2. 罪 罰

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PDV : (t/p) 

  Qu'est-ce qui fait tout ce raffut ? Un bruit fort d'agitation provient du couloir où je tourne. Les gens sont pressés les uns contre les autres et ils ne cessent de s'agglutiner. Je ne peux même pas passer pour me rendre dans ma salle de classe. J'écarte mes camarades devant moi, mais on dirait presque qu'ils sont cloués au sol.

- T'as vu la claque qu'elle lui a mit ? , demande une voix.

- Je l'ai vu et entendu ! Il doit bien souffrir, en répond une autre en murmurant. 

Il y a eu une baston ? Qui serait assez fou pour se bagarrer dans l'enceinte d'une école ?
Les personnes voyant que l'animation est terminée, rentrent dans leur salle de cours. La foule se dissout peu à peu. Enfin la voie libre ! Soudain j'aperçois les acteurs de tous ces murmures. Un garçon blond qui porte l'uniforme, accompagné d'une fille aux  cheveux roses qui semble déconcertée et se confond en excuses. En face d'eux se tient un autre blond mais bien plus grand avec une carrure imposante, ses cheveux ramenés en une tresse dans laquelle il ne laisse s'échapper qu'une seule mèche. Se tient à sa  droite Manjiro Sano qui semble s'amuser de la situation. Lui aussi blond, avec des cheveux jusqu'aux épaules, pas plus  haut que le garçon de mon lycée. Mais gardant toujours un charisme qui fait plier les plus grands                                              

  Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu Manjiro, enfin Mikey. Même si je n'ai jamais était suffisamment proche de lui pour oser l'appeler ainsi. Étant plus petits nous allions au même dojo pour s'entraîner. Et puis il a arrêté de venir et j'ai déménagé. Il ne me reconnaîtra probablement pas, donc je trace mon chemin. Je passe devant lui et suis surprise de constater que c'est lui qui c'est pris une baffe. La personne qui le lui a mise devrait avoir peur.  Mikey est le meilleur à la baston. Je n'ai jamais vu quelqu'un le mettre à terre.







  La fin des cours sonne et il est temps de retourner chez moi. Je presse légèrement le pas, anxieuse de recroiser le chemins des hommes d'hier. Mais je suis soulagée de constater que le chemin retour se fait sans soucis.                                                                                                                                Arrivée, je pousse ma porte, me déchausse. Puis je remarque la présence de mes deux parents. Ils ne sont pas censés rentrer si tôt. Leurs visages sont fermés, et ma salive se coince dans ma gorge tellement j'ai du mal à déglutir. Que vont-ils m'annoncer ?  Ils ne bougent pas et restent assis sur le canapé, attendant que ça sois moi qui approche. J'enfonce mes ongles dans ma peau pour enfouir mon stresse. 

- Assis toi, on a des choses à se dire... , commence mon père sur un ton grave.

- On a reçu tes notes des examens finaux, continue ma mère. 

Je les avais oubliés...je voulais prendre mon temps pour leur en parler calmement. Il faut croire que je m'y suis prise trop en retard. Mon stresse redouble et je peine à le cacher, je me prépare émotionnellement à une réprimande.

- Comment ça se fait que tu sois centième sur trois cent ? , me demande mon père.

Ce score pourrait paraître correcte voir excellent pour un grand nombre de personnes. Mais mes parents recherchent l'élite, et visent le plus haut possible. Une forte pression est constamment posée sur mes épaules et il faut que je l'assume du mieux que je peux.

- Écoute papa... j'étais stressée et j'ai...

- Des excuses ! Tu ne travailles pas assez !! Je suis déçu, j'avais pourtant confiance en toi... , me coupe-t-il.

Son visage semble réellement triste et savoir que je l'ai déçu m'emplit de culpabilité. Comment puis-je réussir si je déçois mes parents ? 

- Avec ton père nous avons décidé que tu travaillerais pendant les vacances. Aucun relâchement ne sera toléré. Tu réviseras au minimum trois heures pas jour.                                    Est-ce bien clair ? 

J'acquiesce et fonce dans ma chambre. Je ferme ma porte et me laisse tomber en pleurs au sol. Comment puis-je atteindre quelque chose que je suis incapable de frôler ?  Il me faut pourtant essayer encore et encore pour que je puisse rendre fier mes parents. C'est le plus important, la réussite de leurs enfants. D'un autre côté, je suis toujours submergée par le travail et j'ai l'impression qu'ils ne cessent de me couler. Pourrais-je reprendre ma respiration ? Et si j'allais contre eux ? Que pourraient-ils bien faire ? Me priver de mes libertés sûrement, mais ils ne pourrait pas le faire éternellement. Je rêve d'un avenir simple mais eux veulent le prestige. Je sais au fond de moi que mes parents ne veulent que mon bien. Mais parfois, j'ai l'horrible sensation qu'ils ne me voient que comme un trophée de leur réussite.                                                                                                                                                                                                                                                                  Je chasse ces pensées sombres et après quelques minutes, j'essuie mes larmes. Je contrôle ma respiration puis réussie à me calmer. Je parcours ma chambre des yeux et tombe sur mes gants de boxe. Ça fais longtemps que je me suis pas rendue au club... Je décide d'y aller demain matin, cela me permettra de me défouler.

















東京卍リベンジャーズ

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𝐔𝐧𝐞 𝐕𝐚𝐥𝐬𝐞 𝐀𝐯𝐞𝐜 𝐋𝐞 𝐃𝐢𝐚𝐛𝐥𝐞 || Hanma x Reader ||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant