Jour 183 : (30/11)

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Pdv Lorie :

Je me réveil avec la bonne odeur de nourriture, mais très vite la nausée est plus forte, et vais vider mon estomac. Une fois que je suis vide, je me rince la bouche et descend.

Nathan : Oula ma puce t'a une petite mine ça va ?

Moi : Mmmmm !

Nathan : Tu veux quoi ma puce ?

Il va pour m'embrasser mais je me recule.

Nathan : Qu'est-ce qu'il y a ?

Moi : Rien, je viens de vomir.

Nathan : Je n'en ai rien à foutre.

Il me prend la tête et m'embrasse. Il me pousse au canapé et m'allonge dessus.

Moi : Hum les enfants.

Nathan : Ils ne vont pas être traumatisé de voir leurs parents se câliné, tu veux manger un truc ou pas ?

Moi : Ne me parle pas de bouffe et ouvre la fenêtre.

Il m'embrasse, vas l'ouvrir et revient avec le plaid, il s'allonge lui aussi me colle à lui et nous recouvre avec le plaid bien chaud. Une fois moins baloné il me fait un petit dej avec des fruits et un chocolat. On se câline tendrement, Clément me laisse faire comme je veux même si je suis en priorité le médecin du club. Je compte bien profiter de ma grossesse et de mes enfants à 100%. Pour une fois je vais profiter de la fortune familiale.

Nathan : Tu voudrais bien arrêter de travailler ? ça me rassurera.

Moi : Ralentir oui mais pas arrêter à 100%, et puis bon on va bien se l'avouer, ce n'est pas comme si je taffais quand je suis à la salle entrain de maté mon homme ruisselant de sueur si sexy.

Il m'embrasse tendrement.

Moi : Mon père m'a toujours poussé à profiter de notre argent et je crois que je vais suivre son conseil pour une fois.

Nathan : T'as bien raison, et avec tes 8 ans à bosser énormément, prend tout le temps qu'il te faut. Même si tu n'as plus envie de travailler tu le peux largement, même sans parler de ta fortune familiale. J'ai largement les moyens de subvenir à nos besoins à tous les 6 et bien plus encore.

Moi : Il est hors de question que je vive à tes crochets. Je compte bien de profiter à fond des enfants et de ma grossesse sans stresser.

Nathan : Je savais la réponse avant même de parler, mais je voulais juste te le dire. Dire qu'il y a 4 à peine on s'engueuler pour un petit bébé.

Moi : Ouais, c'est notre seule vraie engueulade, si on oublie ta séance de jalousie, câblage de la surprise bébé.

Nathan : T'es vraiment folle ma puce, jamais je n'aurais imaginé que tu adopte Sarah.

Moi : Je ne veux plus jamais entendre de quiconque que je ne suis pas sa mère. A la seconde ou j'ai fait signer ses documents à l'autre pétasse.

Il explose de rire.

Nathan : Ne me dit pas que t'es jalouse d'elle ?

Moi : Elle me fait chier, je la bute !

Il n'arrête plus de rire, je lui claque le torse et me mets à rire avec.

Sarah : Vous êtes fous !

Sa tête me fait encore plus rire.

Nathan : T'as bien dormi princesse ?

Sarah : Oui mon papounet d'amour.

Camerone : Coucou mamounette.

Moi : Bonjour mon chéri t'a bien dormi ?

Camerone : Oui, t'as mal au bidou ou pas ?

Moi : Non mon chéri, je vais bien, tu sais même si je vomis ou que j'ai un peu mal c'est normal.

Camerone : Je sais mais je n'aime pas, ça fait peur.

Moi : Je sais mon chéri, viens faire un câlin.

Il vient se couler dans mes bras en le papouillant. On entend Lina se réveiller et pleurer, mon homme va chercher le bébé qui est toute guillerette de nous voir.

Sarah va faire un câlin à sa sœur, quand la couche est pleine, Nathan remonte avec Sarah et Lina.

Camerone : Mamounette ?

Moi : Oui mon chéri ?

Camerone : Tu crois que maman elle serait triste, si je t'appeler maman aussi ?

Moi : Zou mais ton manteau, on va se balader que tous les deux. Tu vas prévenir papou ?

Il fonce le prévenir puis descend content d'être seulement avec moi.

Moi : Tu sais mon chéri ne t'es pas obligé de m'appeler maman ou papou papa, tu fais comme tu le veux. Ta maman ça sera toujours ta maman que ce soit dans ton cœur et dans ton sang. J'aime bébé bidou comme je peux aimer tes sœurs ou toi, ça ne change rien qu'on n'a pas le même sang. Ça te plairait d'aller apporter des fleurs à ta maman ?

Camerone : Oui.

Moi : Ton père a fait un truc d'horrible, tu aimerais en parler à quelqu'un pour écouter tout ce que tu veux lui dire ?

Camerone : Pourquoi ?

Moi : Pour parler de tout ce que tu penses et de tout ce que tu n'oserais pas me le dire ou de le dire à papou. Parler à quelqu'un que tu ne connais pas peux aider.

Camerone : On peut essayer.

Moi : D'accord mon chéri, tu sais tu n'es pas obligé, si tu ne veux pas.

Camerone : Juste essayer une fois.

Moi : D'accord mon chéri.

Je l'accompagne sur la tombe de sa mère, je sais que c'est très important pour lui. Une fois les fleurs choisis, je l'accompagne sur la tombe de sa mère et m'éloigne pour lui laisser de l'intimité. J'envoie un message à Nathan pour le prévenir d'où je suis. 20 minutes plus tard, il revient vers moi en pleurant, je le réconforte sans rien dire.

Camerone : Je t'aime maman, moi j'ai 2 maman et un papa.

Moi : Exactement mon chéri, moi aussi je t'aime.

Je lui fais un gros câlin, on rentre tranquillement, les mots ne sont pas nécessaires entre nous, on a toujours été complice à la seconde ou j'ai vu ce petit homme, parce que pour moi je ne le considère pas comme un enfant. Quand on revient à la maison, il va faire un câlin à Nathan et je l'entends lui chuchoter.

Cameron : Je t'aime papa.

Mon homme l'embrasse sur le front en lui faisant un énorme câlin, puis notre petit homme fonce à l'étage voire sa sœur qui dort. Je me cale dans le canapé dans les bras de mon homme.

Nathan : Raconte.

Moi : C'est entre lui et moi, mais en gros il se posait des questions sur sa mère donc je l'ai emmené sur la tombe de sa mère et je l'ai laissé seul, le temps qui lui fallait. Il en avait besoin.

Nathan : Il a l'air mieux.

Moi : Ouais, je lui ai proposé de voir un pédopsychiatre, il a accepté de tester, il a besoin de parler à tout ce qu'il a vu et vécu. Tu sais ce jour-là, il a vu sa mère baigner dans son sang. Il n'a jamais voulu parler à qui que ce soit. C'est juste quand depuis qu'il est à la maison il se pose des questions sur la famille unie qu'on forme. Il avait peur que sa vraie maman comme il dit, lui en veulent de nous appeler papa, maman.

Nathan : Tu lui as dit quoi ?

Moi : Qu'il fasse comme il, il est allé sur la tombe de sa mère et 20 minutes après, il revenait et m'appeler maman.

Nathan : C'est unebonne idée. 

Mon Boxeur, ce papa formidableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant