Dans ce désert là

@1@

Après le décès de ses parents, sa garde fut confiée à sa tante paternelle Salima qui lui voue une haine inimaginable après s'être accaparée de tous son héritage pour le dilapider dans des paries.

Cette dernière, célibataire avec deux filles du nom de Nora et Dalila à sa charge.

Elle travaille dans une grande école dans ce royaume qui de par ses infrastructures est perçue comme l'un des plus beaux palais au monde, ce désert qui s'étend à perte de vue,  ce paysage exotique attire chaque année  les touristes de tous les pays et contrés voisines.

Le roi Hassan Ibn Thabit est un guerrier féroce qui après avoir assisté à des guerres effroyables en est ressorti froid, sans aucune compassion et avec un goût pour le danger.

Il est craint de tous les autres roi des royaumes environnants. Son peuple le considère comme le  Prométhée des temps modernes. Il est de nature très calme à faire froid dans le dos.

Il n'apparaît que rarement dans les médiomes et passe le clair de son temps à travailler pour son pays afin ces habitants ne manquent de rien dans tous les domaines possibles.

Dans son pays, plusieurs universités, grandes écoles, infrastructures sanitaires, de formation et bien d'autres ont été créés pour le bien être de ses habitants.

Chaque matin, après une séance d'exercice intensive dans sa salle de sport personnelle, il se préparait pour entamer la journée en assistant à de nombreuses réunions ou s'en allait en ballade dans le désert pour se ressourcer, quelques fois, il y passe la nuit.

  Pendant les week-ends, Kheïra se rendait au marché vendre les fruits que sa tante lui avait donné. Elle s'installa sur une étale vide afin de vite les écouler et retourner faire la cuisine et les tâches de la maison.

   Les hommes qui passaient ne faisait que fixé sa beauté sauvage et  envoûtante, certains achetaient juste pour entendre le sons de sa voix qui sonnait comme une douce mélodie apaisante.

Elle rentra après la vente et remit tout l'argent à sa tante gardant les pourboires pour elle même. Elle se mit aussitôt à faire le repas du soir.

Les soirs, lorsque ses cousines revenaient de l'école et faisaient leurs devoirs, elle les enviait énormément et se demandait ce que serait sa vie si ses parents étaient de ce monde.

Elle pleurait de nostalgie en se souvenant d'eux. Elle était la première à se réveiller et la dernière à ce couché dans cette maison.

  Le roi avait organisé une grande fête en l'honneur de son frère cadet qui venait des États-Unis après des années.

Tous les habitants du royaume étaient conviés à cette cérémonie. Les cuisinières du royaume avaient pour l'occasion cuisiné assez de repas pour tout le monde mais aucuns hôtes n'avaient pu apercevoir le roi à cette cérémonie.

Ils avaient juste vu leur prince. Les filles lui lançaient des regards provocateur, d'autres l'admiraient comme si elles n'avaient jamais vu d'homme de  leur vie.

Nora et Dalila étaient présentes au royaume ce jour là. De retour dans leur maison, elles ne faisaient que faire les louanges du prince, Kheïra les écoutait sans rien ajouter. Leur mère intéressée par les propos de ces filles les questionna

Salima : Est-il venu accompagner d'une autre femme ou seul ?

Nora : Il était seul maman et tu n'imagines pas à quel point cet homme est beau 

Salima : Dans ce cas rapprochez-vous de lui, peut être qu'il tombera sous le charme d'une d'entre vous

Dalida : Ce sera moi maman, tu vois comment je suis belle et intelligente, aucun homme ne me résiste

Nora : Qu'est-ce que tu crois Dalila, moi aussi plus je suis très belle et s'il doit faire un choix ce sera moi

Kheïra qui servait le repas leva les yeux au ciel exaspérée par le comportement de ces deux filles qui entretenait des relations intimes avec la moitié des hommes de ce royaume

Salima lorsqu'elle a été informé disait juste que c'était des rumeurs,  que les femmes qui accusaient ses filles étaient jalouse d'elles.

    Le prince après la grande fête qu'avait organisée son frère aîné demanda après ce dernier. Une servante le fit savoir qu'il était sans son bureau au troisième étage.

Il grimpa rapidement les marches pieds pour le rejoindre. Il le trouva assis vêtu de tout noir. Ce dernier se mit debout après l'avoir aperçu et ils firent une accolade.

Le roi prit enfin la parole

- Pourquoi c'est maintenant que tu rentres alors que tu avais terminé depuis longtemps Kamar Ibn Thabit

- Je me reposais juste afin de pouvoir assurer ceux pour quoi je suis ici. Dis moi, as tu rencontré une femme qui me fera des neveux et des nièces

Son frère lui lança un regard noir qui le fit rire

- Qu'est-ce que j'ai dit de mal Hassan

- Je n'ai pas la tête à me marier pour l'instant Kamar mais toi qu'est-ce que tu attends

- Je n'ai pas encore trouvé la perle rare qui me fera perdre tous mes esprits

À sa grande suprise, Hassan qui ne riait jamais se mit à rire, lorsqu'il s'arrêta, il ajouta

- Tu y crois encore au grand amour toi

- Bien-sûr et je suis persuadé que très bientôt, je trouverai celle qu'il me faut

Après avoir discuté pendant des heures, les deux se séparaient en prenant la direction de leurs différents appartements.

Salima, après le décès de son mari avait pris un prêt chez un homme d'affaire étranger qui passait ces vacances au royaume.

Ce dernier l'avait contacté afin qu'elle lui remette son argent alors qu'elle n'en avait pas.

Il se promit de venir lui même prendre son argent dans les jours à venir ou prendrais une de ses filles en échange.

Elle ne savait plus vers qui se tourner car elle avait signé un contrat avec ce dernier.

Elle se rendit chez l'un de ses amies afin qu'elle lui vienne en aide. Elle l'a trouva arrêtée devant la porte en train de discuter avec une autre femme.

Après les salutations, les deux entrèrent dans la maison et Salima l'interrogea

- Tu es seul ici ou il y a quelqu'un avec toi

- Ne t'en fais pas je suis bel et bien seule, que veux tu me dire qui est si urgent?

- Tu connais monsieur Driscoll n'est-ce pas

- Celui qui passe ses vacances ici dans la belle villa qui se trouve sur les collines

- Oui, tout à fait, il rentre dans deux jours et

Son amie mirabelle lui coupa la parole

- Ne me dis pas que tu entretiens une relation avec cet homme

- Bien-sûr que non, j'ai pris un prêt avec lui et il m'informe qu'il a besoin de son argent, je l'ai informé que je n'avais rien mais il m'a fait savoir qu'il va prendre une de mes filles en retour et je ne le veux pas car cet homme traîne dans de sale affaires

- Étant donné qu'il ne connait pas tes filles, tu peux lui donner la petite Kheïra d'autant plus qu'elle est belle et ce sera une charge de moins pour toi

- Et qui s'occupera du ménage, la cuisine si il part avec elle

- Dans ce cas, donne lui l'une de tes filles et on n'en parle plus

- Merci ma chère, je vais prendre ton conseil au sérieux mais il faut que je rentre chez moi, il se fait un peu tard.

- Passe une bonne nuit et à demain

Mirabelle ne se doutait pas que la fille de son mari était installée dans la chambre et qu' elle avait tout entendue.

Cette fille du nom de Aziza se promit de tout dire à Kheïra si elle la rencontre au marché afin qu'elle s'échappe avant que ce monsieur ne se pointe chez elle.