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Assis devant l'hôpital avec Saïd, je me demande si je vais te tenir mes paroles.

Yemma va me tuer. Surtout si c'est à cause du fait de frapper une femme encore. Nhela qui saura la vérité, va me détester, surtout qu'elle m'avait demandé de me calmer.

Saïd : kho....on peut se casser ! Genre on fuit et personne ne nous retrouvera jamais.

Il a raison.

Les filles ont dit qu'elles vont me décrire et rien de plus.

Si je quitte le pays, je n' irai pas en prison. Mais j'aurai dans l'esprit,le fait d'avoir frappé Coralie.

Moi : je...ne sais si c'est une bonne idée. Je vais encore fuire comme ça ? Ne pas assumer mes actes...

Saïd : frangin, je te connais. Okay, c'était exagéré, clairement... mais elle le méritait un peu. Elle t'a blessé. On se casse, ensemble et puis basta. Je ne veux pas que mon frangin le plus pure parte en zonz.

Je regarde l'hôpital et je pense encore à ma jolie Coralie.

Son sourire, son caractère fou,son amour pour MHD....je veux la voir une dernière fois.

Mais je ne veux pas aller en prison.

Moi : okay! On se casse !

Saïd: yes mon frérot ! Allez, si on se dépêche,on peut avoir un billet pour le Maroc ! Viens!

On se lève et au même moment, je manque de me faire renverser par une voiture.

L'homme descend stressé et je reconnais le père de Coralie. Comment vous dire ce que j'ai ressenti..

Monsieur Tovego : je suis désolé,jeune homme. Je ne vous ai pas touché ?

Son visage inquiet,me fait encore avoir des remords et je hoche la tête négativement.

Monsieur Tovego : encore désolé.

Madame Tovego : chéri!

Sa femme me lance un regard suspicieux avant que son mari ne vienne la retrouver.

Ils partent en trombe vers le parking et je sais que malgré toutes les prières que je ferai, j'aurai le visage de cet homme inquiet par l'état de sa fille que j'ai empiré.

Saïd : Wahlid !

Je suis vraiment désolé.

Moi : j'arrive.

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- Coralie -

Docteur : vous tombez toujours dans des traquenard, mademoiselle Tovego !

Moi : désolé...

Maman : tu sera privée de sortie jusqu'à ton bac!

Papa : elle rigole.

J'ai eu beaucoup de chance d'après les médecins. Si j'étais arrivé une minute trop tard, on porterai des t-shirts avec mon visage dessus.

Il m'osculte encore quelques minutes avant de sortir.

Therance: je vais t'apprendre le self défense ! T'es trop une victime !

Moi : va là-bas !

Les policiers entrent avec mes amies et je souris en voyant Ruggero.

mariage d'âgeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant