à sa phrases des personnes sortirent de je ne sais où et commencèrent à travailler sur le véhicule pour en extraite les armes, entre-temps leurs chef me demanda de le suivre et me présenta un autre véhicule.

"Sa commande et son argent est placé a l'intérieur des sièges arrières. On t'a aussi fournis une autre pièce d'identité avec les papier du véhicules au cas où."

"D'accord, merci je vais y aller."

Il hocha la tête puis j'entrai dans le nouveau véhicule. Je ressortis du garages et pris la route du retour, j'étais dans les temps.

Le chemin du retour fus plus calme que ce que je ne pensais, je n'ai pas rencontrer de policier a la frontière et il n'y avait pas eu de grand embouteillages. Je rentrai au QG et alertai les autres que j'étais revenus. C'est Sukuna, Yuji et Nobara qui vinrent m'accueillir.

"[Y/N] Tu es revenue ! tout vas bien ?!" Commença Yuji

"Oui oui ça va, néanmoins que j'ai failli mourir plusieurs fois d'une crise cardiaque." Répondis-je ironiquement.

Je dirigeai mon regard vers Sukuna et le fixai intensément pour lui faire comprendre mon ressenti mais il détourna le regard exprès en affichant un léger sourire qui voulait tout dire avant de poursuivre.

"Mais tu n'es pas morte, tu vois que tu peux accomplir une mission simple quand tu le veux Chaton."

"Ouais bon, j'ai ramené tes armes et ton argent comme tu me l'a demandé."

"Je m'en charge !"

Nobara pris ses outils et commença à travailler sur le véhicule pour en extraire la cargaison.
En même pas deux minutes, elle appela le mafieux pour venir vérifier le contenue et voir si tout était là. Ce qui était le cas. Après avoir verifier que tout était conforme, Yuji et Nobara me proposèrent de fêter la réussite de ma première mission ce soir. J'hésitai un peu puis me suis dit que c'était peut-être une bonne idée, et puis, qu'est-ce qui pourrait bien m'arriver de mal.

Plus tard dans la soirée, tout les membres de l'oragination étaient réunis, même les membres lambda que je ne connaissais pas personnellement.
Je n'ai pas cuisiner ce soir là, Gojo me l'avais interdit et il avait commandé à mangé et à boire directement. J'avais passé un super bon moment.

Arriva le moment où je devais rentrer à mon appartement. Sukuna me raccompagna en voiture avec deux de ces hommes qui rentrèrent dans leur habitat et après m'avoir raccompagner au pas de ma porte il se dirigea vers la porte d'un autre appartement. Je suppose qu'il a des choses à régler avec ses gars. Je ne me posai pas plus de questions et commençai à me préparer pour aller me coucher car cette journée avait été éprouvante, autant physiquement que mentalement.

Une trentaine de minutes plus tard, j'entendis quelqu'un frapper à ma porte. Je me dirigeai vers celle-ci et l'ouvrit. Le chef du cartel se tenait là devant moi.

"Tu dormais ?" Me demanda-t'il

"Non pas encore, c'est ce que je m'apprêtais à faire avant que tu ne frappes." Lui répondis-je presque à moitié endormie.

"Je vois."

Sans savoir pourquoi, il se pencha vers moi et me caressa les cheveux d'une main tout en m'enlaçant.

"Tu as fais du beau travail. Félicitations, tu fais officiellement partie de l'organisation. Tu m'as prouver que tu en étais capable alors à partir d'aujourd'hui tu ne seras plus en cuisine mais sur le terrain. Repose toi bien."

Il me fit un chastre baiser sur le front avant de se détacher et de s'éloigner plus loin.
Je ne realisais pas ce qu'il venais de se passer, je ne savais plus si c'était la fatigue qui me jouait un tour ou si c'était bien réel...Je décidai de ne pas me prendre la tête plus que ça et que j'y repenserai le lendemain. Je refermai la porte encore tout de même troublé et me dirigeai vers ma chambre, puis dans mon lit. Il m'avait quand même embrassé le front...

The King of Mafia [Sukuna x Reader]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant