Bonjour OU Bonsoir, je sais pas quand je publierai ce chap mais sachez que pour moi dans trois jours c'est les vacances d'hiver hehe.
Bref, bonne lecture ~~
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PDV TON PRÉNOM :
Il avait dit juste, je me suis réveillée ce matin et il est déjà parti. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis seule.
Peut-être qu'il est partit pendant la nuit.
Un frisson passe le long de ma colonne vertébrale lorsque je me souviens de pourquoi il est parti. Je me souviens de son combat.
J'aimerai bien le rejoindre, pour être peut-être rassurée qu'il aille bien, mais je lui ai promis de ne pas le faire.
Faites qu'il ne lui arrive rien.
Je me lève en vitesse, la boule au ventre, et décide de ne me doucher que lorsque je serais rentrée chez moi -car hier je n'avais pas pris de quoi me changer-.
Après ma douche je m'assois sur mon lit et prend mon téléphone. Je vais sur les réseaux sociaux mais j'éteins vite l'appareil lorsque la pensée de Mitsuya en mauvais état me vient à l'esprit.
Alors que je suis dans mes pensées, ça toque à la porte. Je me lève, et vais ouvrir.
Peut-être que Mitsuya est rentré.
Je n'ai pas le temps de sortir de mes pensées que je me sens voler en arrière, une main tenant mon cou.
La personne, l'homme, en face de moi n'a pas l'air amical.
Alors qu'il serre plus fort et que je sens mon souffle se couper au fur et à mesure, je vois dans mes angles morts une barre de fer, que j'utilise pour ouvrir mes volets le matin.
Avec du mal je réussis à l'attraper, et je frappe mon agresseur.
Il me lâche instantanément et je prend le fer dans mes deux mains. Je doute que l'homme soit venu seul.
Mon hypothèse se confirment lorsque j'entend des personnes courir dans les escaliers de l'appartement.
Je ne suis qu'au deuxième étage.
Je me dirige vers une fenêtre, et laisse passer mes jambes.
Juste avant qu'un autre homme ne m'attrape je me laisse tomber sur le sol vert.
C'était moins haut que ce que je pensais.
Je cours jusque chez Mitsuya et ayant les clés sur moi et je rentre. Je le retrouve assis sur son canapé, devant la télé.
- Tp ? Dit-il en se retournant après que je sois rentrée.
J'avais les larmes aux yeux. Normal, non ? Je viens de me faire étranglée et des hommes que je ne connais veulent sûrement ma mort.
- T'es pas avec le gang ? Je demande, la voix tremblante.
- Non. L'autre gang était pas là. C'est des lâches, répond Mitsuya.
- Peut-être pas tant que ça, je dis en reprenant ma respiration.
Je laisse une larme couler le long de ma joue, que Mitsuya essuie.
- Ils t'ont attaquée ?
Je répond d'un hochement positif de la tête.
Je le vois serrer son poing après avoir dit un juron.
Mitsuya s'approche de moi et d'un coup m'enlace, et je lui rend son étreinte.
- Ils auraient pu faire pire, si j'étais restée, je dis, dans les bras de mon copain.
- Je te vengerai. On repart ce soir, avec le Toman.
Comment ai-je pu rêver d'une vie simple et normale si je tombe amoureuse d'hommes à gang ?
Et même sans être intelligent, on sait tous comment ça va se terminer.
Assis sur le canapé, devant un film et dans les bras de Mitsuya, je sens mes paupières devenir lourdes.
Je lutte contre mon envie de dormir.
Doucement, Mitsuya commence à se lever. Je retire ma tête de son épaule et le regarde.
- Je dois y retourner, il me dit.
Déjà ?
- Je veux venir, je répond, même si sa réponse est évidente.
- Tu sais ce que je vais dire, Tp.
Oui, je sais. Mais sérieusement, est-ce que j'ai l'air de vouloir jouer à la fille sage ?
- Je veux pas que tu sois mêlée à mes trucs, finit-il.
- Trop tard, je répond en laissant échapper un rire.
Je me lève puis m'approche de lui, en train de mettre sa veste.
Je l'enlace, puis il dépose un baiser en haut de mon crâne.
- T'as intérêt à revenir, je dis.
- Je vais essayer, répond Mitsuya en souriant.
Je ne veux pas que tu fasse seulement essayer.
Nous restons dans les bras l'un de l'autre de longues minutes, jusqu'à ce que vienne le temps de se séparer.
- Je t'aime, je dis.
- Moi aussi, je t'aime.
Je le vois s'approcher de la porte, l'ouvrir puis sortir.
Il reviendra.
Je reste de longues minutes devant la porte d'entrée, à attendre qu'il revienne.
C'est vrai que c'est bête d'attendre.
Je suis debout, à ne rien faire, devant une porte à attendre que Mitsuya revienne.
Peut-être qu' il fera demi-tour ?
Je finis par m'asseoir contre un mur, les genoux remontés à ma poitrine, les coudes sur ceux-ci et mes mains tenant ma tête.
J'ai mis tellement de temps à m'en remettre pour Baji, pas question que ça recommence avec Mitsuya.
Histoire de passer le temps plus vite, je sors dehors, je reste dans les quartiers, mais je marche le long des rues avec de la musique dans les oreilles.
J'ai du faire le tour du quartier au moins vingt fois, lorsque je me rend compte que la nuit est tombée.
Je regarde mon téléphone, 20h26.
Aucun message de Mitsuya.
Je retire mes écouteurs après avoir entendu comme quelqu'un criant mon nom.
