20. 罪 罰

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  Cela fait bien trois ou quatre mois, que nous avons décidé de fuir Tokyo. Après ce qui s'est passé avec Kisaki, nous avons préféré nous écarter. Et nous nous sommes réfugiés dans la campagne japonaise. Shuji m'a invité à rejoindre sa famille près de Kyoto. D'abord irrités de voir Shuji, ils ont accepté que nous séjournions chez eux en rechignent. Puis au fur et à mesure des jours, semaines, mois ils se sont habitués à notre présence.

Au début c'était assez dur de ne pas voir ma famille mais Shuji m'a aidé et m'a rassuré. Pendant trois semaines, ma famille à tout de même passé un avis de recherche. Mais malheureusement pour eux n'ayant pas de photos de ma nouvelle apparence, ces recherches n'ont mené à rien.
Nos journées sont assez répétitives : lorsqu'il fait jour nous aidons au rangement de la maison, préparation des repas, s'occuper du travail au champ, puis nous nous couchons assez tôt. Par manque de chambres, Shuji dort avec moi. La famille de Shuji trouvait cela incorrecte et au départ nous faisions l'effort de séparer nos matelas pour dormir. Désormais nous les avons réunis. Cette fugue nous a permis de nous rapprocher énormément. Et je ne sais pas si cela peut être handicapant mais...je ne me vois plus continuer ma vie sans lui à mes côtés. 

  J'ai enfin terminé d'éplucher les pommes de terre. Je pensais qu'en m'écartant de la ville se serai plus calme et reposant. C'était avant que je découvre la famille de Shuji... Sa tante est mère de quatre petits garçons et c'est du sport de s'occuper d'eux. Ils sont mignons...quand ils dorment.

- (t/p) t'as préparé tes affaires ?, me demande Shuji à l'entrée de la cuisine. 

C'est vrai que c'est déjà demain que nous partons. Un mélange de stresse et d'excitation monte en moi. J'ai tellement hâte de rentrer chez moi mais la réaction de mes parents me terrifie... S'ils me renient et n'acceptent pas que je reviennent ?

- Arrête de stresser pour rien. Tes parents t'aiment. Vous avez peut-être des différends mais cela n'empêche que c'est quand même eux qui t'ont conçu et élevé.

- Merci d'essayer de me rassurer. Mais...j'ai quand même peur...

- Y a pas à t'en faire ! Et puis s'ils refusent ton retour, tu viendras vivre chez moi.

- J'espère que je n'aurai pas recours à ce scénario, dis-je sur le ton de l'humour.

- Un pote m'a dégotté un petit studio dans Tokyo et je t'assure que c'est assez grand pour deux. 

Je lui souris et détache mon tablier. Je pars dans la chambre pour préparer mon sac. Shuji me suit et se tient dans l'encadrement de la porte.

- Qu'est-ce qu'il y a ? , je lui demande.

- Rien. Je me disais juste que j'avais de la chance.

- De la chance ? Pourquoi ?

- De t'avoir. 

Même si cela fait un moment que nous sommes ensemble, je ne peux m'empêcher d'encore rougir à ces remarques. Je me retourne pour qu'il ne voit pas mes joues rouges mais je le sens arriver dans mon dos.
Il m'enlace par derrière et dépose des baisers dans mon cou. Sentant la chaleur monter et n'y pouvant plus je me retourne et l'embrasse. Nous échangeons plusieurs baisers mais sommes vite arrêtés par un nouvel arrivant.

- Moi aussi j'peux faire des bisous à (t/p) ? , demande innocemment le cousin de Shuji.

- Pas touche ! C'est la mienne.

- C'est pas juste, moi aussi je veux faire comme toi !

- Si tu veux faire pareil, faudra venir te battre ! 

Le petit Tsuneo ne perd pas une seconde et fonce sur Shuji. Ce dernier se sépare de moi pour se baisser à la hauteur de son adversaire. Son cousin commence à lui donner des coups dans le ventre, au début Shuji les contraient mais lassé par ce combat il laisse Tsuneo le remporter. Shuji fait semblant de tomber et se dit k.o. Tsuneo tout fière viens vers moi. Je lui tends ma joue et il y dépose un rapide bisou. Il s'en va aussi rapidement qu'il est arrivé, le sourire aux lèvres. Je regarde Shuji toujours au sol et ne peux m'empêcher de rire. Dur d'imaginer que ce garçon là a participé à des bastons de gangs violentes. Vexé par mon rictus, il me tire vers lui et met ses bras autour de moi. Je pose ma tête sur son torse et nous restons dans cette position jusqu'à ce qu'on nous appelle pour le dîner.







- Faîtes attention sur la route ! , nous dit la tante de Shuji.

- Ne t'inquiètes pas, j'suis un pro de la conduite.

- Appelle moi tout de même quand tu arrives. 

Shuji lui en fait la promesse. Puis nous remercions et disons au revoir à tout le monde. Je commence à monter sur la moto quand je vois la tante de Shuji venir vers moi.

- (t/p), même si au départ j'étais énervée par votre arrivée, je suis désormais heureuse que vous soyez venus tous les deux. Shuji n'a que nous comme famille. Alors s'il te plaît fais en sorte qu'il prenne un peu de nos nouvelles de temps en temps. Si je lui demande moi-même il ne le fera pas, têtu comme il est. Mais si c'est toi, c'est différent... Et puis si vous revenez ici, prévenez nous à l'avance ! 

J'hoche la tête et sa tante me remercie. Shuji arrive peu de temps après avec des provision dans les mains. Je les fourre dans mon sac et nous démarrons. J'entends derrière nous la famille de Shuji nous crier au revoir et ne peux m'empêcher de faire couler quelques larmes. En quelques mois je me suis habituée à leur présence et c'est vrai qu'ils vont me manquer.

Nous arrivons à Tokyo après deux jours de route. Shuji me dépose devant chez moi et m'encourage. Ma boule au ventre se ressert mais je continue de m'avancer vers ma porte d'entrée. Je toque mais voyant que ce n'est pas fermé, je rentre. Je marche jusqu'à tomber face à mon père assit sur le canapé. Ma mère dans la cuisine arrive quelques secondes après, alertée par le bruit de l'ouverture. A peine me voit elle, qu'elle fonce vers moi et m'enlace. Mon père un peu sous le choc met plus longtemps à nous rejoindre. Et quand il me prend dans ses bras à son tour je ne peux m'empêcher de fondre en larmes. Saki sort de sa chambre et court vers moi. Je l'attrape et l'entoure de mes bras. Tout le monde se confond en excuses et en larmes. Cette soirée de retrouvailles se termine dans la joie.







  Après mon retour, un mois s'est écoulé. Je suis revenue pour les vacances d'hiver, grâce à ses jours de repos j'ai pu rattraper au maximum mes cours manqués. A la maison, tout le monde s'est pardonné et maintenant on s'écoute.
Entre Shuji et moi tout va pour le mieux. Il s'est trouvé un studio non loin de chez moi. Et a demandé à être admis dans le Tokyo Manjikai. Personne n'a de nouvelles de Tetta Kisaki, il aurait subitement disparu. Cela nous rassure.

Moi qui pensais que Shuji était un pur psychopathe au début. Je n'aurai jamais pensé qu'on serait ensemble et que je ne me verrais pas construire ma vie sans lui.

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La fin de cette fanfic ... 
J'espère qu'elle vous a plus, autant qu'à moi !  J'ai eu beaucoup de plaisir à l'écrire !
Passez une bonne journée/soirée et sur ce... à une prochaine... ✍︎ 

























東京卍リベンジャーズ

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𝐔𝐧𝐞 𝐕𝐚𝐥𝐬𝐞 𝐀𝐯𝐞𝐜 𝐋𝐞 𝐃𝐢𝐚𝐛𝐥𝐞 || Hanma x Reader ||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant