41. Réitération

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PDV Lydia:

Ce matin je me suis réveillée avec la boule au ventre et je ne comprenais pas pourquoi. De plus, mon réveil naturel s'est avéré être beaucoup trop tôt. Me voilà alors assise sur mon lit depuis les premiers rayons du soleil à ne pas pouvoir me rendormir et à passer tous les pires scénarios en boucle. Je repensais au plan contre le bestial. Est-ce que tous les événements étaient liés? Quoi qu'il en soit, mon instinct me criait que quelque chose n'allait pas et que nous étions en grand danger.

Vers six heures, je décidais enfin de me lever et dirigeais mes pas précipitamment vers la chambre d'Armin. Quand j'entrais dans sa chambre, il était encore tout endormi enroulé dans sa couverture. Je m'arrêtais quelques secondes au pas de la porte sans même faire attention à son camarade de chambre. Mon petit blondinet dormait paisiblement et le rythme de sa respiration s'apaisait directement. Je m'approchais de son lit et m'assis sur son matelas à côté de lui qui était dos à moi. Ses cheveux maintenant plus courts lui tombaient sur le visage. Je lui retirais les mèches gênantes délicatement avec mes doigts et observais plus attentivement ce doux visage endormi. Il était si mignon et enfantin. Après de longues minutes de contemplation je décidais de le réveiller tendrement. Je me penchais à son oreille, et lui chuchotais:

Moi: Armin, réveille toi...

Il se tourna légèrement vers moi suffisamment pour me regarder. Il mit quelques minutes à comprendre la situation. Dès que son esprit fut assez éveillé, il se mit à rougir violemment et écarquilla les yeux.

Moi: Bien dormis?

Armin: O-oui.

Moi: Pourquoi tu fais le timide? On a dormi ensemble plus d'une fois. Aller, lève-toi j'ai besoin de toi dans la salle de repos. Je t'attends là bas à plus!

Sur ses belles paroles je tournais les talons et m'enfuis littéralement de la pièce en laissant derrière moi un Armin rouge tomate.

Sur le chemin je me demandais si je ne devais pas aller chercher ma sœur et les autres pour leur en parler aussi mais vu l'heure qu'il était, elle était sûrement avec le caporal en train de lui faire ses cours alors il ne valait mieux pas les déranger. Je leur ferais un topo plus tard.

***

J'ai attendu littéralement trois minutes avant de voir débarquer mon petit blondinet tout paniqué encore en train d'enfiler un pull pour se couvrir du froid matinal. Je lui indiquais de s'asseoir sur un fauteuil en face du mien comme nous avions l'habitude de le faire maintenant.

Armin: Bon alors qu'est-ce qu'il y a?

Moi: Je m'inquiète beaucoup et ça m'empêche de dormir.

Armin: Par rapport à ta sœur? Elle sera avec le caporal et puis tu as dis toi-même qu'elle était la mieux...

Moi: Non Armin je ne parle pas de ça.

Bien que ce soit aussi une des raisons de mes préoccupations personnelles. Mais il n'a pas besoin de partager ma crainte alors je ne lui dirais rien.

Moi: Je sens qu'il y a un truc qui ne tourne pas rond.

Toujours assise sur mon fauteuil, je me penchais en avant pour me rapprocher du sien.

Moi: Je ne sais pas toi mais mon instinct me hurle que quelque chose se passe sous nos yeux que nous n'avons pas encore vus. Et ça m'énerve je ne trouve pas quoi. Alors j'ai besoin de ton cerveau incroyable pour trouver.

Armin prix un air grave et sérieux. Il avait mené sa main à son menton et réfléchissait sérieusement à ce que je venais de lui dire.

Armin: Aurais-tu une idée de ce qui pourrait te faire penser ça?

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