Jour 225 : (10/01)

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Pdv Nathan :

Putain, je n'ai pas dormi de la nuit, je sais juste que Marie est rester avec la femme de ma vie. Amel n'a rien eu de grave. À 14 heures c'est sa première écho officielle, même si je sais qu'elle va m'en vouloir, je vais quand même y aller. Les gars ont essayé de me calmer mais impossible, je ne veux pas risquer de perdre ma femme, ma famille. Parce que je sais parfaitement que si elle met un terme à notre relation, Camerone refusera de venir avec Lina et que Lorie n'est pas du genre à partir sans se retourner sachant qu'il y a Sarah au milieu et fera en sorte d'en avoir la garde.

À 13 heures 50 je suis dans la salle d'attente quand je la vois arrivée avec HaÏronn qui me lance un regard à glacé le sang. Je m'approche tout de même d'elle.

HaÏronn : Dégage !

Moi : Ma puce...

Elle tourne la tête contre le torse de son frère qui resserre son câlin.

Moi : Regarde-moi. Je veux que tu me dises droit dans les yeux que tu veuilles que je parte.

Elle me fixe droit dans les yeux, sans rien dire.

Moi : Je t'aime ma puce, je n'étais pas au courant je te le jure. Je ferais ce que tu voudras, fait moi confiance, ait confiance en notre amour, en notre famille...

Sa gynéco l'appel mais je ne bouge pas, elle ne m'a toujours pas dit un mot. Elle ne dit rien mais me fait signe de la suivre, j'entre donc dans la pièce, même si ce n'est très clairement pas l'avis de son frère qui me fait bien comprendre de ne pas la toucher. J'assiste à l'échographie de loin, la gynéco nous dit que c'est bien des quintuplés comme ont pensaient et que c'est bien aussi la date que nous avions deviné. Tout va bien, les analyses de ma femme sont bonnes, elle demande les échos en doubles puis fixent les rendez-vous qui vont être plus régulier que pour une grossesse classique. Pendant tout ce temps elle ne m'a pas adressé un mot, en sortant elle me donne les doubles des documents sans me regarder.

Moi : Attends, je peux te parler ?

Lorie : J'suis fatiguée.

Moi : 2 minutes, s'il te plait.

Elle fait signe à son frère, il s'éloigne, on se pose dans des sièges à l'écart.

Lorie : Quoi ?

Moi : Je te jure que je n'étais pas au courant mon amour. T'es tout pour moi.... Je t'aime.

Lorie : T'as fini la ?

Moi : Putain Lorie dit moi quoi faire, et je le ferais je ne veux pas te perdre !

Lorie : On va faire très simple, je vais venir récupérer les affaires de Cam et Lina et prendre des fringues pour Sarah...

Moi : Quoi ? Tu veux me quitter ? Mais je n'en savais rien putain... fait pas ça.

Lorie : J'ai besoin de réfléchir, je vais aller dans la maison que mes parents m'ont offerte, je ne veux pas t'y voir !

Moi : Je... Si c'est ce que tu veux, très bien...

Elle se lève mais je la retiens, son regard est si triste qu'il me brise le cœur.

Moi : Juste un truc, jamais je n'abandonnerais. T'es ma femme, ma vie, mon monde. Alors prends le temps qui te faudra, mais je te récupèrerais. Je t'aime ma puce et vous aussi je vous aime mes amours.

Je fais un dernier bisou à son ventre une dernière caresse dessus et la laisse partir à contre cœur.

Pdv Lorie :

Je pars de l'hôpital en larme, mon frère ne fait aucun commentaire m'amène chez moi enfin chez Nathan pour que je récupère les affaires nécessaires, heureusement il n'y a personne à la maison. Quand mon frère descend des jouets de Camerone Nathan arrive au même moment et fonce s'enfermer dans sa salle de sport, ça me brise le cœur de le voir dans cet état. Je lui en voudrais presque de ne pas essayer de me retenir plus et d'accepter mon choix de m'éloigner.

Mon Boxeur, ce papa formidableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant