1915. Dans les tranchées du front à quelque kilomètres de Verdun.
Les canon battent la mesure comme le métronome d'un orchestre macabre. Un convoi quitte les lieux, rapatriant gueules cassés et morts loin des coups de fusils.
Et malgré cette scène, vous vous réjouissez, car juste après c'était la distribution des courriers. Toujours à la même heure, réglant vos journées là où les heures ne semble pas défilé.
Les pères avaient des nouvelles de leurs enfants, les mariés de leur femmes, les fils de leurs mères.Mais vous, aucune famille, elle est morte il y a longtemps la votre. Pas de parents, pas de femmes, pas d'enfants. Vous êtes toujours dit que vous aviez bien le temps d'un avoir une de famille.
Mais cette fois, vous en avez bien une de lettre. Un bon monsieur, qui n'avait sans doute jamais vu de nez détaché de son visage ou de bras trainer sans corps, était venus. Il recueiller les noms et les grades de ceux sans famille, comme vous.
"Des p'tites dames vont vous écrire m'sieur" qu'il disait à chacun. Il a pris le votre de nom et votre grade puis et passer au suivant.
Une lettre, quelqu'un a qui parlé. On pouvait parler avec les gars du front, mais pourquoi parler alors qu'ils vivent la même chose que vous ?
Alors cette semaine de décembre, tenant une lettre dans votre main, vous l'examiner un moment avant de rapidement vous rendre compte d'un soucis.Cette lettre, elle n'est pas adresser à vous. Vous la lisez, un peu indiscret.
Séparation en deux sous-contexte :
1- C'était un pauvre type qui est au front lui aussi. Lui aussi avait vu le bon monsieur qui prenait les noms et les grades. Sûrement qu'il l'avais déjà reçu la lettre de sa p'tites dames, sûrement qu'impatient, il lui avait déjà répondu.
Alors, en pauvre type, vous prenez un petit bloc de papier à lettre qu'il avait distribuer la veille au filleule de marraine et vous écrivez. Une lettre pour ce pauvre type qui est au front lui aussi.
Au lieu de trouvez une marraine de guerre, vous avez peut-être trouver un parrain de guerre ?2- C'était un petit gars de Verdun. Il avait écrit à un type qui a le même prénom que vous et le facteur, sûrement pressé de partir loin, vous l'avez remise.
Un peu curieux de savoir la vie, là-bas à Verdun, là où il y a la guerre, mais sans la vue, vous la lisez.
Et comme excuse, vous lui écrivez en retour, répondant à ses questions sur le front, posant d'autre sur la ville...
Voilà quelqu'un à qui parler qui n'est pas du front.LE RP COMMENCE EN DÉCEMBRE 1915
VOUS LISEZ
[Rp] Multiple contexte [Yaoi]
De TodoSI VOUS AIMEZ PAS NE SIGNALEZ PAS, PASSEZ VOTRE CHEMIN MERCI !