Chapitre 8- T'arrête Pas

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Je sais que j'ai coupé le précédent chapitre à ce moment haha. Peut-être y'en a qui liront ce chapitre juste après avoir lu le précédent parce que je l'aurai déjà publié.
Vous êtes chanceux haha.

Osef, bonne lecture ~~

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PDV TON PRÉNOM :

Je retire mes écouteurs après avoir entendu comme quelqu'un criant mon nom.
Je tourne la tête des deux côtés pour voir d'où provient le son.

Je vois Mitsuya courant vers moi. Il me crie quelque chose, mais je ne comprend pas.
Il a l'air de me répéter plusieurs fois la même chose, et dès qu'il est asser près, je l'entend me dire :

- Reste pas là !

Je retire les mains de mes poches, mais je ne bouge pas.

- Cours ! Crie Mitsuya.

Je me retourne, et aperçois une bande d'une dizaine de garçons courir dans ma direction.
Je comprend maintenant.

Doucement, je commence à courir vers l'appartement de Mitsuya, qui est le plus proche de moi en ce moment.

- T'arrête pas ! Dit Mitsuya lorsque je me retourne pour le voir.

Je suis ses ordres. C'est pas le genre de moment où je dois jouer la fille dure, ou qui a du courage. J'en ai, mais pas asser, ou pas maintenant.

Je n'ai pas de mal à courir, je n'ai pas mal aux jambes, mais je n'ai presque plus de souffle.

Je cours, encore et encore, jusqu'à ce que je doive m'obliger à m'arrêter. Je m'adosse contre le mur le plus proche et respire en prenant de grandes inspirations.

Je vois l'appartement de Mitsuya, il doit être à une centaine de mètre de moi, mais je n'arrive plus à respirer correctement.

J'entends encore Mitsuya me crier d'avancer, malgré que mes oreilles sifflent.

Je me redresse du mur et d'un pas rapide je pars vers l'appartement. Lorsque Mitsuya arrive à ma hauteur, il prend mon poignet et m'oblige à courir.

- Doucement... Je n'ai plus de souffle, dis-je entre deux respirations.

- On y est bientôt, dit Mitsuya, en haletant.

Je peux entendre les cris des hommes derrière nous. Même sans les voir je peux deviner qu'ils se rapprochent vite, puisque j'entend leur voix de mieux en mieux, et par la même occasion je profite de leurs idées pour nous casser la gueule.

Nous arrivons enfin au grand bâtiment, et le temps qu'on s'y retrouve m'a parut une éternité.

Je sors les clés, et j'ouvre la porte. Nous montons les escaliers rapidement.
Par chance, Mitsuya n'habite qu'au premier étage.

Nous nous enfermons à clés dès que nous sommes dans l'appartement.

- Ça va ? Dit Mitsuya.

- Ça pourrait aller mieux, je répond, mais oui. Et toi ?

Il hoche la tête positivement et des coups se font entendre sur la porte d'entrée.

- La porte va casser, dis-je paniquant de plus en plus.

- Y'a une sortie de secours, répond Mitsuya.

- Plus maintenant.

Mitsuya et moi entondons un bruit sourd et nous retournons. Nous trouvons trois hommes armés, qui sont rentrés par l'escalier de secours.

Peu après la porte cède, et nous sommes piégés.
La fille que je veux être veut que je me batte mais celle que je suis vraiment a trop peur.

Mitsuya tend doucement son bras sur le côté pour attraper quelque chose.

On a de la chance que nos appart' soit en bordel.

Mitsuya me tend un truc, que je prend. C'est un flacon en verre, et lui tient un parapluie. (NDA : Je sais qu'on va se dire que ils ont toujours de quoi se défendre mais sinon l'histoire prendrait fin maintenant donc bon.)

- Les attaques pas si ils viennent pas vers toi, Dit Mitsuya, essaie de t'enfuir.

- Je m'en sortirai.

- Baji aussi à dit ça.

Le nom de Baji a l'air de leur dire quelque chose. A peine son nom prononcé un sourire peu rassurant se dessine sur leur visage abîmé de cicatrices.

Les hommes se mettent à rire en se regardant les uns les autres.

- Bah quoi ? Vos noix de coco sont tombées ? Dis-je.

Sûrement j'ai oublié dans quelle situation je me trouve car en réfléchissant je n'aurai pas dis ça.

Ma remarque ne leur a sûrement pas plus car ils arrêtent tout de suite de rire puis resserrent l'emprise sur leur arme.

Mitsuya et moi, dos à dos, tournons légèrement en rond, encerclés par les ennemis.

- T'aurai pas du, Tp, dit Mitsuya en parlant bassement.

- Je sais, je sais.

D'un coup tout se jette sur nous, et avec nos pauvres armes nous n'aurons pas de quoi tenir longtemps. L'élan des hommes sur nous me permet de me frayer un chemin entre eux, non sans égratignures, et qui visent principalement Mitsuya.

Je cours dans la cuisine par réflexe.
En cherchant des choses dans les tiroirs je trouve des couteaux, et d'autres armes coupantes.

Je cours dans le salon, où se déroule le combat, et crie le nom de mon copain juste avant de lui lancer le plus gros couteau que j'aie trouvé.

Il m'en reste deux. Un pour chacun des garçons qui se rapprochent dangereusement de moi.

J'empoigne fortement les deux couteaux et recule de quelques pas pour avoir de l'élan.
En arrière plan je vois Mitsuya infliger des blessures aux jambes de ses adversaires, il les blesse mais ne les tue pas.

Pas asser entraînée pour imiter mon copain, j'ai une autre idée.

En regardant toujours devant moi, je cours en arrière, histoire de garder un œil sur les garçons.

Je touche un meuble et cela signifie que je ne pas pas reculer plus.

Est-ce Qu'on Reçoit Une Lettre ? || Mitsuya x Reader Où les histoires vivent. Découvrez maintenant