La journée s’annoncait mouvementer pour moi. Entre faire le ménage, la lessive, la cuisine, je n’avais aucun répit. Ma tante Salima ne cessait de m’injurier ou me rabaisser en cas de petite erreur.
Je ne sais pour qu'elle raison elle est sur les nerfs aujourd'hui. Ces commentaires étaient parfois sur mon physique. Elle me disait parfois « tu as trop de basin » , «ton visage est trop fin » , «tu ne sais pas te comporter comme une femme ».
Tous ces mots me blessaient dans mon amour propre. Tard dans la nuit, alors que j’étais étendue sur un morceau tissu dans la cuisine, je laissais toutes ces frustrations coulées à travers mes larmes.
Je fus réveillée en sursaut de mon sommeil agité avec de l’eau froide. C’était ma cousine Nora qui me criait dessus
-Que fais tu couché à cette heure , ne sais tu pas que nous prenons notre petit déjeuner très tôt le matin veille paresseuse ?
-Mais il fait encore nuit ?
-Et que veux tu que je fasse, fais moi un café et après tu me feras un massage des pieds
-Je ne peux pas te faire un massage car je ne me sens pas bien
-Comment oses tu aller à l’encontre de ce que je dis, tu veux que ma mère en soit informée n’est-ce pas ? Tu sais que depuis deux jours, elle se met en colère aussi facilement et elle n'hésiterais pas à te bastonner comme elle sait si bien le faire.
-S’il te plaît, ne me fais pas ça, je ne me sens pas très bien
J’ai fini par faire son massage et je ne me suis plus couchée. Je me suis aussitôt mise à faire la vaisselle, ensuite le ménage et après le déjeuner. J’ai ensuite attendu que tout le monde finisse de manger pour en faire de même.
Notre voisine consciente des difficultés que je vivais dans la famille ****** me remettait quelques pièces d’argent pour m’acheter à manger lorsque j’étais punie par ma tante. Pendant que je me rendais au marché faire les achats, je constatais qu’un homme me suivait.
Pour en être persuader, j’ai entrepris de l’esquiver mais en vain, j’étais sur le point de courir mais il m’empecha en s’adressant à moi
-Mademoiselle, s’il vous plaît je ne vous veux aucun mal
-Alors Pourquoi vous me suivez monsieur
-Depuis mon arrivé dans ce pays, j’ai constaté que tu es toujours seul et j’aimerais être ton ami et ton protecteur.
-Qu’est-ce qui vous dit que j’ai besoin de votre protection
-Au vue de ce que les habitants de ce village disent de vous sur la maltraitance que vous fait subir votre tante me pousse à vous défendre
-Vous êtes convaincu que c’est juste cela, rien d’autre
-J’en suis suis sûr
-Dans ce cas, on n’est ami
-Non, prend moi plutôt comme ton frère
Les deux ont cheminé ensemble en faisant des présentations et discutant de tout et de rien. Elle en a appris beaucoup sur lui lors de cette conversation. Elle entendit quelqu'un crier son prénom, Kheïra se retourna et vit Aziza toute essouflée. Elle l'interrogea
- Qu'est-ce que tu as Aziza
Cette dernière ne faisait que fixer Kamar puis elle ajouta
- Qui est cet homme Kheïra ?
- Mon nouvel ami que je viens de rencontrer
- Je peux te parler mais sans la présence de cet homme
Elles s'éloignèrent de Kamar et Aziza lui raconta tout ce qu'elle avait entendue. Kheïra n'en revenait pas, elle ne pouvait accepter que Salima la vende comme un vulgaire objet et de surcroît à un homme.
Aziza lui promit de l'aider à s'échapper de cette maison car elle aussi envisageait de fuir de chez mirabelle, sa marâtre qui lui faisait vivre un enfer depuis que son père s'était s'absenté pour un long voyage.
La pie du village les ayant vu tous les trois se dirigea directement vers la maison de Salima pour rapporter les propos en ajoutant une bonne dose de mensonge juste pour causer des ennuis à cette fille qu’elle traitait de sorcière l’accusant d’être à l’origine de la mort de ses parents.
Ces propos avaient le don de faire pleurer Kheïra et la rendre triste toute la journée. Dès son retour à la maison, elle trouva sa tante qui dans une main tenait un bâton, assise sur une chaise, elle savait que ce bâton lui était destiné.
Lorsque sa tante la vit approché, elle l’attaqua avec des reproche
- Où étais tu depuis tous ce temps toi
- Au marché ma tante, il y avait assez de monde car le roi y était pour une visite
Tu viens de m’informer que le roi de ce pays était au marché, tu crois que je suis tombé de la dernière pluie mais détrompe toi, tu n'es pas plus intelligente que moi, qui était l’homme avec qui tu discutais en cheminant.
- Je ne le connais pas ma tante, il m'a juste demander des renseignements car il est nouveau dans ce royaume
- j'espère pour toi que tu me dis la vérité maintenant va ranger ma chambre.
- j'y vais de ce pas le faire.
Le roi Hassan se trouvait dans la salle de réunion en compagnie de ses conseillers et ses ministres après avoir faire un tour au marché avec un Kieff qui couvrait son visage.
Il leur présenta son frère et les informa de la fonction qu'il avait assigné à son frère. Personne n'osait le contredire.
L'un de ses conseillers le fit savoir que des jeunes mal intentionné sévissaient dans son royaume et dépouilla les habitants du royaume de leurs biens une fois la nuit tombé.
Le roi promit de s'en charger personnellement comme il avait l'habitude de le faire. La réunion terminée, Kamar se tourna vers son frère et lui dit
- As tu construit un endroit de divertissement comme une boîte de nuit, tu sais j'ai des envies à satisfaire et je me demande si tu n'as pas quelqu'un qui passe te donner du plaisir
- Je n'aurais jamais dû t'envoyer à l'étranger toi
Il ne termina pas sa phrase qu'une servante toqua à la porte, celle ci entra et les salua en faisant une révérence et garda la tête baissée. Le roi l'incita à parler
- Mon seigneur, mademoiselle Chaima se trouve dans le deuxième salon et elle vous attend
- Dites lui que j'arrive Nacira
Elle s'en alla sans se retourner. Kamar regarda son frère et étira un lent sourire puis ajouta
- J'ai la réponse à ma question Hassan, plus besoin de dire quelques choses mais un conseil cherche toi une femme pas une maîtresse
- Qui te dire qu'elle est ma maîtresse Chaima, c' est la sœur de mon ami du royaume voisin et si elle est ici, c'est pour m'entretenir sur un sujet important
- Tu peux me présenter à elle ou tu refuses aussi de le faire
- Va t'en satisfait ta libido mais ne m'envoie pas un croqueuse de diamant comme belle soeur.

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Dans ce désert là
RomanceJe vous présente la nouvelle histoire [ Dans ce désert là ] Pour savoir ce qui s'est réellement passé dans ce désert là , je vous invite à lire cette histoire.